HEAT
10/10
J'annonce la couleur d'entrer, ca va etre tres dur pour moi de faire une critique de HEAT , dur de pas tomber dans un simple dechainement de superlatif de fan-hardcore , un deluge de geekitude , ca peut paraitre l'inverse pour la plupart , mais pour moi c'est le plus dur a faire tent j'aime, j'adore , j'adule mon film . evidement c'est mon prefere , mon number 1 , de loin , de tres loin , il est vraiment a part de tout le reste , mon ideal filmique dans tout sa splendeur et perfection a tout les niveau dans les moindre details .
Tout le monde a un film prefere , et on aime tous les revoir a l'infini , et persos moi avec heat c'est le cas mais un peu pousser a l'extreme , je m'en lasse et m'en lasserai jamais . vue un nombre incalculable de fois, a intervaller reguliere , comme un pelerinage pour revoir ces mecs et cette ambiance qui me manque . e tpis bon meme si j ai jamais besoin d'excuse , ben jel'ai vue qu'une fois en bluray donc ca fait 10 mois maintenant , c'est la bonne occasion ! Mann a bati une mythologie , un univers riche et fouiller, qui grouille de tranche de vie , de detail , touour plus de chose a reperer . j'y prend a chaque fois le meme plaisir , jamais diminuer , au contraire , il s'impose au film de ans de plus en plus comme intouchable mes yeux . chaque image , chaque plan , scnes , tout me cause et me fascine .
Faut dire que Mann a cadenacer ca a outrance ! chaque perso , dialogues , replique , je le connais sur le bout des ongles , mais atrend chaque passage avec la meme exitation .. tout je vous dit , la BO qui allie un score dementiel a des titre de soundtrack choisit judicieusement . La photo unique de spinotti qui rend hommage a ces cadrage et au directive de mann qui crre une atmosphere , une identiter completment hypnotique et le reperage de Mann qui connait par coeur LA et nous emmene dans des coin peu vue et cinema qui transcande la ville en un territoire sauvage . Bon maintenan que j'ai fait pas declaration d'amour qui etait pas une surprise je vais essayer d'en parler objectivement et plus en detail , ou enfait je fait meme pas essayer plutot !
De toute ca filmo , son oeuvr e, heat est le pur bebe de mann , celui qu'il a le plus paufiner et repenser et completer pendant des decenie de recherche , d experiance aquise ..Deja a ces debut dans le monde du court et ces balbutiment au cine au debut des 70's , l'ossature de heat etait deja sur papier et prenait forme dans la tete de mann . Tout commence avec le fait divers en 63 ou le flic de chicago ( ville natal de mann ) chuck adamson traquait le braqueur et hor la loie neil maccauley ( le vrai ) , ca fait la une des journaux de chicago ( surotu quand adamson raconte qu il a pris un cafe avec mcaculay juste avant quil se fassent arreter !! ) pendant des mois , mann est fasciner par cette relation entre le flic tenace et le voyou super pro et leur respect et admirtation mutuel , se sera son ide de depart , il commence a ecrire avec un soucis du detail et du realisme deja bien present . lors des mid-70's mann ecrit et produit pour la tv , toujour dans le monde des flic et des voyous , au debut dans starsky et hutch ( faut bien faire son troue quelque part ) mais cree par la suite sa propre serie tv a laquelle il veut insufler un nouvo style, ultra reaslite , urbain , sec , brutal et authentique , ce sera police story qu il ecrit en collaboration avec adamson justment qu'il est aller denicher .
la adamson et mann se raconte leur vie , et mann puisse pour betonner son script , il est toujour pris sur sa serie et ca meme crre une autre ,miami vice , plus flashy plus dans le ton des 80's , mais toujour la meme obsession , theme et perso .
C'est la que mann se lance , il tourne LA takedown un peu precipitament , pour la tv avec pour but de lancer une nouvelle serie dont se serrai le pilot , il prend pour base son script , mais vue le media , c'est sans grosse ambition , ampleur et budget, ca marchera pas , mais mann n'a pas dit son dernier mot , il continue de bosser sur le scirpt avec adamson car il sent le potentiel . Mann en finit avec la tv et se tourne vers le cine , c'est a cette epoque qu il fait la rencontre avec ed bunker .la nouvelle coqueluche d'hollywood alors, son "no beast so fierce " quil ecrit depuis sa prison fait bcp de bruit ( adapter au cine , straight time de grosbard ) , il ecrit meme des scenar de film ( runaway train qui le fait nominer au oscar ) ..sa connaissance du monde coarceral , du vrai grand banditisme , associer a l'experiance de adamson , et au detail et minutie de man , vont l'ammenr a transformer son truc en une vertable epoper urbain , un polar epic , une saga modern classic . d'ailleur mann remerciera bunker en modelant le perso de Nath ( voigt ) autour de la personaliter et le physique de bunker , en lui rendant ainsi hommage .
le succes du mohicans permet a mann de lancer son film qui lui tient acoeur maintenant que le temp a fait maturer son ecriture et paufiner l'histoire dans ce smoindre recoin , il a acces au plein pouvoir , le studio lui fait confiance ( bon il a toujour eu son final cut , mais la disont qu'ils le laisse faire mumuse comme bon lui semble sans se limiter ) , il aura 60 million , 110 jour de tournage , mann ne veut aucun tournage en studio, tout en vrai location , 95 lieux different , un durer de 2h50 bien necessaire pour coller au plus pres du feeling reel . Pour mettre en vie ce choc de 2 monde, de 2 perso bigger than life ,2 marginaux qui vive selon leur propre principe , il realise sont phantasme ( et le notre par le meme occasion ) , qui de plus a meme que robert de niro et al pacino pour prendre les 2 role .Avec Heat, le cineaste renoue avec le polar melvillien des annes 60 ( une de grosse influance revendiquer de mann avec pecnkipah et huston ) , et brise la volonte des studios de ne produire que des films d'action calibres pour l'ete. Le public, attire par l'etincelant face a face De Niro - Pacino et l'unanimiter des review elogieuse , lui donne finalement raison: les recettes du box-office s'elevent a plus de 187 millions de dollars dans le monde, ce qui en 95 , pour un polar de 2h50 rated R est un super perf !
c'est des legende , une aura ,un respect et une methode de boulot qui ne peuvent que fonctioner avec le coter maniac et obssetionel de mann, sa tombe bien les 2 homme on jamais peu ptrouver un projet ou il pouvait jouer en ensemble , il sont bien trop content et saute sur l occasion , le face a face tent attendue et enfin la , et tiendra toute ces promesse et esperance , ce sera dorenavent dans l'histoire,le flic , le voyous , une chasse et une admiration mutuel qui prend une autre dimnsion avec ces 2acteurs , et pis il y a ce cafe pris en champ contre champ ....pacino dira plus tard que c etati un de ces tournage preferer , qu 'il retournerai avec bob et mann n'importe quand s il le demandait , et heat un des resulta dont il est le plus fier ( insider prouvera l alchimie des 2 homme quelque anne apres avec un trhiller chef d oeuvresque , quand a bob il essaye de rebosser avec mann qui a un projet pour lui mais c est chaud )
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Mann nous decrit les hommes qui entour mccauley comme une communauter d ami de longue date , souder a la vie a la mort , suivant leur code d honneur , le moindre de leur geste est effectuer avec uneminutie et un detail d expert , de la haute precision . C'est pareil du coter de la loie . comme dans un film de guerre avec de chaque cote run bataillon , un terrain a conquir et les colon ( les civil ) au millieu , flagrant lors du shootout apres le braquage , les rues devienne le chanp de bataille , la conquete de l'ouest avec des m16 ..
C'es tpbien plus qu un jeu du chat et la souris , tout les perso son humaniser , aucun manicheisme , la band a maccauley a ces hommes avec leur vies , leurs femmes , leur problem , leur sortie au resto , leur demon interieur , leur coter aimable qui cree une certaine amphatie , de meme que Hannah et ces hommes , tout n'est pas noi et blanc dans le bijou nocturne et bleuter de mann .Heat, c'est assister en permanence a une veritable leçon de mise en scene ou chaque nouvelle projection nous fait decouvrir une multitude de petits details presents a l'écran dans un but bien précis.
Et si la celebre discussion dans un cafe peut etre perçue comme le summum narratif du film (la camera est constamment fixe et se rapproche inexorablement du tres gros plan a chacun des champ / contre-champ), la scene anthologique du braquage en plein centre-ville constituera probablement a jamais le summum en matiere de sequence d'action a base de gunfights en feux croises. Un affrontement armer preced par une tentative de perçage de coffre beaucoup plus subtile, qui trouve la encore une correspondance directe avec le final du Solitaire qui a depuis fait ecole lui aussi (confirmant au passage que Mann s'affirme au fil de ses long-metrages comme un veritable professeur de cinema et chaque commentaire audio est aussi passionnant que les film eu meme )
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Heat c'est du grand cinema d'auteur , rien a dire la dessus , du grand cinema d'action efficasse , majestueux , classe , une pur saga polar et du grand cinema d'acteur aussi .
Man ce paye un directeur de casting tout simplement benit des dieu . nombreux nom de la plaiade de visage connues qui apparaisse pour chque 1er , 2nd ou troisiem role , etait inconnue en 95 , de nos jours on s'emerveille de voir toute ces tete n'apparaitre que pour une poigner de scenes, un flaire indeniable .
De niro , efficasee , froid , calculateur , sans scrupule , mais qui cache un dilemme interieur , il vie selon sa propre dogme , fait confiance a ces hommes , solitaire , obeissant a ces regle rigide , il est entourer par un crew exeptionel , kilmer est la nouvelle star montant a hollywood, il accept heat en plein tournage du batman qui devait faire de lui la grosse star, pour le coup il baisse son salaire , et prend un second role , il se tient en retrai et donne a chris shearlis une sacre epaisseur , son meilleur role , tragique , dechirrant , beau . pareil pour ashley judd , leur relation est super credible , tout le monde joue superbement , mann sait diriger ces acteru poru en extraire le meilleur . Kevin gage vient en ajout de denriere minute , son waingro hante tout le film . Sizemore c'est de l'homme de main de luxe ca , belle intensiter de regard . pis y trejo qui traine toujour quand on parle de prsion et gangster . il sont aider par un jon voigt qui copycat ed bunker donc et tom noonan toujour aussi inquietant et souverain . Dennis heysbert qui vient juste pour faire le chauffeur de le dernier gros casse reussit lui aussi en 2 scnes a donner une epaisseur et un interet a son perso .
De l 'autre coter on a pacino en flic tenace , qui fait passer son boulot devant sa famille, accros a la coke ( c'etait les indication de mann mais pas clairment montrer a l'ecran , d'ou les explosion de voix d'al ) , il est bien entourer aussi , wes studi laisse tomber le tomahawk pour le costard et le shotgun , transition reussit . ted levine , tout le monde le prendrais dans son equipe si on devait faire un shootout ! mykelti williamson complete les rang .
Pacino a aussi droit a ces passages famillaux qui sente bon le vecut , sa relation avec diane venora et natalie portman est loin des cliches et des pathos des femme de flics .
En plus de ce festival d'acteur qui s'en donne a coeur joie , on repere aussi un william fichtner parfait en banquier depasser par les evenement , son bodyguard est lui personnifie rpar un henry rollins qui vient dir ebonjour . Hank hazaria se fait remonter par le lt hanna lors d'une scnes memorable . jemery piven a lui droit a une bonne petite sequence ou il recoue kilmer .
la tension emotionel que ces acteur cree est magnifique lors de la description de leur relation , leur interaction dans ce microcosme est le fil conducteur et c'est un regal .
les deux clan voix leur vie sentimental tributaire du metier qu ils on choisit et qui est leur veritable amour respectifs .Heat c'est le paradoxe des affinites qui se cree entre maccauley et hannah , le fameux face a face autour du cafe est evidement la pierre angulaire de cette edifice , le dialogues , le jeu des facies et intonation , le choix des mot et leur siginification , c'est vraiment parfait et subjuge a chaque fois .
entre toute ces scenes intimiste , on a droit a un paquet de scenes tout aussi culte et techniquement maitriser qui laisse sans voix .
l'approche hautement photogenique de Mann confère a LA. une dimension proche de l'onirisme. Une approche renforcer par le dernier point artistique de ce long-metrage : la musique. epauler par toute une ribambelle d'interpretes / compositeurs de talent allant du Kronos Quartet jusqu'a Brian Eno en passant par Moby ou encore Lisa Gerrard, les moindres notes des partitions d'Elliot Goldenthal demultiplie le pouvoir des images bien au-dela du simple visionnage du film l'ecoute de la B.O, seule, suffit a se rememorer avec exactitude les moindres passages, ce qui est loin d'être le cas de toutes les B.O. de film.
l'intro dans la meme station de metro ou fini collateral , les preparatif du braquage du fourgon blinde. kilmer prend ces explosif , deniro vole l'ambulance , rien laisser au hazard , c'est calculer , pro . Sizemore vien chercher la recrue waingro et hop , on attend , chronometrer le fourgon ... la scnes qui suit est toujour aussi bandante , le look des masque de hockey terrible, les ordre son direct . on connait la suite . l'enquete sera aussi minutieuse du coter de Hannah . il y aura un autre braquage qui tournera court apres que la planque des flics soit reperer . un echange d'argent avec les homme de main de Van sant et deniro sur un parkign qui finira mal avec un kilmer en soutient sniper excellent . tout ces moment mene a une tension constament croissante qui va exploser lors du fameux gros casse de la banque qui es tpas passer loin de se passer sans accro . Le braquage en lui meme est etourdissant , le choix de la BO , le placement des perso ..a l'exterieur le deploiement de la team pacino suivit a la steadycam qui colle au plus pres . et la c'est ahurrisant , la guerre eclate en plein rue du quartier boursier de LA en plein jour . ca part dans tout les sens , enorme boulot sur le son avec munition reel mais sans poudre pour avoir un vrai echo , sa recharge , se met a couvert, des reaction d'homme dans des situation extreme .
tout le cast a subit l'entrainement d'andy mcnab , ex swat et navy seals qui a operer comme expert en combat raprocher , guerrila urbaine et sabotage tactic . on les sent concerner et focus . les salves de munition , les cadre realiste et le carnage font qu a droit a un sommet de mise en scnes et d'intensiter au coeur d'un film ou le stress et la tension sont de partout .
L'issue du hold-up rater aura des repercution pour tout les persos du film , tragique , dechirant , des choix s'impose , et tout prend un sens .
A la fois transcender et decomposes par des moments d’infinie tendresse, Mann ecrivit, apres quelques annes de recherche sur le terrain et donc toute ces rencontre avec ces fameux conseiler , un scenario en tous points exceptionnel qui est mit en image et interpreter avec autant de maestria , c'est donc logique que le resultat soit tout bonnement parfait . Une apret stylistique qui depuis a fait la marque du cineaste, de smoment de lyrisme a la puissance rare , une densiter ambitieuse et prolixe, et ce genie d’alchimiste qui associe avec autant de reussite le realisme au romantisme, le documentaire au fictionnel hollywoodien, et la temporisation a l’action brute. Plus qu’un simple remake de son telefilm L.A. Takedown donc, bien plus encore que la continuation d’un univers decouvert dansThief , Heat represente a la fois la somme du cinema de Melville et de Huston ( et sam the man ) , et la matrice du cinema realiste contemporain.
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