4.5/10
Memoirs of a Geisha de Rob Marshall - 2005
Pas si nul que ça pour un film de Rob Marshall ( responsable de l'horrible étron filmique qu'est Chicago mais pas que, sa filmo entière est une filmographie de la honte ), alors bien entendu on se retrouve devant le Japon pour les nuls et un truc bien mielleux mais ça se laisse suivre et me suis même pas trop emmerdé alors que ça dépasse les 2 heures ( dans le même genre d'histoire j'avais trouver
La Couleur Pourpre terriblement chiante, comme quoi c'est mieux d'avoir Gong Li et Zhang Ziyi que Whoopi Goldberg).
Alors bon point tout le monde parle anglais sans accent ( ça fait pas style certains parlent japonais sans raison, ce qui est vraiment encore plus ridicule ), bien entendu voir un film de Geisha se déroulant au Japon et où tout le monde parle anglais ça déstabilise ( enfin pas le public cible du film, Clint et Gibson ont prouvé qu'on peut faire des films ricain tourné en langue étrangère à la même époque). Mais franchement la polémique de l'époque des 3 actrices chinoises prisent pour jouer des Geisha est compréhensible ( ça va au delà d'apriori raciste où a été amené bassement le débat comme toujours ), ça fait un peu bein on prend les asiatiques les plus bankable et tant pis si elles sont pas japonaises le public verra pas la différence mais mine de rien le jeu d'une Japonaise et d'une Chinoise c'est pas vraiment la même, alors même si Ziyi s'en sort honorablement jamais elle ne sera une Meiki Kaji ( exemple au pif bien entendu ), Michelle Yeoh est déjà plus convaincante, sa classe naturelle aidant et son rôle de sage lui va à merveille, Gong Li à elle le rôle facile de super garce sulfureuse où elle en fait des tonnes, son perso est assez mal écrit.
Sinon pour un film de Geisha c'est vraiment édulcoré : le sexe ? on en parle a travers une métaphore foireuse où la chatte devient une grotte et le pénis une aiguille, le pouvoir sexuel des geisha n'est jamais abordé, en plus d'être le Japon pour les nuls, c'est le Japon pour les nuls pudique, au final on retient qu'être Geisha c'est cool quand même car à la fin c'est l'amour qui gagne, on dirait Princesse Sarah au Japon.
L'utilisation sans cesse de la voix off par contre c'est un bon aveu de faiblesse, le mec ne sachant pas trop comment nous montrer tout ça par l'image du coup on a des surexplications de mec sans talent, de mec qui fait Chicago quoi.
Pas de doute la thune est à l'écran ( 85 millions quand même ) : les décors sont très beaux ( entièrement reconstitué à LA ), les costumes magnifique et la photo très réussie ( bien mise en valeur par de très beaux éclairages ), ça fait pas toc, on se croirait au Japon ( alors qu'on est en studio ).
La réalisation académique de Marshall ne plombe pas le film, avec Spielberg prévu au départ on aurait eu le même film mais la réalisation aurait eu plus de gueule mais on aurait surement eu aussi beaucoup plus de pathos mais au on aurait eu encore moins de sexe, déjà que là pour un film avec de Geisha y autant de sexe que dans Barbie.
Dans les seconds rôles on a tous les asiatiques d'Hollywood : Mako, Cary-Hiroyuki Tagawa et le nouveau venu à l'époque Ken Watanabe (qui à part dans le Dernier Samourai n'aura jamais vraiment eu de role à la hauteur de son talent à Hollywod) mais on retrouve aussi Kenneth Tsang ( oui oui le Kenneth Tsang du
Killer ), la jeune actrice au yeux bleu est vraiment convaincante.
Le score de Williams quand on a vu plus de 2 films Japonais de Gosha bein ( un exemple parmi tant d'autre ) on le trouve à chier.
Du drama formaté pas spécialement désagréable mais terriblement convenu.