[jean-michel] Mes critiques en 2010

[jean-michel]

ah j'en voudrais jamais à mon pote droudrou!!

[ViCo]

Pareil pour The Insider, un Mann mineur...

[Alegas]

Adieu poulet (1975)

Réalisé par Pierre Granier-Deferre Avec Lino Ventura, Patrick Dewaere, Victor Lanoux

8/10

Des personnages dessinés au scalpel, des dialogues qui touchent juste et une ambiance d'une ville de province parfaitement décrite. Le sujet qui parle de la force corruptrice des puissants est brillamment scénarisé par Francis Veber et leurs magouille superbement contré par ce commissaire et son adjoint atypique intègres et assoiffés de justice . Ventura plus Dewaere, un duo explosif qui fourni la puissance d'un porte avion à l'éclatement de la vérité dans ce métrage qui aurait été sans doute un petit film sans leurs présence charismatique. Le réalisateur en moins de deux heures nous raconte des destins en raccourci dans la trame d'une enquête de police intéressante, ce n'est pas encore le temps des ripoux. L'œil et l'imagination du spectateur sont comblés, et le terrain est propice à un visionnage de qualité! la dernière réplique qui donne sont titre au film agrémenté d'une musicalité agréable est d'une grande force émotionnelle. J'adore cette période du cinéma Français!

8/10

[Alegas]

American Beauty (1999)

Réalisé par Sam Mendes Avec Kevin Spacey, Annette Bening, Thora Birch Long-métrage américain . Genre : Drame Durée : 02h02min Année de production : 1999

8/10

Un film fascinant d'un bout à l'autre et s'appuie sur un scénario en béton. Un réalisateur maitre des évènements, et une histoire sarcastique sur le rêve américain brisé. Une belle maison, un bon emploi, une belle femme, une belle enfant et pourtant cette façade élégante et honnête dissimule des montagnes de frustration, de mal être, le malaise profond du père atteint des sommets avec l'irruption de la jeune amie de sa fille, qui sera le détonateur de sa nouvelle identité masculine, un choc existentiel . Le démon du midi le prend et l'amènera à un final dramatique, mais jubilatoire!. Une énorme prestation de Kevin Spacey et de Annette Bening qui a eu seuls donnent une envergure extraordinaire à ce film. Ce divertissement cynique, est une leçon sur la vie, la mort, les rouages sont très connus, mais pourtant fonctionnent toujours aussi bien. Un métrage déroutant qui enlève le voile de la bienséance sur ces banlieues chics représentant le rêve américain, drôle, triste , d'une grande nostalgie, Mendes sort des sentiers battus et nous offre pour sa première réalisation un film critique implacable sur une certaine Amérique.

[jean-michel]

Blade Runner (1982)

Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young Long-métrage américain . Genre : Science fiction , Fantastique , Thriller Durée : 01h57min Année de production : 1982

10/10

Cette adaptation du roman de Philip K. Dick par Ridley Scott est géniale, une splendeur visuelle! Ce film de 28 millions de dollars se solda par un échec financier retentissant. Il a beaucoup été dit que les acteurs ne s'entendaient pas sur le tournage de ce film, en tout cas cela ne ce voit a aucun moment.
Des décors somptueux a la noirceur profonde et au désespoir a fleur de peau offre un spectacle particulier, fumées d'usines, pollution, c'est bizarre mais cette atmosphère affreuse est d'une beauté démoniaque.
Un rythme étiré qui suis le temps de vie des répliquant de l'histoire . Le fond du film c'est Los Angeles de 2019, qui est lugubre, ténébreux,un cloaque, une mégapole surpeuplée et il pleut sans cesse, des publicités qui s'affiche partout, le scénario est d'une écriture brillante et la narration est remplies d'émotion et de fragilité désespéré!.

L'interprétation est le clou du spectacle...extraordinaire, magique ,d'une prestance formidable , Ridley Scott à le sens de la lumière diffusé sur les visages féminin (ici Sean Young) toute ces compositions d'acteurs ont donné a ce film sont aura de chef d'œuvre copié mais jamais surpassé , c'est un phare qui éclaire les ténèbres accompagné d'une musique de Vangelis inégalable!!

un filmage soignée, un univers oppressant et désespéré..
" J'ai vu des choses...les gens ne me croiraient pas. Des vaisseaux en flammes sur l'épaule d'Orion...J'ai vu des rayonnements cosmiques près de la porte de Tannhauser. Tous ces instants seront perdus...dans le temps...comme les larmes...se perdent dans la pluie.(androïde Roy Batty) "

c'est un de mes films cultes vu à sa sortie cinéma au moins 4 ou 5 fois!!

[Milkshake]

Je vois que les 10/10 pour Blade Runner s'enchainent en ce moment et c'est mérité si il faut retenir un seul film SF de l'histoire du cinéma c'est bien celui là.

[Heatmann]

ouaip , la celui la , je croit bien qu on est tous d accord pour la note ultime , voila une numro 1 du classement qui satisaferait otu tle mond eet serai bien representatif .b
bon c'est pas pour le faire monter mais du coup toute ces critique recente me donne bien envie de le revoir car enfait je l'ai pas vue trop de fois celui la

[Alegas]

Un Américain à Paris

Réalisé par Vincente Minnelli Avec Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant, Georges Guetary Titre original : An American in Paris Long-métrage américain . Genre : Comédie musicale Durée : 01h53min Année de production : 1951

6/10

Un film intéressant mais que j'estime surcoté, j'ai vu des comédies musicales beaucoup plus divertissante et doté d'un rythme plus énergique. Bertrand Tavernier a raison lui qui classe les trois quart du film dans la catégorie "comédie musicale ordinaire", sans surprise et d'esprit fort peu minnellien, cela apparait plutôt comme une succession de compromis entre les deux hommes (Minnelli et Kelly) aux gouts divergent. c'est vrai que le ballet final est à l'opposé du reste du divertissement et cette exubérance spectaculaire ressemble plus au réalisateur qui donne un punch formidable au dix sept minutes finales.. Malgré tout j'ai passé un bon moment à voir évoluer les interprètes dans des chorégraphies agréable et dans des décors hollywoodiens d'un Paris pittoresque entièrement reconstitués en studio. Ce film est également un témoignage de l'amour que Minnelli éprouvait pour Paris où se situera ses deux plus beaux films, Gigi et les Quatres cavaliers de l'Apocalypse.

[alinoe]

Je suis bien d'accord, "Un américain à Paris" est une comédie musicale très surestimée. Je lui préfère de loin, parmi les comédies musicales de Vincente Minelli : "Brigadoon".

[jean-michel]

oui d'accord!

[droudrou]

Brigadoon est excellent - certes c'est une comédie musicale mais une comédie indéfinissable puisqu'elle peut être assimilée à un rêve - quant à "Les quatre cavaliers de l'Apocalypse" c'est un film insuffisamment connu qui, opposé à Brigadoon, serait un véritable cauchemar dont le final tragique irait rejoindre "Les damnés" de Visconti !...

[Alegas]

Il était une fois dans l'Ouest

Réalisé par Sergio Leone Avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale Titre original : Once Upon a Time in the West Long-métrage italien , américain . Genre : Western Durée : 02h45min Année de production : 1969

10/10

Le chef-d'œuvre de Sergio Leone, son film le plus abouti, et qui permit d'ouvrir la porte au western spaghetti au USA. La scène d'ouverture est très originale et très longue, avec près de douze minutes de séquences, dont au moins dix minutes sont rempli d'insignifiant détails de terrain sans un poil d'action, et brusquement l'arrivée de Charles Bronson déclenche une furia de violence sans même que l'on sache le pourquoi du comment! extraordinaire style plein de scènes dilatées, des gros plans qui montre la tension des visages et extraordinaire mise en image dans une palette graphique riche. Le scénario est dense, et parle de politique, avec ce nabab du chemin de fer prêt à descendre tout les gêneurs, le vengeur, qui recherche l'assassin de son frère, le bandit au grand cœur, et enfin la touche féminine , une putain, veuve et prête à tout pour survivre...un mélange explosif, un monde sans pitié et dur . Les mythes traditionnel du genre sont là et l'interprétation donne vie à des personnages complexes et conscient de la fragilité de leurs vie et qui part ricoché décident de prendre le temps de la vivre. Un film complètement allumé et déjanté que j'adore!!

10/10

[Alegas]

Jeremiah Johnson

Réalisé par Sydney Pollack Avec Robert Redford, Will Geer, Allyn Ann McLerie Long-métrage américain . Genre : Western Durée : 01h50min Année de production : 1971

9/10

Une narration de toute beauté et quasi documentaire dans son début, une réalisation inspirée et d'une simplicité qui fait merveille. Les personnages sont des individualistes solitaires et s'extraient des conventions et s'affranchissent de la civilisation. Beaucoup de moments contemplatifs et cette richesse de paysages est sublime. Un jeu d'acteur de premier plan pour Robert Redford doté d'une présence et d'une prestance qui enrichies ce film, une légende est née. Jeremiah Johnson est un personnage dont nous ne connaissons pas le passé, rien sur les raisons de cette abandon, ce retrait du monde, cette évolution psychologique restera un secret, à chacun de choisir l'interprétation qui lui convient, tout reste ouvert! la force du cadrage, la beauté des images, la lenteur du tempo, tout concourt à envouter le spectateur.

9/10

[droudrou]

comme on dit dans ch'Nord : veinard, Jean-Michel ! "mi j'le connaisso nin ! mi j'l'avo nin vu !..." - va falloir que je prenne mes dispositions à ce sujet ! "heureusement qu't'es là, ti !"

[jean-michel]

tient pour ce changer les idées!! et pour droudrou!!