[Blackula] Mes critiques en 2010

[jean-michel]

t'inquiète! j'ai bien mis rachel se marie dans le mien...

[blackula]

Tu viens de me donner envie de voir ce nanar d'heroic fantasy que je ne connaissais pas.
Il faut dire que j'ai un faible pour les nanars, les vrais, ceux qui se prennent au sérieux (j'ai tout de même classé "Flash Gordon" dans mon top 100).

Alors ce film est fait pour toi ! Evidemment je le conseille en vf (enregistré sur cinéfx pour ma part), en vo c'est doublé aussi (la plupart sont italiens ou bourrés). Dans la vf, il me semble qu'ils aient oubliés de mettre le piste son des ambiances, c'est par moment trés vide. Pour le regarder, il faut quand même être de bonne humeur et maso.

tiens j'ai trouvé une bande annonce espagnole:

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aprés je reviens à des "critiques sérieuses"

mais le nanar sera bientôt de retour avec "samurai cop".

[blackula]

District 9

Réalisateur: Neill Blomkamp acteurs: Sharlto Copley, David James (II), Jason Cope,... année: 2009 genre: scifi apartheid Pays: Afrique du Sud

5/10

Résumé: Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement.

Critique: Comme "down in the valley", c'est un film que j'ai vu au mois de janvier, et il ne m'en reste pas grand chose. Je me trouve même bien généreux dans ma note car ce dont je me souviens n'est pas glorieux. Evidemment le parraléle avec l'appartheid donne une dimension sociale et politique à un film à l'intrigue bien plate. L'intrigue mise a nue, on se croirait dans du walt disney (sauf pour les effets sanglants )... Ce qui m'a le plus gêné, c'est le parti pris de faire un faux documentaire. C'est aujourd'hui le type même de la fausse bonne idée, qui est reprise quand on ne sait pas donné un aspect formel cohérent à son film. Depuis "c'est arrivé prés de chez vous" difficile de faire mieux de toute façon. Il est sur que l'aspect immersif joue énormément dans l'intérêt de tel procédé, mais vu le sujet du film, je me demandais comment le réalisateur pouvait tenir ce "gimmick" tout le film. C'est bien simple, il ne le fait pas. Au bout de 3/4 d'heure, l'aspect documentaire est balayé pour une narration classique sans que cela soit justifier (même pas une idée de transition, rien...) C'est pour moi un constat d'échec de la part du réalisateur qui part dans une direction, puis se rend compte que c'est nul, et reviens à une autre forme plus consensuelle de film d'action. ce changement m'a totalement sorti du film, et j'ai décroché aprés. un film qui aurait voulu être subversif, mais qui n'est qu'un produit courant sans intérêt.

[Max59]

De memoire je suis assez d'accord ma note allant je pense pour ma part en dessous de la moyenne

[blackula]

Clones

Réalisateur: Jonathan Mostow acteurs: Bruce Willis, Radha Mitchell, Ving Rhames année: 2009 genre: scifi Pays: USA

3/10

4 mois après, je vais essayer de me mettre à jour dans mes critiques ne serait-ce que par satisfaction personnelle. Mais je ferais court car critiquer un film 6 mois (voir plus) après sa vision est particuliérement difficile. Mais l’exercice peut être amusant (ou pas) et je commence à avoir l’habitude tellement je suis laxiste avec moi même.
Je recommence donc avec « clones » dont je ne me souviens pas…ça part bien. Il me reste quelques impressions de décors cheap, d’une histoire pas très bien tenu , et de personnages peu développés et qu’il n’est pas question de clones mais de substituts. J’ai bon ? Un film décevant, d’un réalisateur pas emballant mais qui sait raconter une histoire en la filmant bien (« Breakdown » par exemple). Ce n’est pas le cas ici, puisque je me souviens mieux de ces autres films.

[blackula]

Inglourious Basterds

Réalisateur: Quentin Tarantino acteurs: Brad Pitt Mélanie Laurent Christoph Waltz Michael Fassbender Eli Roth Diane Kruger Daniel Brühl Til Schweiger année: 2009 genre: film de tarantino Pays: USA

8/10

Je continue avec Inglorious Basterds. Je dois avouer que depuis Reservoir Dogs (20 ans bientôt) je suis un inconditionnel de Tarantino, dont j’apprécie et partage ses goûts cinéphiliques. Il a toujours su les intégrer dans ses films de maniére cohérente et particuliérement brillante et assumée (on n’est pas chez Besson,quoi ). Pourtant, après une « baisse de régime » avec son boulevard de la mort, sympa pour un inconditionnel comme moi, mais bien maigre après 2 Kill Bill de haute volée, je dois avouer que j’étais moyennement emballé par ce projet. Tarantino, s’il sait filmer parfaitement, est avant tout un dialoguiste . Et les dialogues dans les films de guerre, ce n’est pas la priorité, si ce n’est pour faire progresser l’action et caractériser les personnages. Pourtant, en arrangeant l’histoire à sa sauce, en maniant personnages réels dans une uchronie fantasme de la seconde guerre mondiale et des nazis, Tarantino continue son œuvre de sale gamin pétri de références de films majeurs mais aussi de série B et Z, et qui ont tous en commun une sincérité dans l’amour du cinéma, quelque soit la personne responsable de ces péloches adorés.
Ici, si je m’y retrouve bien, il n’empêche une pointe de déception à la fin. La faute à « une qualité » (sisi) de Tarantino de découper ses films en pavés de séquences qui s’emboîte les uns aux autres sans toujours avoir de rapport entre eux de prime abord. Mais ici cela devient un défaut, car certaines parties sont très faibles , notamment celles autour de Mélanie Laurent et de sa vengeance. On la perd de vue pendant un moment, puis on la retrouve dans des scénes moins fortes que le reste (celles avec Waltz, « les basterds »…) qui est beaucoup plus bandant. Son couple ne fonctionne pas, et reste au fond très cliché dans les propos politiques. L’actrice n’est pas en cause (plus son copain black qui n’est pas extra), mais l’écriture que j’ai trouvé peu inspirée, contrairement à la premiére partie qui est extraordinaire. Un modèle de grammaire cinématographique, de direction d’acteurs, et de dialogues (donc). Après une entrée en matiére telle que celle là, difficile de réitirer ce niveau dans toutes les séquences du film. Je retiens, outre Christopher Waltz, Denis Menochet qui est lui aussi très bon dans cette premiére partie.
Après ce bémol, autour du personnage de Mélanie Laurent, qui est pourtant le fil conducteur du long métrage, Tarantino arrange des scénes excellentes où alternent violence, tensions, mais aussi burlesque à travers Hitler qui n’est ici qu’un bouffon hystérique et les scénes « d’italiens » à la fin .
Difficile de laisser de côté la musique, réutilisation de thémes d’Ennio Morricone comme dans Kill Bill, chanson de David Bowie (déjà écrite pour un film : « la féline » de Paul Shrader), tout est juste et insufle au film un ton inimitable, bien au delà de l’exercice de style référencé.
On retrouve son amour du cinéma à travers les références explicites (« mexican standooff ») mais aussi plus implicites à travers la mise en abyme du film dans le film et de la séquence finale où la réalité est sur l’écran (d’une certaine maniére avec M. Laurent qui parle directement au spectateur) et la fiction dans la salle avec le canardage sauvage et exutoire des nazis. Le cinéma prime sur le réel. Le cinéma est plus intéressant que la vie faisait dire Truffaut à un de ses personnages, Tarantino ne le contredirait pas.

[blackula]

Nine Dead

Réalisateur: Chris Shadley acteurs: Melissa Joan Hart William Lee Scott James C. Victor Lucille Soong année: 2009 genre: Pays: USA

4/10

Résumé : La communication est la clé pour la survie de neuf étrangers qui on été enlevés par un étrange homme armé et masqué. Toutes les dix minutes, un d’entre eux mourra s’ils ne découvrent pas leur point commun. Trouveront-ils les connexions qui les relient entre eux avant que le temps ne s’écoule ? Qui des neuf survivra ?

Pour une fois, une critique d’un film vu il y a moins de 2 jours (c’est un exploit, et je m’applaudis intérieurement). Bon, la coïncidence c’est que Scalp, critique le même film aujourd’hui. Et c’est difficile de passer derriére Scalp. (je parle d’un point de vue critique, et non tactique d’approche ninja ou Marais).
J’aime bien les dtv, on tombe parfois sur des pépites que l’on a l’impression d’avoir trouver tout seul dans son coin. Et ça flatte le cinéphile qui sommeille en nous, par les après midi ensoleillé d’été (sauf dans le Limousin). Mais bien souvent, c’est de la grosse merde. D’ailleurs je ferais un autre DTV juste après et c’est de la grosse daube.
Là on peut dire qu’on est passé pas loin, mais que cela reste regardable jusqu’au bout. Cela ne tient qu’a une chose, un scénario convenablement écrit (enfin, je m’attendais à pire). Comme le dit Scalp pas de twist foireux, le film se tient à son sujet sans faire le malin. La fin est plutôt pas mal, si ce n’est un dernier plan incompréhensible (voir le spoiler de Scalp).
Par contre, l’interpretation est catastrophique, et c’est rien de le dire. La meilleure, c’est la chinoise énervée . On ne comprend rien ce qu’elle dit et elle le fait bien. Le reste du casting est pitoyable, avec mention spéciale pour le flic, mauvais comme un cochon. On a l’impression qu’il a vu un reportage sur l’actor studio avec une conjonctivite. La caractérisation du gay est également très limite, car il associe avec une grande finesse dans le même personnage : homosexuel digne de la cage aux folles, un pédophile, un sidaïque, et un tueur en série. D’accord la vue de l’esprit.
Tout ceci est matiné d’incohérences narratives et filmiques (les kidnappings au début, c’est filmer n’importe comment), mais bon, on n’est pas là pour se bourrer le mou non plus. Le réalisateur ne cherche pas à mettre en avant la caméra et c’est tant mieux, car quand il essaie c’est particuliérement nul. Comme il connaît ses limites, le film reste regardable, avec ses meurtres (sans piéges tordus) toutes les 10 minutes.
Je finirais sur un truc qui m’a bien fait marrer, c’est l’apparition du gros Daniel Baldwin. Annoncé bien en évidence au générique, son apparition ne doit pas exceder 5 secondes montre en main . Et il est très mauvais, pendant 5 secondes. On ne se refait pas.

[Scalp]

Pour du DTV c'est pas si mal, mais au vue du script plutôt correct y avait quand même moyen de faire mieux, les acteurs plombe vraiment le film.

[blackula]

Ca faisait même un moment que j'en avais pas vu d'aussi nuls. ils ne sont pas mal dirigés, ils sont mauvais.

[zack_]

(c’est un exploit, et je m’applaudis intérieurement)

Moi aussi Merci pour l'avis sur ce film qui m'interpellait...