[Kareem Said] Mes Critiques en 2010

[Kareem Said]

Halloween Resurrection
de Rick Rosenthal
(2002)

Interdit aux moins de 12 ans







Un groupe de jeunes étudiants est sélectionné pour participer à un Reality Show, retranscrit en direct sur le net, se déroulant dans l'ancienne demeure des Meyers. Le cauchemar va recommencer...

Le début commence assez bien malgré quelques prévisibilités, on est en droit de se demander comment Michael sera ressuscité, l'explication est donnée dès les premières images, bien entendu ils ont pris le soin d'imaginer cette résurrection, qui au final n'est que métaphorique. Ce huitième épisode décide d'ignorer 4 épisodes de la saga à savoir Halloween 3 (ce qui est logique), 4, 5 et 6. N'empêche que le jeu de Jamie Lee Curtis, qui pour le rôle, a perdu de sa beauté mais point de sa prestance (à l'exception d'une boulette ringarde assez convenue), apporte une déterminante nervosité à cette introduction. Après tout, c'est une ouverture des hostilités ou des festivités - selon ce que vous en aurez déduit - à venir plutôt convenable en fonction des attentes du public. Le film commence à marquer des points, ça fait plaisir !
Ensuite vient les personnages qui illustreront le courant de l'histoire, leur rôle n'est prétexte qu'à une boucherie à venir. Sinon Busta Rhymes, rappeur à ses débuts, nous déclenche à quelques moments de bons rires, ce qui casse le sérieux du film contrairement aux habitudes de la série. Il faut voir Michael qui ne comprend pas comment un type ose lui sortir des postures de karatéka en face de sa carrure et de sa fidèle lame.
La toute première fois que j'ai découvert ce film je n'ai pas du tout aimé voir même détesté mais ce nouveau visionnage m'a plutôt surpris, Halloween Resurrection reste tout de même moyen, le boogeyman perd de son efficacité par rapport à ses précédentes prestations et le scénario manque d'idées car celà tourne vite en rond à l'exception faite d'un passage où l'héroïne est guidée via des mails envoyé par un ami qui suit en direct la retransmission du massacre.

6/10

[Scalp]

Shinjuku Incident 4,5/10
Autant la première partie pouvait se montrer quelque peu intéressante autant la seconde partie vient tout flanquer en l'air, déjà les acteurs qui étaient plutôt bon cabotinent à outrance, la surenchère dans le mal est fumeuse. Un côté rédempteur vient contraster avec une facilité convenue. Jackie Chan est employé dans un rôle où il ne donne dans aucune cascade, il ne fait que se protéger des coups. Le film oscille entre un léger humour et une violence qui peut-être bien crue par moment comme une main tranchée sans crier garde ou de la tripaille que n'aurait pas renié Lucio Fulci.
Bref, un DTV qui mérite pareille exploitation.

Y a des qualités de mise en scène indéniable, c'est pas parce que ça sort en france en DTV que c'est du DTV et mise à part Wu personne ne cabotine et l'absence de cascades de Chan est pleinement justifié par le script.

[Kareem Said]

Le scénario justifie l'absence de cascades certes et ce n'est pas une première chez Jackie mais ici c'est vraiment lourdaud, même les bons sentiments tombent à l'eau. La première partie est sympa mais la seconde plombe tout. La carrière HK (je ne parle même pas des USA) de Jackie s'est éteinte après Who I Am, un film méconnu en France mais qui vaut bien mieux que les purges qui nous sort. Sinon pas vu The Myth mais au vu des critique ce n'est pas le film qui défoncera Who I Am.
Sinon pour une exploitation hexagonale ça ne mérite pas plus d'un petit DTV.
Alors je vais essayer de remettre la main sur mon zone 1 de Who I Am avec ses sous titres Français jaune baveux, la veille époque.

[Scalp]

La mise en scène de Derek Yee encule les 3/4 des films sorti dernièrement au ciné.

[Heatmann]

oulala 4.5 a sinjuku et 6 a cette merde d'halloween ressurection ( le pire halloween qui ne regorge pas du super film hein )......... tu enchaine kareem

[Kareem Said]

La mise en scène de Derek Yee encule les 3/4 des films sorti dernièrement au ciné.

C'est peut-être une question de point de vue. Perso la mise en scène ne m'a pas bluffer.

Heatmann, au premier visionnage Halloween Resurrection m'avait bien déçu, le revoir à été bénéfique. C'est la 2ème fois que je le revois et je lui trouve des qualités indéniables au même nombre que ses défauts. Donc un film moyen mais meilleur que le remake (du 1er) à deux sous de Rob Zombie. Par contre il n'arrive pas à la cheville du second film du remake.

[Heatmann]

attend attend que je comprenne bien , tu prefere ce Ressurection au remake de zombie , et tu prefere le halloween 2 de zombie a son 1er ? j'ai bon la ?
si oui , eh ben WTF ?!?!?! ......
t'as vue halloween 20 ans apres ? tu le place ou ? simple question pour te positioner dans mon echelle de valeur

[Kareem Said]

Oui, le 2 de Zombie est craspec à souhait, le 1 pue c'est tout.


Voici mon top Halloween pour faire simple :

1. Halloween
2. Halloween 2
3. Halloween 20 ans Après
4. Halloween 4
5. Halloween 2 (vrai/faux remake)
6. Halloween 5
7. Halloween Resurrection
8. Halloween (remake, j'aime pas mais le workprint est dix fois meilleur)
9. Halloween 6(66)

[Alegas]

Les Révoltés de l'An 2000
(¿Quién puede matar a un niño?)
de Narciso Ibáñez Serrador
[1976]



Interdit aux moins de 16 ans



Un couple de touristes se rend sur une petite île nommée Almozora. Sur place ils remarquent que les enfants de l'île semblent perturbés. Très vite nos deux touristes découvrent une terrible et foudroyante vérité.

Le cinéma regorge de films qui nous imprègnent l'esprit à jamais mais rarement de la sorte. ¿Quién puede matar a un niño? (le titre original des Révoltés de l'An 2000) est un film très dérangeant, son histoire malsaine peut révulser la majeure partie des spectateurs avec la question qui renvoit au titre initial "Peut-on tuer un enfant ?", son titre en dit long. Tout ce qui se passe à l'écran nous amène à bien des interrogations, nos convictions en prennent pour leur grade. Les premières images du film nous montre l'étendu de l'horreur humaine au travers de notre histoire et au final nous constatons que c'est surtout les enfants qui trinquent le plus souvent. Puis le réalisateur décide de faire basculer les choses et d'inverser les rôles.
La première demi-heure est assez anodine et n'apporte rien de spécial en terme d'évolution scénaristique et de narration, on nous présente seulement les personnages sans artifices ni paillettes, tout est présenté simplement jusqu'à l'arrivée de nos protagonistes sur l'île. A ce moment là, le film bascule.
Nous plongeons progressivement dans une folie humaine inexplicable, jamais une pareille histoire ne vous a été conté, surtout pas ainsi. Les rires, l'innocence des enfants puis soudain le contraste vient nous serrer le coeur, tellement fort que l'on se surprend à vouloir prendre des décisions plus féroces que celles de nos personnages. Les Révoltés de l'An 2000 est une expérience rare, celle d'un choc qui nous envahit et nous reste bien après son visionnage.
Un vrai chef d'oeuvre de l'horreur, rien à voir avec les projections d'hémoglobines ou encore les boogeymans qui régissent le genre, ici c'est l'horreur pure et dure, celle qui triture l'esprit, nous malmène jusqu'à nous déstabiliser.
Un film que je ne me lasse pas de revoir. Attention, ce film est à déconseillé aux femmes enceintes.
Un électrochoc sans nom !

9/10

[Scalp]

La mise en scène de Derek Yee encule les 3/4 des films sorti dernièrement au ciné.

C'est peut-être une question de point de vue. Perso la mise en scène ne m'a pas bluffer.

C'est pas une question de point de vue, suffit juste d'ouvrir les yeux, Derek Yee est un des réalisateurs les plus talentueux de HK, il s'est donné une vrai ambiance urbaine à ces films.

[Kareem Said]

Un Prophète
[2009]

Audiard est un réalisateur qui ne pond que des chefs d'oeuvre, c'est un peu notre Scorsese à nous. Un Prophète est sans conteste son oeuvre ultime, la plus subversive. Les personnages sont criants d'authenticité, le sens de la narration et la poésie de certains passages rendent ce film encore plus viscéral comme la parenthèse d'un rêve qui prend vie à Marseille avec les cerfs.
L'apprentissage de la vie sous toutes ses formes aussi bien dans le vice que dans la culture. Un film qui marque malgré un final qui laisse un peu pantois, l'unique faiblesse du métrage. Je trouve cette conclusion hâtive mais surtout en contradiction avec la subtilité du reste du métrage. Ce n'est qu'un détail, on va remercier Audiard de nous avoir fait vivre une belle expérience de cinéma. L'appréciation d'une conclusion qui peut plaire ou déplaire mais le résultat est là, Chef d'Oeuvre !

9/10

[Scalp]

La comparaison avec Scorsese est un peu excessive, Audiard a quand même un style assez classique.

[Kareem Said]

Je ne compare pas les deux cinéastes mais en France on a si peu de réalisateurs qui sortent du lot. La plupart de ses films sont des chef d'oeuvres de Sur mes Lèvres à Un Prophète en passant par De Battre... Il nous pont des chefs d'oeuvre comme Scorsese en a le secret.

[Scalp]

On a plein de bon réalisateurs en France, faut pas être si défaitiste : Kounen, Siri, Gans, Aja, Valette c'est des gars talentueux, sauf que certains galère vraiment a pouvoir réalisé les films qu'ils voudraient.

[Kareem Said]

Mise à part Dobermann Kounen j'adhère plus.
Siri mouais, Gans se fait rare, Valette j'aime pas, quant à Aja c'est un bon, vivement Piranha.