Tout d’abord si j’ai choisi autant de thèmes de Cosma, c’est que je me suis aperçu que ce compositeur français d’origine roumaine a eu une influence considérable sur le cinéma français des années 70-80. Il était quasiment de toutes les comédies et succès populaires de cette époque ! Un peu notre John Williams à nous en quelque sorte. Deux Césars ont récompensé son travail. Même si certaines de ses mélodies peuvent paraître loufoques ou désuettes, il serait je pense injurieux de ne pas reconnaître son influence et son talent. A noter qu’il compose toujours (il vient d’avoir 70 ans), quasi exlusivement pour Mocky depuis le début des années 2000. Les neuf premiers extraits de la manche lui étaient donc dédiés.
01. La Boum (Vladimir Cosma)
Dur d’avoir été ado au début des années 80 et ne pas avoir été amoureux de Sophie Marceau! Et dur de ne pas avoir dansé sur ce slow, « Reality »… un film qui a su capté l’air du temps, et assez fidèle à ce qu’étaient les ados en 80. J’ai revu le film la semaine dernière, et c’est toujours aussi plaisant.
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02. L’as des as (Vladimir Cosma)
Un des plus gros succès de Bébel, aventures, cascades, humour… le thème composé par Cosma est très mélodique et plutôt entrainant.
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03. Le chateau de ma mère (Vladimir Cosma)
J’aime beaucoup les deux films de Robert sur l’enfance de Pagnol, malgré des comédiens au ton un peu théatral. Cosma y retranscris bien la provence, le nostalgie et la tendresse dans sa partition. Je suis assez surpris de constater que son style a influencé quelqu’un comme Hisaishi. C’est assez flagrant quand on compare ce thème du « Château de ma mère » avec un autre château, celui « ambulant » de Miyazaki.
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04. Un éléphant ça trompe énormément (Vladimir Cosma)
Rochefort+Bedos+Brasseur+Lanoux sous la houlette d’Yves Robert, un grand classique de la comédie des années 70. Encore un thème assez marquant de Cosma.
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05. L’aile ou la cuisse (Vladimir Cosma)
De Funès et Coluche en père et fils dans cette comédie culte des années 70. Evidemment encore une musique de Cosma avec un thème de circonstance.
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06. Le grand blond avec une chaussure noire (Vladimir Cosma)
Encore un thème archi-connu que celui du Grand blond et de sa suite. Pierre Richard au sommet dans son rôle de tendre distrait, pas si idiot que ça.
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07. Les fugitifs (Vladimir Cosma)
Encore un duo comique qui fait mouche. Réunis trois fois par Francis Veber, Pierre Richard et Gérard Depardieu : le buddy movie à la française. Après la Chèvre et les Compères, voilà leur troisième duo, et une des mélodies de Cosma que je préfère en thème principal.
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08. Diva (Vladimir Cosma)
4 Césars dont celui de la meilleure musique pour Cosma. Le thème en extrait au piano est « promenade sentimentale ». Dans ce thriller d’un ton très nouveau à l’époque, le jeune réalisateur Jean-Jacques Beineix devient instantément culte. Ses films suivants seront adorés ou haïs, et toujours très attendus. Ce film là ayant la musique en toile de fond (une histoire d’enregistrement pirate d’un concert d’une Diva), la partition y joue donc un rôle capital. Avec en point d’orgue la reprise d’un air d’opéra de Catalani, « la Wally », rendu populaire par ce film.
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09. Le prix du danger (Vladimir Cosma)
Un jeu télévisé brutal animé par Michel Piccoli, où un candidat est lâché dans une ville et suivi par une troupe de tueurs armés qui doivent l’abattre sous l’œil des caméras, à moins qu’il ne rallie à temps un endroit précis. Gérard Lanvin joue les candidats décidés à gagner coûte que coûte, et Cosma compose une « bacchanale » en introduction très prenante et virtuose. Sorti quelques temps plus tard, « Running man » avec Schwarzy s’était fait attaqué pour plagiat, le procès dura jusqu’en 97 et donna raison aux auteurs du Prix du danger.
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10. Le mépris (Georges Delerue)
Alors là je suis sans voix… je croyais que ce thème était un des plus connus au monde ! Si célèbre que Scorcese l’a repris dans Casino. Cette sublime mélodie composée par Delerue a fait le tour du monde et popularisé son auteur qui a fait une grande carrière américaine.
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11. 37°2 le matin (Gabriel Yared)
Un joli thème nommé “C’est le vent Betty” du nom du personnage incarné par Béatrice Dalle. 3ème film de Beineix, qui a lui-aussi marqué son époque par ses audaces et son style, et qui a connu une belle carrière internationale et critique, notamment aux USA sous le titre « Betty Blue ».
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12.Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Yann Tiersen)
Inutile de présenter ce personnage si célèbre imaginé par Jeunet et incarné par Tautou… La musique de Tiersen est tout simplement parfaite avec ce film. Un peu comme une âme sœur musicale. Ici une variante du thème principal au piano.
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13. Arthur et les Minimoys (Eric Serra)
Thème principal d’Arthur, une composition aux accents symphoniques intéressante par moments.
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14. Le petit Poucet (Joe Hisaishi)
Ce conte de Perrault vu par Dahan est sympathique mais a du mal à tenir la distance d’un long-métrage. Par contre avoir choisi le japonais Joe Hisaishi pour illustrer cet univers graphique qu’on peut rapprocher de Miyazaki est une excellente idée. En extrait le thème principal du film.
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15. La cité des enfants perdus (Angelo Badalamenti)
Un de mes films favoris… en extrait le thème de « Miette », nom de la petite fille héroïne du film aux côtés de Ron Perlman. Une mélodie dans le plus pur style de Badalamenti, belle et triste à la fois, qui a signé pour Jeunet deux de ses plus belles partitions.
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16. Les animaux amoureux (Philip Glass)
L’indice “documentaire animalier sur l’amour” donnait en fait directement le titre “les animaux amoureux”! Cette fois c’est l’américain Philip Glass qui s’y colle. Le thème entendu, « l’envol des cygnes » était aussi celui utilisé sur la bande-annonce du film.
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17. Le renard et l’enfant (Galperine/Lewis/Reyes)
L’indice évoquant le Petit Prince de St.Exupéry était évidemment une référence à la partie où le petit prince apprivoise un renard… référence évidente dans le film. La musique écrite par le trio de compositeurs se marie à merveille avec les superbes images en lumière naturelle, et on a au final un film très beau, à mi-chemin entre un documentaire animalier et un vrai film de fiction ayant la forme d’un conte. La chanson en extrait « Windy Whistle » (qui accompagnait aussi la bande-annonce) est interprétée en français et en anglais par Alice Lewis.
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18. La marche de l’Empereur (Emilie Simon)
Emilie Simon signe la béo de ce hit du documentaire animalier. Deuxième plus gros succès français aux Etats-Unis derrière « le cinquième élément », Oscar du meilleur docu et une Victoire de la musique. L’extrait choisi est « The voyage ».
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19. Le Roi et l’oiseau (Wojciech Kilar)
Ce film de Paul Grimault a connu deux vies, deux titres, deux béos… D’abord « La bergère et le ramoneur » en 53, puis « le Roi et l’oiseau » en 1980. Entre temps rallongé, redessiné, remonté… le compositeur polonais Wojciech Kilar (le Dracula de Coppola c’est lui) signe un très beau thème principal en générique. Comme je l’avais indiqué en indice, Takahata et Miyazaki ont toujours dit que ce film les avait grandement influencé, au point qu’ils en avaient réalisé des photogrammes reprenant chaque dessin du film afin de l’étudier sous toutes les coutures.
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20. Le Grand Bleu (Eric Serra)
J’avais beaucoup aimé la partition de Serra à la sortie du film. 20 ans plus tard je trouve que cette partition a mal vieilli. Ca n’en reste pas moins le culte d’une génération, un film très « dans l’air du temps ». En extrait: « leaving the world behind ».
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21. Le peuple migrateur (Bruno Coulais)
Très beau film produit par Jacques Perrin, et avec la musique d’un spécialiste du genre en France (on lui doit aussi Microsmos, Planète blanche, Genesis, Oceans). Comme je l’avais déjà souligné avec Coraline dans ma première manche, on voit ici encore une fois à quel point les voix sont essentielles à la musique de Coulais. Outre Nick Cave, on y entend aussi des enfants solistes (très fréquent chez Coulais), ou des polyphonies Corses… en extrait « Tambour battant ».
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22. Le pacte des loups (Joseph LoDuca)
Appeler LoDuca, le « mythique » compositeur de la béo d’Evil Dead, était un rêve pour Gans (pourtant la musique d’Evil dead, bof quoi !). Essentiellement spécialisé dans la mauvaise série télé, LoDuca signe ici une parition inégale mais avec un thème principal bien relevé et plutôt attractif, ici en « épilogue ».
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23. Atlantis (Eric Serra)
Partition très surprenante d’Eric Serra qui s’attaque pour la première fois à du symphonique dans les grandes largeurs. Une de ses meilleurs béos. En extrait « The secret life of angels ».
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24. L’Amant (Gabriel Yared)
Ce thème de Yared me hante depuis que je l’ai entendu. Quelque chose de charnel qu’a su capter cette musique, et très en harmonie avec la sensualité quasi-érotique du film et de Jane March…
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25. Angélique, Marquise des Anges (Michel Magne)
La grande saga Angélique a eu 5 épisodes, comme quoi on n’a pas attendu les américains ou Besson et ses taxis pour faire des suites aux films qui marchent en France ! Cette béo est vraiment l’illustration parfaite de ce qu’est le romantisme en musique. Moi j’adore, mais c’est la faute de ma mère qui regardait ces films chaque fois qu’ils passaient à la télé quand j’étais petit !
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scores de la manche:
Waylander : 1+15
17Valmcclane : 6+2
14zack_ : 4+13
21Vincenzo Coccotti : 9+8
26nicofromtheblock : 0+22
22moyenne: 20
GENERAL:
Waylander : 82 (5 manches, 4 jouées, 1 orga)
Francesco34 : 83 (5 manches, 1 jouée, 4 orga)
Zack_ : 72 (5 manches jouées)
Nicofromtheblock: 71 (5 manches jouées)
Valmcclane: 56 (5 manches jouées)
Vincenzo Coccoti : 54 (3 manches jouées)
Chacha : 53 (2 manches jouées)
Moricenlive: 16 (1 manche jouée)
Kakemono: 14 (1 manche jouée)
Frediwan: 13 (1 manche jouée)
