Nine Dead |
Réalisateur: Chris Shadley acteurs: Melissa Joan Hart William Lee Scott James C. Victor Lucille Soong
année: 2009 genre: Pays: USA |
4/10 |
Résumé : La communication est la clé pour la survie de neuf étrangers qui on été enlevés par un étrange homme armé et masqué. Toutes les dix minutes, un d’entre eux mourra s’ils ne découvrent pas leur point commun. Trouveront-ils les connexions qui les relient entre eux avant que le temps ne s’écoule ? Qui des neuf survivra ?
Pour une fois, une critique d’un film vu il y a moins de 2 jours (c’est un exploit, et je m’applaudis intérieurement). Bon, la coïncidence c’est que Scalp, critique le même film aujourd’hui. Et c’est difficile de passer derriére Scalp. (je parle d’un point de vue critique, et non tactique d’approche ninja ou Marais).
J’aime bien les dtv, on tombe parfois sur des pépites que l’on a l’impression d’avoir trouver tout seul dans son coin. Et ça flatte le cinéphile qui sommeille en nous, par les après midi ensoleillé d’été (sauf dans le Limousin). Mais bien souvent, c’est de la grosse merde. D’ailleurs je ferais un autre DTV juste après et c’est de la grosse daube.
Là on peut dire qu’on est passé pas loin, mais que cela reste regardable jusqu’au bout. Cela ne tient qu’a une chose, un scénario convenablement écrit (enfin, je m’attendais à pire). Comme le dit Scalp pas de twist foireux, le film se tient à son sujet sans faire le malin. La fin est plutôt pas mal, si ce n’est un dernier plan incompréhensible (voir le spoiler de Scalp).
Par contre, l’interpretation est catastrophique, et c’est rien de le dire. La meilleure, c’est la chinoise énervée . On ne comprend rien ce qu’elle dit et elle le fait bien. Le reste du casting est pitoyable, avec mention spéciale pour le flic, mauvais comme un cochon. On a l’impression qu’il a vu un reportage sur l’actor studio avec une conjonctivite. La caractérisation du gay est également très limite, car il associe avec une grande finesse dans le même personnage : homosexuel digne de la cage aux folles, un pédophile, un sidaïque, et un tueur en série. D’accord la vue de l’esprit.
Tout ceci est matiné d’incohérences narratives et filmiques (les kidnappings au début, c’est filmer n’importe comment), mais bon, on n’est pas là pour se bourrer le mou non plus. Le réalisateur ne cherche pas à mettre en avant la caméra et c’est tant mieux, car quand il essaie c’est particuliérement nul. Comme il connaît ses limites, le film reste regardable, avec ses meurtres (sans piéges tordus) toutes les 10 minutes.
Je finirais sur un truc qui m’a bien fait marrer, c’est l’apparition du gros Daniel Baldwin. Annoncé bien en évidence au générique, son apparition ne doit pas exceder 5 secondes montre en main . Et il est très mauvais, pendant 5 secondes. On ne se refait pas.