[jean-michel] Mes critiques en 2010

[jean-michel]

Barquero (1970)

Réalisé par Gordon Douglas
Avec Lee Van Cleef, Warren Oates, Forrest Tucker
Long-métrage américain . Genre : Western
Durée : 01h45min Année de production : 1970

Synopsis : Les déboires de Jake Remy et de sa bande, qui après avoir pillé une ville du Texas se dirigent vers le Mexique.

Un petit western sympathique qui lorgne vers le western spaghetti par ces gros plans, son sadisme, ces personnages typés .....l'interprétation est de bonne qualité avec de la finesse dans la caricature et les scènes d'actions sont bien maitrisé par un réalisateur qui disait " N'essayez pas de voir tous mes films, vous seriez dégoutés du cinéma. J'ai une très nombreuse famille à nourrir et ce n'est que de temps en temps que je trouve un sujet qui m'intéresse"

6/10

[jean-michel]

Fragments (2007) Réalisé par Rowan Woods
Avec Forest Whitaker, Kate Beckinsale, Guy Pearce, Dakota Fanning

Titre original : Winged Creatures
Long-métrage américain . Genre : Drame
Durée : 01h29min Année de production : 2007

L'interprétation pour ce drame est mal choisi, les acteurs ne font pas ressentir une vraie émotion, ont observent tous ces évènements de loin sans se sentir touché. La mise en scène est sage et les retours en arrière ne sont pas judicieusement placé. Pourtant l'histoire est forte et permettait une grande diversité d'angles d'attaques ....dommage je suis déçu! 5/10

[jean-michel]

North Face (2008)

réalisation: Philipp Stölzl titre original: Nordwand pays: Allemagne, Autriche, Suisse acteurs: Benno Fürmann, Florian Lukas, Johanna Wokalek, Simon Schwarz, Georg Friedrich, Ulrich Tukur

8/10

Pendant l'été 1936, deux militaires bavarois Toni Kurz et Andi Hinterstoisser décident de se lancer à l'assaut de la face nord de l'Eiger, dans la plus pure tradition de l'alpinisme allemand. Cette histoire conte leur aventure dramatique. Le style est austère et convient parfaitement à la structure dramatique du film qui apparaît sur la monté de l'Eiger. Avant cela la monture scénaristique sert à placer les personnages et à les installer dans la mécanique filmique de l'ensemble. Tous ce retrouvent en bas le la montagne, les uns pour tenter l'escalade dangereuse, les autres en journalistes et touristes curieux . Une seule, une femme se démarque car elle est photographe et en même temps l'amie de notre duo allemand. L'atmosphère tellement différentes de ces deux mondes est très bien mis en évidence par un réalisateur très fin dans sa mise en image. Nombre de plans de montagne sont magnifique et l'avancé de l'aspect dramatique est très bien maitrisé. Le courage est ce qui ressort le plus du film, la lutte contre les éléments devient une lutte contre la mort. Les dernières scènes sont très puissante et la pâte romanesque y est travaillé avec soin. Ah l'amour soulève des montagnes dit t-on, mais là cela ne suffira pas malheureusement!! 8/10

[jean-michel]

Les Survivants de l'infini

Réalisé par Joseph M. Newman
Avec Jeff Morrow, Faith Domergue, Lance Fuller

Titre original : This Island Earth
Long-métrage américain . Genre : Fantastique
Durée : 01h27min Année de production : 1955

Un film à voir avec un regard historique car c'est un des premiers à être nommé dans la catégorie "space opéra". Les effets spéciaux pour l'époque étaient spectaculaires et l'histoire est d'une conception intelligente . Le film était ambitieux en son temps même si les personnages sont assez lénifiant et stéréotypés. Les thèmes sur le nucléaire, la guerre, la fin d'un monde, à l'époque de la guerre froide à du toucher un point sensible chez les américains. Le propos est divertissant , que j'ai suivis sans déplaisir. Pas de temps mort et la fluidité est bonne. Un film à voir pour les curieux de ces temps anciens suranné pour l'homme moderne.

6/10

[jean-michel]

Ah ! les belles bacchantes

Réalisé par Jean Loubignac Avec Robert Dhéry, Louis De Funès, Raymond Bussières Long-métrage français . Genre : Comédie Durée : 01h11min Année de production : 1954

7/10

Une suite de gags hilarants, joué par une troupes d'acteurs en devenir pour beaucoup . Le réalisateur s'efface et laisse pleinement s'exprimer l'humour particulier de chacun des interprètes. Les sketches sont remarquablement écrits et leurs chorégraphies mis en scènes dans une confusion qui parait totale et qui est en faite voulue!
Des personnages aux traits forcés jusqu'à l'absurde qui forcent à rire et cette univers de revue est fort et cohérent. 7/10

Les années 50 ou la fin d'une époque

Les séquelles de la guerre sont finis et la priorité est mis sur les problèmes socio-économiques et la croissance est à l'ordre du jour.
La question coloniale occupe les esprits par les évènements d'Indochine qui ouvre une période sombre. Le cinéma est une industrie en bonne santé durant ces années, et le cinémascope fait un triomphe dans les salles. L'année la plus faste est celle de 1957 avec plus de 411 millions d'entrées . Les bénéfices se réalisent encore à 60% sur le marché national.
Les politiques commencent à s'intéresser au cinéma , vecteur de "valeurs éducative" ou de diffusion de la langue française dans le monde. Les discussions au parlement sur ce thème amènera une centaine d'amendements en sa faveur.
Le fond de développement offrira une prime primant ces valeurs, Marcel Camus ( Mort en Fraude -1957), Claude Chabrol ( Le beau serge), Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud) en bénéficieront.
Le cinéma populaire avec ces spécificités nationales empêchent l'établissement de genres à l'américaine, l'impact de la télévision est encore négligeable et le cinéma reste le vecteur de communication favori.
Eddie Constantine, l'humour de films telle que "ah! les belles bacchantes" avec son rythme énergique et ses gags absurdes, restent des valeurs sûr. Les branquignols apportent du sang neuf au cinéma , Colette Brosset et Robert dhery, Jean Richard, de Funès, Legras, Carmet, le comique est bien représenté mais n'offre pas de cadre solide. Il est tiraillé entre tradition et renouveau. Une période ou l'ont aime choquer la morale, la religion, et les valeurs bourgeoises en prémices de l'arrivée de la nouvelle vague. Fernandel en moine ( l'auberge rouge), une femme mûr et un ado ( le blé en herbe-1954), les bourgeois pères verts ( en cas de malheurs-1958), le gout du salace est bien présent!
Les années 50 des Bresson, Renoir, Ophuls, Becker, pour la plupart anti nouvelle vague qui remettent en cause leurs génies vont bientôt disparaitre. L'esthétique et le classicisme des années 30 et 40 n'est plus à l'ordre du jour et ce cinéma ne revivra que part la mémoire des cinéphiles plus ouvert sur cette période quand même bien riche et dense en œuvre de qualité.

[Dunandan]

Sunshine Cleaning (2008)

Réalisé par Christine Jeffs
Avec Amy Adams, Emily Blunt, Alan Arkin

Long-métrage américain . Genre : Comédie
Durée : 01h20min Année de production : 2008

Un film que j'ai acheté après avoir lu la critique de nicofromtheblock.....je suis pas déçu!
Une narration superbe qui manie l'ironie, l'humour, le drame, dans un équilibre parfait. La peinture sociale des personnages sont bien restitué et leurs interconnexion est la force du film. Plus que l'histoire déjà intéressante c'est la densité des rapports humains qui est traité par la réalisatrice. C'est sobre, vrai, sans exagération qui aurait été préjudiciable à l'ensemble. Un film qui s'enroule autour d'un univers cohérent et qui nous fait découvrir des protagonistes touchant par leurs manières imparfaites mais combatives d'affronter le quotidien de leurs existence. 8/10

[nicofromtheblock]

Content que ça t'ait plu

[jean-michel]

je suis content d'avoir fait confiance à ton avis parfaitement justifié!!

[jean-michel]

Souffle au Cœur (Le) (1971)

Réalisé par Louis Malle Avec Léa Massari, Benoit Ferreux, Daniel Gélin Long-métrage français . Genre : Drame Durée : 01h50min Année de production : 1971

8/10

Un très beau film ou Louis Malle distille les détails de sa propre jeunesse, ce qui donne un air d'authenticité à l'atmosphère du métrage. Les traditions, les coutumes, les conventions, tout cela explose dans le cinéma de Malle et il aborde courageusement le thème de l'inceste, mis en image de manière douce en oblitérant les passages qui n'auraient pas passé la censure de l'époque. et même ainsi le film a été interdit au moins de 18 ans pour pornographie, cela prête à sourire aujourd'hui. Les acteurs sont excellent et Léa Massari pris un risque certain, elle l'italienne, la mama qui fait des cochonneries avec son fils, l'horreur !! les jeunes sont provocateurs et cherchent à sortir du moule public dans lesquels ont les enfermes. Provocateur, mais avec un zestes d'innocence qui convient parfaitement à l'histoire. Il se crée entre les personnages quelque chose d'intime et de simple d'une singularité frappante. Un film qui gagne en profondeur au fur et à mesure que les scènes s'enchaînent et la fin reste légère et sans conséquence pour la psyché de ses protagonistes

8/10

[jean-michel]

Pas de problème ! (1975)

réalisé par Georges Lautner Scénario : Georges Lautner et Jean-Marie Poiré Musique : Philippe Sarde avec: Miou-Miou, Jean Lefebvre, Bernard Menez, Henri Guybet Anny Duperey, Maria Pacôme, Patrick Dewaere

7/10

Un film au rythme endiablé ! les premières scènes de courses poursuites sont magnifique et mettent dans le bain immédiatement. Le scénario est intelligemment élaboré et intègre un ensemble varié de séquences avec en fils rouge un cadavre qui bouge de manière constante!!!!
La narration entoure un panel de personnages parfaitement dessinés qui au fil des évènements montrent leurs nature profonde dans une suite de scènes complètement déjanté! l'humour est libre et permet toute les folies. L'excellente qualité de jeu des acteurs est une caractéristique incontournable de ce métrage et les problèmes qui vont les lier les uns aux autres nourrissent et renouvellent l'humour des situations. 7/10




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[jean-michel]

Solomon Kane (2009)

Réalisé par Michael J. Bassett
Avec James Purefoy, Max von Sydow, Pete Postlethwaite

Long-métrage américain . Genre : Fantastique , Action
Durée : 01h44min Année de production : 2009

Un film plaisant, de l'action, des envolés lyriques sur le bien , sur le mal, l'éternel combat pour nos âmes. L'histoire est entrainante même si le pitch n'a rien de nouveau. Les combats sont très bien orchestrés et leur mises en images sont assez spectaculaires pour un non initié comme moi. l'odyssée de notre héros est la ligne à suivre dans ce métrage et grâce à l'interprétation , le récit gagne en force. Leurs vitalités insufflent çà et là des moments agréables. Un univers d'une grande noirceur très bien servi par des effets spéciaux efficaces et par des paysages splendides. La photo ma plu comme le style direct du réalisateur. Un film divertissant pour passer une bonne soirée. 7/10

[jean-michel]

L'Auberge rouge (1951)

Réalisé par Claude Autant-Lara
Avec Fernandel, Francoise Rosay, Marie-Claire Olivia

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h35min Année de production : 1951

Un classique du cinéma Français des années 50 détruit par les attaques injustes de la nouvelle vague qui jugeaient cette production trop bien écrite et pas assez mis en scène. Moi je trouve que ce réalisateur est de talent et représente bien "la qualité Française" de son époque. Je trouve son style très visuel et sa direction d'acteurs est infaillible. Fernandel à une présence certaine et inonde le métrage de son aura. Tout tourne autour de lui et les autres ne font que lui servir de faire valoir. Les scénaristes excellent donnent une vie à tous ces évènements qui sortent d'un fait divers réel. L'humour dans le drame et la caricature des personnages aident au divertissement que ressent le spectateur. Un film de qualité grâce au verbe, à la qualité égale des séquences qui s'enchainent et cerise sur le gâteau , la complainte qui ouvre les débats est magnifiquement chanté par Yves Montand.

7/10

[jean-michel]

Poisson d'Avril (1954)

Réalisé par Gilles Grangier
Avec Bourvil, Annie Cordy, Pierre Dux, louis de funès

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h42min Année de production : 1954

Une petite comédie qui marqua des rencontres professionnelles, Audiard et Grangier s'entendent à merveille et eurent une longue et fructueuse collaboration. C'est Audiard qui poussa Louis de Funès pour le rôle pittoresque du garde-champêtre. Ce fut également la première rencontre entre de Funès et Bourvil. Un film qui ce laisse voir et qui raconte l'histoire d'un homme (Bourvil) qui se retrouve entrainé dans une série de complication vaudevillesques. les acteurs étaient ravis de dire du Audiard qui pourtant ne montra sa patte qu'à quelques occasions ou ses piques font mouche.
Gilles Grangier à la verve vacharde avait une édifiante formule pour Bourvil : " Ce que j'aimais chez André , c'est qu'il était net..." un Bourvil qui joue et s'impose car il n'impose pas, il joue les obscurs , les sans-grade, il a le physique passe-partout de monsieur tout-le-monde , ce qui le rend anodin, inoffensif et sympathique. 6/10

[jean-michel]

Running Man (1987)

Réalisé par Paul Michael Glaser Avec Arnold Schwarzenegger, Maria Conchita Alonso, Yaphet Kotto Long-métrage américain . Genre : Action Durée : 01h41min Année de production : 1987

7/10

Inspiré du roman Running Man de Stephen King (Richard Bachman) (1982) que j'avais beaucoup aimé. Sur le thème de la dénonciation des jeux télévisés, ce métrage développe d'intéressantes séquences d'actions pourvu d'ironie et d'un certains humour morbide. La mise en image est très bien faite et l'ordonnancement des scènes est parfaite. Arnold Schwarzenegger est toujours aussi dépourvu d'expression et son jeu toujours aussi proche de zéro mais tant pis, l'ensemble de ce film est pour moi une démonstration divertissante et pleine de rythme que je suis toujours avec plaisir! 7/10

[francesco34]

J'ai jamais lu le roman de King (ou je m'en souviens pas ), mais il parait que le film est très éloigné du bouquin... éloigné à tel point qu'il a eu un procès pour plagiat par les auteurs du Prix du Danger (film d'Yves Boisset avec Gerard Lanvin) sur le thème d'une chasse à l'homme pour un jeu télé...
Après des années de procédure, les auteurs du Prix du Danger ont gagné le procès, stipulant que Running Man était plus un remake déguisé de leur film qu'une réelle adaptation du roman de King.
A savoir que le Prix du Danger était lui-même l'adaptation (officielle) d'une nouvelle de Sheckley "The prize of peril" de 1960.

En tout cas le film avec Schwarzy j'en garde pas un grand souvenir, mais j'ai toujours beaucoup aimé celui avec Lanvin.