[Alegas] Mes critiques en 2010

[Heatmann]

ah bah je l'ai pas vue ce number 4 encore, destination final c'est tres pourri mais j'aime bien les voir au moin une fois a chaque nouvelle episode , je trouve ca marrant comment les morts arrivent , bon jme le ferai preter celui la faux pas deconner

[Max59]

Equilibrium est un tres bon film certe pas a la hauteur d'un Matrix je suis assez d'accord (tiens je l'ai oublié celui la dans mon top 100).

Moi ce qui m'a un peu décu c'est le combat de fin, il y a un face a face pendant tout le film avec son nouveau coéquipier et sur le combat de fin, il te le coupe en morceau en deux temps trois mouvements.

[Alegas]

C'est clair. En plus le choix des acteurs est un peu étrange pour ce duel... (noir vs blanc...va chercher le symbolisme derrière tout ça )

[Alegas]

A Nightmare On Elm Street (Freddy, Les Griffes De La Nuit) de Samuel Bayer

(2010)

Je savais à quoi m'attendre, mais ce remake du classique de Wes Craven a quand même réussi à me faire penser une énième fois à quel point je déteste les remakes, surtout quand ceux-ci sont à la fois inutiles mais en plus mal foutus.
Là où le film original conservait une originalité et une ambiance, cette nouvelle adaptation des aventures de Freddy Krueger ne fait que répéter inlassablement les clichés des derniers (mauvais) films d'horreurs pour ados sortis ces dernières années. Le film a ses qualités : Jackie Earle Haley est plutôt bon dans le rôle principal, certains effets sont réussis (le sol devenant mare de sang) contrairement à la plupart (le mur qui prend la forme de Freddy) et la bonne idée de laisser planer le doute sur l'innocence du croque-mitaine (vraiment dommage que cela soit simplement une cause pour un rebondissement final qui, au final, ne surprend pas).
Mais c'est bien la médiocrité qui domine ce film. Cela vient autant des acteurs (la blonde est tout simplement insupportable à voir) que des CGI ainsi que du scénario qui sent le déjà-vu (les recherches sur internet) et qui se permet le dialogue le plus inutile de l'année ("-C'est quoi ta couleur préférée ? -Le bleu, hahaha.").
Et là où le film de Craven choquait et marquait les esprits (la mort gore de Tina, le destin de Depp, le retournement final), le film de Bayer ne provoque que l'ennui en affichant une fausse happy-end inexpliquée et des situations totalement prévisibles (le love kiss avant l'épreuve finale).
En bref, une œuvre (si on peut appeler ça ainsi) à éviter d'urgence.

1,5/10

[jean-michel]

[zack_]

Bon ben Freddy, j'y reviendrai quand j'aurai vu toute la saga
Par contre je te trouve dur avec le dernier destination finale
C'est peut être le moins bon mais les morts sont toujours efficace, rien que l'intro avec les bagnoles ca vaut le coup d'oeil

[jean-michel]

c'est vrai!! ces passages sont bien mis en route!!

[Alegas]

Par contre je te trouve dur avec le dernier destination finale
C'est peut être le moins bon mais les morts sont toujours efficace, rien que l'intro avec les bagnoles ca vaut le coup d'oeil

J'ai jamais vraiment été fan de la saga donc y'avait peu de chances que celui-là me plaise. En l'occurrence, je le trouve tellement moins bon que les autres (qui étaient déjà pas exceptionnels) que je ne lui trouve aucun point positif. Même le fun a disparu pour moi.

[zack_]

Ah ben c'est sur que question innovation on est loin de ce qu'à pu mettre en œuvre Wong et Ellis sur le 1 et l'excellent 2... Moi j'ai adhéré dès le début à la saga, même si ca chute sensiblement sur le 4, ca reste convenable. Pour toi si c'était déjà moyen sur les premiers opus, je comprends que là y a plus rien a gagner à voir sur ce dernier opus... bon rassures-toi parait il que c'était le dernier.

[zirko]

Apparemment il y a un soucis avec l'image d'illustration de la critique de Freddy.

[Alegas]

C'est réglé, merci d'avoir prévenu

[Alegas]

Braindead de Peter Jackson

(1992)

Bonne petite surprise que ce film. On pourrait penser que ce n'est qu'un simple essai de série B et pourtant, force est de constater que le génie créatif de Peter Jackson apporte quelque chose à Braindead qui le rend unique.

Ce n'est, bien sur, pas du côté du scénario qu'il faut rechercher une quelconque originalité (hormis une scène extrêmement sympathique d'un prêtre qui défonce des zombies avec son kung-fu) mais plutôt sur la mise en scène et les maquillages du film.
Doté d'un budget minime mais confortable de 3 millions de dollars, Braindead aurait pu être doté de décors créés pour l'occasion. Il n'en est rien : tout est filmé dans les lieux que Jackson connaît dans sa Nouvelle-Zélande natale.
En revanche, le cinéaste se permet de multiplier les scènes gores à un rythme effréné et titanesque. C'est bien simple : jamais je n'avais vu autant de sang et de boyaux en l'espace d'une heure et demie.
C'est d'ailleurs cela qui fait la force du film : l'originalité des morts et massacres en tout genres (tondeuse à gazon, mixeur, lampe, cuillère, etc...) fait de Braindead une gigantesque blague (une blague bien foutue par ailleurs). Un grand-huit hommage à la fois à Romero (pour la forme) et Hitchcock (pour le fond, notamment la relation mère-fils) qui ne peut que faire plaisir à voir à condition que l'on aime le gore et que l'on prenne le film au 361ème degré.

Bien sur, cela ne fait pas du film un incontournable. Toutefois, on ne peut que s'extasier devant la découverte des thèmes Jacksoniens présents dans le métrage : la relation enfants-parents (Heavenly Creatures) ou encore le passage à l'âge adulte à travers une quête initiatique (Frodon dans Lord Of The Rings). Même Lionel Cosgrove, personnage principal du film, a un côté Jack Driscoll dans King Kong. Et je n'ai même pas parlé du clin d'œil au King Kong de Cooper ainsi que du lieu de tournage que Jackson reprend des années plus tard dans Return Of The King. Foncez, c'est un régal.

"Au nom du Seigneur...je vous botte le cul !!!"

-------------------------

Revision de février 2016 :

C'est encore meilleur à la revoyure, le fait d'avoir vu la totalité de la filmo de Jackson doit certainement jouer dans cette appréciation, car Braindead est vraiment le film de l'accomplissement. Celui où les délires jacksoniens prennent vie à l'écran de façon spectaculaire, et où la maîtrise du budget se fait sentir à chaque seconde. C'est clairement le meilleur film du genre comédie horrifique avec Evil Dead 2, une référence totale où il se passe des trucs hallucinants à chaque minute, où chaque action est une manière de redéfinir un gag, et où l'histoire et ses thématiques, bien que traités en retrait, sont bels et bien présents (c'est un vrai film sur le passage à l'âge adulte). Le premier grand film de Jackson.

8,5/10

[zack_]

Ah la fameuse scène de la tondeuse à gazon
Un fantasme de tout réalisateur de gore

Et puis y a la fameuse scène de l'oeil de la grand mère qui tombe dans la bonne sou-soupe! Yeak ca reste une scène mémorable qui me dégoute mais que j'adore voir C'est un peu comme l'ongle qui se retourne dans Hypnose c'est tellement horrible qu'on regarde quand même! C'est pareil que quand tu as mal à une dent, tu appuies encore plus dessus avec ta langue pour voir l'effet que ça fait

Et je n'ai même pas parlé du clin d'œil au King Kong de Cooper ainsi que du lieu de tournage que Jackson reprend des années plus tard dans Return Of The King.

Dit nous tout, je sais pas de quel clin d'oeil (non pas celui de la grand-mère :vomi) tu parles...

[Alegas]

Dit nous tout, je sais pas de quel clin d'oeil (non pas celui de la grand-mère :vomi) tu parles...

Le film commence sur Skull Island, la fameuse île de King Kong. Et cette scène d'introduction est tournée dans le lieu où Aragorn cherche l'entrée du passage des morts dans Return Of The King.

[Alegas]

Le Jour Se Lève de Marcel Carné

(1939)

Bonne surprise pour le premier film de Carné que j'ai l'occasion de voir.
Le Jour Se Lève est assez connu dans l'histoire du cinéma pour être l'un des premiers films avec une trame narrative comportant de nombreux flash-backs servant le déroulement de l'histoire originale (2 ans plus tard sortira Citizen Kane avec le succès critique qu'on lui connaît). C'est d'ailleurs vraiment bien foutu, tout est extrêmement compréhensible, les fondus enchaînés passant d'une époque à l'autre sont travaillés et l'histoire en elle-même est intéressante (malgré une baisse de régime dans la deuxième partie), surtout si on la compare avec l'époque de sortie du film, ce qui explique son côté très sombre, très pessimiste quand à l'avenir.

Mais ce qui fait la véritable force du film, ce sont les acteurs. Arletty et Jules Berry sont magistraux, mais c'est Gabin qui fait toute la force du film : clairement l'un de ses plus grands rôles, sans aucun doute.
Quand aux dialogues, écrits par Prévert, ils sont délicieux. Les répliques cinglantes et cultes s'enchaînent, c'est là qu'on regrette ce cinéma de dialogue qui faisait la force du cinéma français d'autrefois.
A noter aussi : un plan final de toute beauté, fallait vraiment oser pour l'époque.

-----------------------

Revision de mars 2016 :

Ouais bah en fait c'est un chef-d’œuvre. Je me doutais bien que je le reverrais à la hausse vu que j'ai vu pas mal d'autres films de Carné/Prévert depuis, mais là ça s'impose à mes yeux comme leur plus grand film, parce qu'il confronte le style du duo à une noirceur inhabituelle dans leur cinéma jusqu'ici (le perso de Berry annonce même celui du Diable qu'il jouera dans Les Visiteurs du soir). Formellement, c'est une tuerie, que ce soit la mise en scène pure ou le montage (ces fondus enchaînés !) et je ne parle même pas des dialogues tant c'est une succession de répliques qu'on a envie de noter pour les ressortir plus tard. J'oserais même dire que c'est certainement le meilleur rôle de Gabin ever, la séquence où il hurle sur la foule et crie son désespoir c'est prenant au possible. Bref, une tuerie totale, et l'un des plus grands films français de tout les temps, point final.

10/10