[nicofromtheblock] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Kevin Smith c'est toujours gage d'une BO qui assure.

[Heatmann]

un jour cop out sera reconnue , jusque la , seul les "vrai " sauront l'apprecier grandement en meme temp ca aide de kiffer les buddy movie tres 80's et d'adorer le flic de beverly hills et leathal weapon

[nicofromtheblock]

THE CRAZIES
Breck Eisner - 2010
5/10

Faire le remake d'un film d'horreur des années 70 est devenu un phénomène de mode ! Après La colline a des yeux, Zombie et La dernière maison sur la gauche, c'est au tour de La nuit des fous vivants de George Romero d'être remaké. Mais n'ayant pas vu l'original, je ne pourrai pas faire de comparaison. En tout cas, après le récent Infectés, le genre semble de nouveau en vogue ...

Voici donc le pitch : Alors qu'un mal étrange semble s'emparer progressivement des habitants d'une petite ville du fin fond des États-Unis, l'armée commence à débarquer en masse. Le shériff va alors essayer de fuir avec sa femme enceinte, son adjoint et une jeune fille qui travaillait avec sa femme. Dans cette ville fantôme, ils vont devoir se méfier des infectés mais aussi des soldats venus nettoyer le périmètre ...

On a affaire à un petit "survival" très classique. Le seul problème, c'est que pour des gens qui essayent de survivre, j'ai trouvé qu'ils tournaient un petit peu en rond inutilement ! Et vas-y qu'on va se promener en ville quitte à se faire choper par l'armée, et puis on va faire un tour chez le petit-ami de la jeune pour voir s'il est en vie et enfin on repasse chez nous pour chercher la voiture. Ça donne vraiment l'impression que le scénario est tiré en longueur de façon très artificielle.

Et puis ce ne sont pas les seuls éléments discutables. Pourquoi les soldats viennent faire le ménage au risque d'être infectés si c'est pour finir le travail à la bombe A ??? D'ailleurs, il faudra m'expliquer ce final avec le couple qui fait un petit tonneau avec le camion et qui sort indemne pour regarder le joli champignon ! Le film est bourré d'incohérences qui font qu'on a vraiment du mal à rester dans l'histoire. Je serais curieux de voir le film original car ici, on a l'impression qu'ils ont brodé le scénario pour tenir 1h30.

Niveau ambiance, c'est plus réussi que sur Infectés. Il y a une vraie paranoïa qui se met en place mais il y a aussi de vrais problèmes de rythme. C'est inévitable quand on brasse du vent ... Quant au destin des personnages, on finit par ne plus trop s'y intéresser. C'est dommage car la première demie-heure de film est plutôt réussie (jusqu'à ce qu'ils se retrouvent à l'hôpital militaire en fait). Pour ce qui est de la mise en scène, ça n'a rien d'extraordinaire. En même temps, venant du réalisateur de Sahara, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. Et c'est la même chose pour la photographie : elle n'est pas trop mal mais Maxime Alexandre avait fait mieux sur La colline a des yeux d'Alexandre Aja.

Enfin, le casting n'est pas non plus génial. Timothy Olyphant fait un shériff plutôt crédible mais ça n'est clairement pas un grand acteur. Je préfère le voir dans des seconds rôles que dans les rôles principaux. Radha Mitchell s'en sort bien mais elle était quand même meilleure dans Silent Hill. Et le fait que son personnage soit enceinte est totalement sous exploité ! C'est juste une excuse pour dire qu'elle a de la température quand l'armée recherche les contaminés. Elle gambade comme si de rien n'était et elle n'a aucun symptôme de sa grossesse ... Joe Anderson est celui qui s'en sort le mieux en adjoint du shériff. Son personnage reste ambigu pendant toute la deuxième moitié du film. Enfin le rôle de Danielle Panabaker est survolé mais ça n'est pas trop grave vu le talent de l'actrice. Je lui préfère sa sœur Kay.

Au final, Breck Eisner nous livre un film de genre assez bancal qui aurait méritait un scénario un peu plus solide. En fait, l'idéal aurait été de mixer le scénario d'Infectés avec l'ambiance de celui-ci et on aurait peut-être obtenu un résultat honorable. Disons que ça se laisse regarder mais c'est loin d'être inoubliable. Et dire que le réalisateur travaille sur les remakes de Chromosome 3 de Cronenberg et de New York 97 de Carpenter.

[francesco34]

un jour cop out sera reconnue , jusque la , seul les "vrai " sauront l'apprecier grandement en meme temp ca aide de kiffer les buddy movie tres 80's et d'adorer le flic de beverly hills et leathal weapon

Bah on peut aussi aimer le flic de Beverly Hills et l'arme fatale et trouver ce Cops Out très mauvais...
Mais je serais plus qu'étonné que celui-là atteigne un jour la notoriété de ses illustres modèles... D'ailleurs ceux là étaient des hits au box office alors que Cops Out a été un bide.

[Moviewar]

LE CAMÉLÉON
Jean-Paul Salomé - 2010
4/10

Malgré une filmo variant entre le moyen (Les femmes de l'ombre) et le mauvais (Belphégor, Arsène Lupin), la bande annonce du nouveau film de Jean-Paul Salomé m'avait laissé entrevoir un espoir. Malheureusement, comme à son habitude, le réalisateur est incapable de tenir l'intérêt du spectateur sur un film entier. C'est bien dommage !

Cette histoire, adaptée d'une histoire vraie, raconte la vie d'un jeune homme devenu expert en usurpation d'identité. Il déplace de ville en ville à la recherche de personnes disparues à qui il pourrait voler l'identité. Lorsqu'il découvre cette famille de Louisiane dont le fils a disparu depuis plusieurs années, il trouve là une bonne occasion de se créer une famille de substitution. Mais cette famille semble cacher un secret et un agent du FBI est bien décidé à le démasquer ...

La première demie-heure est plutôt réussie. On suit le personnage dans son cheminement et on découvre sa façon de procéder ainsi que les premiers contacts avec la famille. Et dès le début, le réalisateur arrive à mettre en place une atmosphère étrange comme si chacun avait des secrets à cacher. Mais rapidement, le film se met à tourner à vide. L'ambiance a beau être réussie, on devine assez vite les tenants et les aboutissants et du coup, le film perd complètement de son intérêt. De plus, l'enquête de l'agent du FBI ne sera jamais résolu alors qu'on nous donne tous les éléments pour la résoudre ... Il faut qu'elle change de métier la pauvre !

L'autre point qui m'a gêné est la narration alternée sur 2 périodes différentes. Je n'ai pas compris l'intérêt d'un tel montage ... D'un côté, on suit la vie de ce jeune homme et de cette famille surveillés par l'agent du FBI et d'un autre, on suit encore l'agent du FBI mais cette fois-ci quelques années après alors qu'elle semble toujours obsédée par cette histoire qu'elle n'a jamais résolue. La mise en parallèle des 2 époques n'apporte strictement rien à l'histoire et a plutôt tendance à nous endormir.

Pour ce qui est du casting, il est plutôt réussi dans l'ensemble. Marc André Grondin confirme qu'il est un très bon acteur même si par moments, il surjoue un peu les comportements de son personnage (surtout les réactions post-traumatiques qui sonnent fausses). Ellen Barkin est également inspirée par son rôle de mère droguée. Mais ça n'est pas une surprise : c'est une excellente actrice dont les interprétations sont malheureusement passées inapperçues (il suffit de la voir dans Sea of love). Nick Stahl, quant à lui, nous fait du sous- Bully dans le rôle du frère au comportement instable. Il est bon dans ce genre de rôle mais il joue un peu trop dans la facilité. Quant à Emilie De Ravin, on ne la voit pas beaucoup mais c'est tant mieux vu ses qualités d'actrice ... Enfin, Famke Janssen fait le minimum syndical dans le rôle de l'agent du FBI. On l'a déjà vu plus inspirée que ça ! Dommage que les motivations de son personnage ne soient pas d'avantage développées.

Au final, malgré une ambiance intéressante, ce film manque sérieusement de rythme et on a vite fait de s'ennuyer devant ce thriller sans surprise qui s'attarde surtout sur l'étude de caractère des personnages. Vite vu, vite oublié, ce film n'aura pas marqué ma mémoire ...

[nicofromtheblock]

HOT TUB TIME MACHINE
Steve Pink - 2010
6/10

J'attendais beaucoup de ce film. Le concept qui consiste à voyager dans le temps grâce à un jacuzzi s'annonçait bien fendard et même s'il y a des trucs bien sympa, je reste quand même un poil déçu. En même temps, le réalisateur n'a que le film Accepted à son actif qui est sympa mais sans plus. Pour trouver un digne successeur à Retour vers le futur, il faudra encore attendre ...

On suit donc ici 3 amis un peu losers qui regrettent la tournure qu'ont pris leurs vies et qui décident de partir en week-end à Kodiak Valley avec le neveu de l'un d'entre eux en souvenir du bon vieux temps. Mais en arrivant sur place, ils découvrent que le lieu a été déserté avec les années. Lorsqu'ils décident de profiter de leur jacuzzi, ils ne se doutent pas de ce qui les attendent ...

Sur le principe du voyage temporel, le film nous replonge dans les années 80 avec pas mal d'humour mais c'est dommage que les personnages se retrouvent dans leur propre peau jeunes plutôt que d'interagir de façon extérieure sur leur propre destin ... Du coup la présence du neveu est un peu bizarre puisqu'il n'est pas encore né à cette époque. Les scénaristes auraient mieux fait de suivre le modèle de Retour vers le futur qui marchait parfaitement. D'ailleurs, on ne comprend pas pourquoi il n'y en a qu'un seul qui décide de rester à la fin alors qu'ils pourraient tous les 3 revivre leur vie à leur guise ...

Côté humour, tous les clichés des années 80 sont mis en avant : les tenues vestimentaires, les coupes de cheveux, la musique, ... On s'y croirait vraiment ! Malheureusement, le film manque de subtilité dans son écriture et à part les éléments visuels, les références aux années 80 restent trop peu nombreuses à mon goût. J'ai quand même beaucoup aimé le clin d'œil à Sixteen candles quand John Cusack et Lizzy Caplan discutent sur le comptoir. J'aurais aimé voir plus de références subtiles de ce genre. Quant à l'interaction entre les éléments passés et futurs, elle est assez limitée ! L'histoire des paris sur le match de foot US et le coup de l'écureuil sont un peu bidon. Ce qui passe le mieux, c'est la façon qu'a John Cusack d'essayer de changer son destin avec sa copine de l'époque. Et puis, toute l'histoire autour du bras de Crispin Glover et la scène sur les Black Eyed Peas sont bien fun également. Mais ça reste assez peu aux vues du potentiel qu'il y avait.

Niveau casting, les choix n'était peut-être pas les meilleurs également ... Même si c'était une bonne idée de prendre John Cusack en référence à ses débuts dans les teen-movies des années 80, j'aurais bien vu Paul Rudd dans le rôle principal du beau gosse. De même, je ne suis pas un grand fan de Craig Robinson que je trouve assez peu marrant. Chris Rock aurait été un choix bien plus judicieux ! Quant à Clark Duke, il a la gueule de l'emploi en jeune geek mal dans sa peau mais c'est quand même loin de valoir Jonah Hill et son humour communicatif ... Seul Rob Corddry s'en tire vraiment bien dans un rôle bien caricatural. Par contre, je n'ai rien à dire sur le casting féminin : Lyndsy Fonseca et Lizzy Caplan jouent parfaitement de leur charme. Collette Wolfe prouve qu'elle joue parfaitement la blonde de service (comme dans la série 100 questions). Et en bonus, on a même Jessica Paré et Crystal Lowe qui nous font part de leurs atouts !

Au final, on a affaire à une petite comédie plutôt sympa mais qui n'atteint jamais le potentiel que l'on espérait. On est loin de la réussite de la nouvelle vague de la comédie US. Je me dis qu'entre les mains de la bande à Judd Apatow, ce film aurait pu être génial ... A découvrir malgré tout.

[Scalp]

Entre les mains de la bande à Appatow le film aurait durer 2h30

[Riton]

C'pas faux ça

[nicofromtheblock]

DIRTY DIARIES
12 réalisatrices - 2009
3/10

Attention ! Film interdit aux moins de 18 ans !

Documentariste et cinéaste suédoise, Mia Engberg s'est lancé dans ce projet de courts-métrages sur la pornographie vue par les femmes suite à la réalisation d'un petit court-métrage avec son téléphone portable : Come together. C'est à partir de là que le projet est parti : 12 réalisatrices et 3 règles (filmer avec un téléphone portable, les acteurs doivent être majeurs et consentants, les films doivent faire moins de 15min). Est-ce suffisant pour obtenir un résultat qui tient la route ? That's the question !

On assiste donc à une série de 12 courts-métrages sans aucun lien entre eux si ce n'est le thème de la pornographie au sens plus ou moins stricte du terme. Le premier problème du concept vient de sa première règle : filmer avec un téléphone portable ... Pour une diffusion sur Youtube, ça peut passer mais sur grand écran, c'est assez insupportable à regarder ! On a forcément une qualité d'image des plus dégueulasse. Je pense qu'en caméra DV, ça serait déjà passé un peu mieux.

Ensuite, il faut avouer qu'il n'y a pas grand chose à sauver dans ces 12 courts-métrages. On a bien Skin d'Elin Magnusson qui dégage une certaine sensualité : un couple entièrement recouvert de combinaisons en élasthanne se caressent puis se libèrent progressivement de cette seconde peau. Dommage que le court-métrage soit ponctué par quelques gros plans de pénis et de pubis qui gâche un peu le charme de l'ensemble. Il y a également le petit film d'animation Dildoman qui est assez marrant : un pervers qui se masturbe en matant de jolies filles finit comme godemiché pour une géante. Enfin, Body contact a une approche intéressante. Ce court-métrage est sous forme de docu-fiction : 2 femmes draguent un mec sur internet et lui proposent de passer chez elles puis quand il débarque, elles filment ses ébats avec l'une d'entre elles. Le ton est plutôt sarcastique et ça fait sourire ...

Après, les autres courts-métrages varient du moyen au très mauvais. Come together (qui est donc le court-métrage à l'origine du projet) consiste à filmer le visage de femmes en train de se masturber ... dans le genre, le site "Beautiful agony" propose des vidéos bien plus réussies ! Flasher girl on tour suit les péripéties d'une jeune exhibitionniste suédoise qui débarque à Paris : c'est marrant 2 minutes mais ça devient rapidement redondant. Fruitcake est un montage expérimental qui alterne des gros plans sur l'anatomie féminine et des images de fruits ou de fleurs afin de mettre en avant certaines similitudes entre les 2. Pas de quoi s'extasier ! Phone fuck suit une fille qui fait l'amour au téléphone avec son mec tout en se caressant : bonjour l'originalité ! Dans For the liberation of men, on voit un mec déguisé en femme qui fait un strip-tease devant une vieille de 80 ans ... No comment. Quant à Night time et On your back woman, je ne me souviens même plus de quoi ça parlait. La palme de la nullité revient ex-æquo à Red like cherry et Authority. Le premier est totalement illisible tellement c'est filmé à l'arrache : gros plans, flous, tremblements, ... On voit juste que c'est une femme qui court sur une plage puis qui prend sa douche. Quant au second, il est d'un mauvais goût total : on suit une jeune femme qui fait des graffitis dans un entrepôt mais elle se fait chopper par une femme flic qui la menotte avant de la goder avec sa matraque puis elle libère la jeune femme qui gode la flic à son tour ... WTF !!!

Au final, je suis resté jusqu'à la fin en me disant qu'il y aurait peut-être quelque chose à sauver de ce film mais malheureusement, les derniers étaient encore pire que les premiers. Je me disais que le thème de la pornographie vue par les femmes donnerait un résultat sensuel et charnel mais rien de tout cela. Franchement, je préfère revoir Destricted ou X-femmes qui, sans être particulièrement réussis, sont quand même bien mieux.

[Kakemono]

Franchement, je préfère revoir Destricted ou X-femmes qui, sans être particulièrement réussis, sont quand même bien mieux.[/justify]

Pas vu X-Femmes, mais j'ai trouvé Destricted très inégal. J'ai bien aimé les segments de Marina Abramovic (Balkan Erotic Epic, plutôt), Larry Clark (Impaled, surtout le début pour le casting), Marco Brambilla (Sync) etc... Mais d'autres carrément foireux comme ceux de Sam Taylor Wood (Death Valley) ou Matthew Barney (Hoist). Difficile de faire un film collectif en gardant une même qualité.

Ce Dirty Diaries me tente quand même, je le verrais surement en vidéo.

[Dunandan]

POLICE FÉDÉRALE LOS ANGELES
William Friedkin - 1985
8/10

Ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas revu cet excellent film de William Friedkin ! C'est donc avec un grand plaisir que j'ai redécouvert ce polar urbain par le maitre du genre. Parce qu'entre French connection, Cruising et celui-ci, le réalisateur nous a livré quelques uns des meilleurs polars des années 70-80.

Dans ce film, on suit un agent fédéral qui, suite à la mort de son coéquipier, va se lancer à la poursuite d'un trafiquant de faux billets responsable du meurtre de celui-ci. Alors qu'il est prêt à tout pour arriver à ses fins, son nouveau coéquipier va essayer de le garder dans le droit chemin. Mais dans cet univers corrompu, il est difficile de garder les mains propres quand on essaye de faire le ménage ...

Dans le rôle de ce flic charismatique, William Petersen est parfait. Malgré un bon fond, il est prêt à tout pour venger la mort de son coéquipier et ami et on sent au fur et à mesure que le film avance que ses méthodes deviennent quelque peu discutables. Il traite son indic comme de la merde et profite même d'elle en nature, il est prêt à voler de l'argent à des trafiquants pour les besoins de sa propre enquête, il met en danger sa vie et celle de son coéquipier en se mettant en marge du système. Il faut dire que face à lui, il y a un sacré bâtard en la personne de Willem Dafoe ! Ce trafiquant de de fausse monnaie ne se fixe aucune limite : il s'est créé son petit réseau avec avocat à l'appui et il peut faire ce qu'il veut sans se faire inquiéter ...

Le scénario est particulièrement bien ficelé et on reste immergé dans le film suivant l'évolution du personnage qui va inévitablement vers la catastrophe. D'ailleurs, le coup du trafiquant de drogue qui se trouve être un agent des stups infiltré est une excellente idée qui annonce le point de non retour atteint par le héros. A partir de ce moment-là, même s'il voulait revenir en arrière, il ne pourrait pas ... Il est aussi intéressant de voir la loyauté des flics entre eux : William Petersen et son coéquipier étaient des amis de longue date donc c'est normal qu'il mette un point d'honneur à le venger mais son nouveau coéquipier semble prendre du recul par rapport à ce qu'il fait, ce qui ne l'empêche pas de le couvrir quand il le faut.

La mise en scène de William Friedkin est maitrisée et efficace, comme à son habitude. Le film ne souffre d'aucun problème de rythme et les 2 heures de film passent comme une lettre à la poste. De plus, on y retrouve la traditionnelle course-poursuite en voiture qui est presque devenu sa marque de fabrique. Après celle de French connection, il signe une nouvelle scène devenue classique et dont James Gray s'est inspiré sur La nuit nous appartient. Enfin, niveau violence, le réalisateur n'y va pas avec des pincettes : les scènes sont assez peu nombreuses mais sont toujours très explicites. Il suffit de voir ces plans de "head shot" bien barbares !

Niveau interprétation, William Petersen est aux antipodes de son personnage de Gil Grissom dans CSI : il joue un flic expérimenté mais qui a le sang chaud et qui ne lésine pas sur les moyens pour arriver à ses fins. De son côté, Willem Dafoe joue un personnage ambigu à l'âme d'artiste maudit (on le voit bruler une de ses œuvres au début). De plus, il semble vivre une relation assez particulière avec sa compagne qui semble lesbienne ... compagne interprétée par la charmante Debra Feuer. Dans les seconds rôles, on retrouve John Pankow dans le rôle du nouveau coéquipier du héros. Son personnage aurait pu être un peu plus développé mais la toute dernière scène révèle une nouvelle facette de sa personnalité. John Turturro et Dean Stockwell tiennent également des seconds rôles intéressants. Tout en se concentrant sur ses personnages principaux, le réalisateur dépeint tout de même une jolie galerie de portraits.

Au final, avec ce film, William Friedkin signe l'un des polars les plus marquants des années 80. Sa maitrise se ressent d'un bout à l'autre du métrage. Et en plus, il offre son meilleur rôle à William Petersen. Un classique qu'il fortement conseillé d'avoir vu !

[Scalp]

Fucking Movie que je revois toujours avec plaisir, le seul bémol que j'ai c'est sur Dafoe que je trouve pas spécialement bon ici.

[Heatmann]

le parfum urbain du polar comme je l'aime merci Friedkin

[zack_]

Dirty diaries de 12 réalisatrices 3/10

Ta note vole pas haut mais chaque description que tu nous expose sur chaque court me donne bien envie - en tout cas tu nous pond des pitch qui interpelle

un pervers qui se masturbe en matant de jolies filles finit comme godemiché pour une géante.

Ma curiosité grandit

Ce Dirty Diaries me tente quand même, je le verrais surement en vidéo.

[nicofromtheblock]

Bilan du mois de Juillet

36 films vus (20 au cinéma - 13 en DVD - 1 en BR - 1 en DivX - 1 à la TV)

Moyenne : 6,04/10

Classement par pays :

USA : 23
France : 6
Suède : 3
Angleterre : 2
Chine : 1
Italie : 1



Film du mois




Coups de cœur du mois




Films découverts (29 films)

- Splice - Vincenzo Natali [Ciné, VF] 7/10
- Cop out - Kevin Smith [Ciné, VF] 6,5/10
- The crazies - Breck Eisner [DVD, VOST] 5/10
- The chameleon - Jean-Paul Salomé [Ciné, VOST] 4/10
- Hot tub time machine - Steve Pink [DVD, VF] 6/10
- Dirty diaries - Mia Engberg, Elin Magnusson, Pella Kâgerman, ... [Ciné, VOST] 3/10
- Flickan som lekte med elden - Daniel Alfredson [Ciné, VF] 6/10
- Anchorman : The legend of Ron Burgundy - Adam McKay [DVD, VOST] 7/10
- Wild target - Jonathan Lynn [Ciné, VOST] 6,5/10
- Tournée - Mathieu Amalric [Ciné, VOST] 7/10
- The Twilight saga : Eclipse - David Slade [Ciné, VF] 5,5/10
- 100 women - Michael Davis [DVD, VOST] 4/10
- Pump up the volume - Allan Moyle [DVD, VOST] 6,5/10
- Moon - Duncan Jones [BR, VOST] 7/10
- Predators - Nimród Antal [Ciné, VF] 5,5/10
- Toy story 3 - Lee Unkrich [Ciné, VF] 8/10
- L'autre monde - Gilles Marchand [Ciné, VF] 5,5/10
- Tamara Drewe - Stephen Frears [Ciné, VOST] 7/10
- Repo men - Miguel Sapochnik [DVD, VOST] 6,5/10
- La vie sauvage des animaux domestiques - Dominique Garing & Frédéric Goupil [Ciné, VF] 4,5/10
- Inception - Christopher Nolan [Ciné, VOST] 8,5/10
- One-eyed monster - Adam Fields [DivX, VOST] 5/10
- The losers - Sylvain White [DVD, VOST] 6,5/10
- Youth in revolt - Miguel Arteta [DVD, VOST] 7/10
- Mine vaganti - Ferzan Ozpetek [Ciné, VOST] 6/10
- Nanjing ! Nanjing ! - Lu Chuan [Ciné, VOST] 7/10
- Knight & day - James Mangold [Ciné, VOST] 4,5/10
- Luftslottet som sprängdes - Daniel Alfredson [Ciné, VOST] 5,5/10
- The fourth kind - Olatunde Osunsanmi [Ciné, VOST] 2,5/10

Films revus (7 films)

- To live and die in L.A. - William Friedkin [DVD, VOST] 8/10
- Twilight - Catherine Hardwicke [DVD, VO] 5,5/10
- The Twilight saga : New moon - Chris Weitz [DVD, VOST] 6/10
- Dog pound - Kim Chapiron [Ciné, VOST] 8/10
- Arachnophobia - Frank Marshall [DVD, VOST] 6/10
- Bandslam - Todd Graff [DVD, VOST] 7,5/10
- Ma vie en l'air - Rémi Bezançon [TV, VF] 6/10

Séries

- Community 1x09 à 1x25
- The IT crowd 4x01 à 4x04
- 100 questions 1x01 à 1x06

Beauté du mois

Emily Blunt (Wild target)

Louise Bourgoin (L'autre monde)



Erinn Bartlett (100 women)



Portia Doubleday (Youth in revolt)


Entourée ici d'Ashley Greene et Vanessa Hudgens

Noomi Rapace (Millénium 2 & 3)



Nicole Grimaudo (Mine vaganti)