Modérateur: Alegas
jean-michel a écrit: parfait!! j'espère que je réussirais aussi bien que avec celle de blackula!!
OorO75 a écrit:jean-michel a écrit: parfait!! j'espère que je réussirais aussi bien que avec celle de blackula!!
Clair !
En fin de compte j'ai pu un peu jouer et les captures étaient vraiment sympa.
The Swimmer
de Frank Perry (1968)
Sorti de nulle part, un homme, vétu d'un simple maillot de bain, plonge dans une piscine (question). Il s'agit en réalité de celle de ses amis qu'il retrouve après s'être longuement absenté. Lors de la discussion qui s'ensuit, il s'aperçoit que le chemin qui le sépare de sa maison est parsemé de piscines. Il décide alors de rentrer chez lui en plongeant dans chacune d'elles. Mais le chemin, apparemment simple, sera révèlera être une véritable introspection du héros. Film étrange, le rôle titre est tenu par un Burt Lancaster formidable (indice 2), pour qui le projet tenait particulièrmeent à coeur, et ça se voit.
Groucho Marx
Murder à la Mod (Murder à la Mod)
de Brian De Palma (1968)
C’est logique, j’a commence avec du De Palma, je termine avec du De Palma, mais pas forcément le plus courant, en l’occurrence son deuxième long métrage. Financé pour la moitié par un producteur à qui on avait promis un film érotique, Murder a la Mod est un film à part : divisé en trois parties, il raconte le meurtre d’une actrice (Question) sous trois points de vue différents. Le premier est celui de la victime, servi par de longs travellings. Le second reprend l’histoire depuis le début façon Hitchcock, déjà (Indice 1), tandis que le troisième montre le meurtre du point de vue de l’assassin, campé par William Finlay (Indice 2), sur un ton plus burlesque, avec montage resserré et accélérés à la clé. Un film à la fois expérimental et ludique, qui laisse deviner une partie de l’ouvre à venir. Sorti en double programme avec ‘Secret Cinema’ de Paul Bartel, il resta quinze jours à l’affiche avant de disparaître. Je l’ai découvert pour ma part lors de la rétrospective de Beaubourg, apparemment dans la copie personnelle de De Palma prêtée pour l’occasion. Heureusement, grâce à un petit miracle éditorial, ce film étonnant est aujourd’hui visible en DVD.
Disponible en DVD Zone 1 sans sous-titres.
Swan
Lilya 4-Ever (Lilja 4-Ever)
de Lukas Moodysson (2002)
Décidement aprés C.R.A.Z.Y, c'est la semaine des films qui m'ont pris par surprise (non Denis pas dans ce sens là...). Et forcément dans ces cas là, le choc n'en est que plus grand. Lukas Moodysson touché par la grâce, livre un film magnifique malgré un sujet des plus déprimants. En abordant de manière poétique la déchéance de Lilja, Moodysson sort du créneau film dépressif dans lequel il aurait pu tomber. Il nous embarque avec lui à la suite de cette frêle jeune fille, aveuglée par son envie de réussite à l'Ouest, Ouest qui ne s'avère qu'un miroir aux alouettes. Tout cela donne une force inattendue au film qui emmene aux portes de l'enfer.
Moodysson connait aussi ses classiques, rendant un hommage discret au Hitchcock de Psychose (Question), une image dans le ton du film, les deux anges du films réunis (Indice 1) et pour finir l'un des plus grands groupes de métal (Indice 2).
Rocka
Jules et Jim
de François Truffaut (1962)
Visiblement un oubli des précédentes sessions FRCD, mon Truffaut préféré. La liberté de ton et de forme rejoint la libération des relations amoureuses et de la femme qui transparaît tout le long du film (et qui devait avoir des résonances avec la France pré-soixante-huitarde). S'il est vrai que le film, qui est visiblement très proche du bouquin de Roché, se place surtout du point de vue masculin, le point de focalisation en devient rapidement Catherine (Jeanne Moreau, à coup sûr un de ses plus beaux rôles, image 1 et indice 2), femme libérée, tour à tour aérienne et grave, espiègle puis profonde. Sa folie balayera tout sur son passage, la belle amitié entre Jules et Jim, l'amour, la jalousie... jusqu'au bout (indice 1). La langue est belle, les intonations sont inoubliables, comme la voix du narrateur (Michel Subor).
Bill Douglas
Walkabout
de Nicolas Roeg (1971)
"Walkabout" a été joué à la session des Glanches.... et si pour diverses raisons, ça n'a pas été ma session préférée, je leur dois au moins la découverte de quelques très bons films dont ce "walkabout" qui est assurément l'une de mes plus belles dévouvertes faite par le frcd.
Il y a du "Gerry" de Van Sant, du "Easy rider", du "Pique-nique à Hanging Rock" mais, et ça me fait mal de le dire parce que j'adore ces films énormément, "walkabout" se situe encore un cran au dessus.
Et c'est vraiment bien quand le frcd permet de faire de si belles découvertes, c'est pour ça que personnellement je continue à y jouer, c'est pour ça aussi que j'ai essayé dans cette session, autour de vidéos notamment, de faire partager des moments de cinéma, de montrer le meilleur des films sur quelques images ou sur un petit commentaire.
Si j'ai pu réussir à donner envie de voir certains films, j'aurai réussi ma session... dans le cas contraire c'est pas grave j'aurai essayé!
Nasr Eddin
Hell's Angels
de Howard Hughes -- 1930 -- Proposé par Angela
Si un jour vos amis vous demandent où George Lucas a tiré son "So, we meet again" que Darth Vader balance à Obi Wan, vous pourrez leur soutenir que c'est dans un film qui l'a visiblement influencé (Lucas, pas Vader), Les Anges de l'enfer. A voir évidemment pour les scènes d'action et le décolleté de Jean Harlow, preuve qu'il n'y avait pas que les avions qui faisaient du rase-mottes dans le film.
Le vase de sable (Suna no utsuwa)
de Yoshitaro Nomura (1974)
Quel film envoûtant est ce Vase de Sable ! A travers une enquête policière des plus ordinaires – un meurtre a été commis (l’indice 1) –, il nous donne à nous immiscer progressivement dans l’histoire de la victime pour y découvrir le meurtrier. La démarche de Yoshitaro Nomura – ancien réalisateur assistant de Akira Kurosawa – est assez virtuose, les choses se mettant en place progressivement, tel un tableau impressionniste dont le pointillisme ne révèlera sa forme définitive qu’une fois terminé. Cette histoire – longue de près de 2h20 à l’écran – nous emmène dans la géographie variée du Japon et son histoire passée. On y perçoit des choses très rares sur la multiplicité culturelle du Japon, ses dialectes, sa ruralité, le Sud et le Nord. Le scénario – adaptation du roman éponyme de Seicho Matsumoto – s’appuie aussi sur quelques aspects finement choisis de l’histoire japonaise, par exemple la destruction des actes de naissance et les changements d’identité liés à la guerre.
Le puzzle que tentent de recomposer les deux policiers chargés de l’enquête devient de plus en plus passionnant et prenant au fil des minutes. Il est parachevé par 45 dernières minutes bouleversantes, telle l’apothéose d’un crescendo, où la reconstitution de l’enquête se mêle à un concert de musique (la question) et de flash-back, dans un temps (presque) réel déconcertant. A couper le souffle !
Scalpaf
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