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A l’âge de douze ans, le jeune Philip découvre la SF par hasard : il allait chercher son magazine scientifique préféré, Popular Science, et il s’achète finalement Stirring Science Stories, un des pulps de l’époque. ll comparera plus tard cette découverte avec l’émerveillement que lui avait procuré, lorsqu’il était tout petit, l’histoire du Magicien d’Oz.
Rapidement, Dick se met à imaginer ses premières histoires. A treize ans, il écrit même un roman, le premier : Retour à Lilliput.
Au départ, DICK écrit aussi bien des textes de littérature générale que du fantastique ou de la science-fiction. L’ennui, c’est que ses textes mainstream ne trouve jamais acquéreur. A son grand dépit, cela ne s’arrangera jamais : de ses quatre romans hors SF, seul Confession d’un Barjo finira par paraître... plus de dix ans après qu’il l’ait écrit ! Les autres ne seront publiés qu’après sa mort.
Côté vie privée, Dick n’est pas des plus stables : marié en 1958 avec Kleo, il divorce peu après pour épouser Anne. Abattu par l’insuccès de ses romans de littérature générale [qu’il continue à essayer désespérement de placer], il décide d’arrêter d’écrire pour aider celle-ci à monter... une bijouterie.
Mais la pause est courte : Dick veut sa revanche et il a besoin d’argent [si l’on en croit, sa femme était assez dépensière. Et puis leur fille, Laura, est née entretemps, en 1960]. Enfermé dans le cabanon de son jardin, il reprend la plume... C’est à cette période qu’il va livrer ses meilleurs romans.
Tout ce qu’à écrit DICK réponse à une même question : qu’est-ce que la réalité ? Tout les mots qu’il trace lui sont soufflés par une même peur paranoïaque. Son expérience de la drogue et son instabilité mentale lui permettent de trouver des réponses nouvelles.
D’abord on lui propose d’écrire une novellisation du film Blade Runner, alors qu’il aurait lui souhaité la réédition de son texte original. Du coup, il refuse la proposition, préférant passer à côté d’une grosse somme d’argent que renier son texte. De plus, Dick déteste la première version du scénario qu’on lui a donné à lire. Mais, invité sur le plateau de tournage, il admire le travail réalisé et commence à croire au projet.
Qu’aurait-il pensé du film de Ridley Scott au final ? On ne le saura jamais. DICK est mort des suites d’une attaque cardiaque, le 2 mars 1982, à l’hôpital de Santa Ana en Californie, quelques mois avant la sortie sur les écrans du film qui allait enfin faire connaître au grand public l’ampleur de son imagination et la force de son univers.
Romans de Science-fiction:
Recueils de nouvelles:
Le mieux étant de se procurer ces deux magnifiques intégrales des nouvelles de l'auteur :
Romans d'autres genres:
Autres textes (essais, hommages, scénario,etc...)
Adaptations cinématographiques:
Mes lectures:
Bon perso je trouve le roman un peu trop court.
Sinon ya pas mal de dialogues, ça donne du rythme et de la facilité de lecture indéniable mais justement je trouve que l'univers est pas assez mis en avant, pas assez décris et c'est sur ce point que le film est un chef d'oeuvre et apporte un plus : la ville de Los Angeles, les éclairages, la pluie, l'ambiance glauque etc... Tout ça n'est pas présent dans le roman ou alors de façon discrète.
L'univers de Dick est légèrement décalé (les appareils futuristes, les humains qui cherchent à connaitre l'extase universelle grâce à une boîte à empathie, les animaux tous disparus sauf quelques rares spécimens très rares, le tout remplacé par des doubles électroniques, sortes de replicants à l'allure réaliste bluffante et chaque humain veut à tout prix en posséder un, plus qu'un autoplane ou quoi que ce soit d'autre etc...etc...).
Le film en lui-même possède de très nombreuses différences avec le roman (ça commence pas du tout pareil, l'histoire n'évolue pas pareil, Rick Dekard par contre est bien retranscrit et enfin la fin est très différente).
Personnellement je préfère largement le film que je trouve plus épique, plus riche niveau "univers", plus immersif. Le roman au départ c'est spécial, faut accrocher aux délires futuristes de K.Dick et qui se retrouvent dans la majorité de son œuvre. Le rapport aux drogues, à la connexion avec d'autres réalités, les robots, l'intelligence, et la grande question existentialiste des hommes puis de leur relation/différence avec les androïdes etc...etc...Tous ces thèmes sont bien explorés.
un truc pas mal dans le bouquin c'est le rapport aux animaux donc: seuls entités vivantes rappelant l'ancien monde, celui de la verdure, du ciel bleu, des nuages, de la vie dans toute sa splendeur et "pure". Comme si la disparition des animaux avaient rendus d'un coup leur présence précieuse à la façon du dicton qui dit que c'est quand on perd quelqu'un qu'on se rend compte à quel point on l'aimait. Sauf qu'à ceci est mélangé le désir de "posséder".
J'ai du mal à faire l'apologie du roman tellement le film est encré dans ma tête mais oui c'est clair que je trouve que Ridley Scott a assuré malgré de gros changements. Une vraie adaptation, avec les modifications qu'il fallait, les passages respectueux obligés etc...mais surtout l'ambiance, l'univers et un super Rick Deckard. Disons que le roman est pas assez épais, trop de dialogues, et ya une construction étrange je trouve au niveau des personnages, des réactions, des péripéties (genre la fin et les androides le fight dure même une demi page quoi). Dans le film il en chie Deckard avant de buter Rugter Hauer et ça donnait des plans iconiques sublimes et une photo excellente. Bo ,par contre la fin du roman dans le désert entourant la ville c'est parfait. et l'ambiguïté de savoir si Rick est un Nexus-6 ou pas est maintenu mais très faiblement (pas sur la fin mais tout le roma ne nfait : les réactions qu'il a ou au contraire qu'il devrait avoir mais n'a pas). Ya vraiment que le film qui appuie bien plus sur ce doute. Pas mon préféré de K Dick.
Quelques passages:
" En fait, personne ne sait rappeler plus désormais pourquoi la guerre avait éclaté. Ni même qui l'avait gagnée.Personne , probablement...La poussière radioactive qui avait contaminé toute la planète venait de nulle part. Personne, ni l'ennemi ni les alliés , n'avait compté dessus, mais elle avait apparu et n'était pas repartie. Bizarrement , c'étaient les chouettes qui s'étaient mises à mourir les premières. A l'époque, on avait presque jugé ça comique , ces gros oiseaux blancs, ébouriffés, gisant un peu partout dans les rues et les jardins...Jusque-là,avec leurs habitudes crépusculaires , elles étaient passées plutôt inaperçues. C'était un peu comme ça que les pestes commençaient , au Moyen-âge : des rats crevés. Mais cette peste-ci était venue du ciel."
" De toute évidence, l'empathie appartenait en propre à l'esprit humain alors que l'intelligence se retrouvait, avec des différences de degré, à tous les échelons de l'évolution, jusque chez les arachnides. D'abord, la faculté empathique ne pouvait appartenir qu'à un animal social. Un organisme solitaire, comme celui de l'araignée, n'en avait aucun besoin. Bien au contraire, l'empathie amoindrirait probablement les chances de survie de l'araignée qui en serait dotée. Elle deviendrait consciente du désir de vivre de sa proie. Avec une telle faculté, tous les prédateurs, y compris les mammifères les plus évolués , les félins, crèveraient de faim...."
" "Jadis, songea-t-il, j'aurais vu les étoiles. Il y a de cela des années. Et maintenant, je ne vois que les cendres, la poussière. Des années et des années que personne n'a vu une étoile, du moins sur Terre. Et si j'allais là où l'on peut voir les étoiles?" se dit-il.
Le véhicule gagnait de la vitesse et de l'altitude; il s'éloignait de San Francisco en direction des étendues désolées du Nord de la ville. Là où aucun être vivant ne se serait jamais rendu. A moins de sentir approcher sa fin...."
Un bon bouquin de SF qui puise un peu partout : voyage dans le temps, avancées technologiques, télépathie etc..
L'histoire est riche de personnages, c'est encore une fois assez rythmé par de nombreux dialogues mais bon encore une fois je trouve ça court, je trouve que ça manque de profondeur et je me ferais jamais vraiment su tyle de K.Dick qui s'éparpille un peu avec ses appareils futuristes, ses mondes réalité/fausse réalité etc..parfois je perd le fil. Et puis ça va un peu vite par moment mais l'ambiance est excellente, et la fin est très bonne.
Enfin, c'est pas compliquer de comprendre que K.Dick devait être une sacré drogué hanté par la réalité, des visions etc.parce que tout ses romans ou presque traite des mêmes sujets avec le même ton et le rapport aux drogues etc...est récurrent. Enfin en film ça m'aurait pas intéressé je pense parce que l'histoire ne possède pas de grands enjeux quoi. Mais l'idée de la régression du temps sur les objets c'est franchement excellent. Finalement je préfère quand même Blade runner à Ubik.
Voilà un roman ambitieux de K.Dick ! Véritable utopie menée de façon très sérieuse et sans notions futuristes (machines, ambiance Blade runner ou Ubik) , c'est véritablement pas loin du chef d'oeuvre ultra maitrisé et documenté. Je note quand même une mise en place longuette et un mystère/suspens mais si bien entretenu que ça sur le fameux "Maitre du haut-château". On a même parfois l'impression de lire carrément autre chose que ce que le résumé indique. Que le départ soit long ok mais je comprend pas que K.Dick n'ait pas insisté plus que ça sur l'ambiance mystérieuse qui entoure le fameux bouquin "La Sauterelle pèse lourd". Ya plusieurs personnages plus ou moins intéressants mais en tout cas bien construits et développés. C'est un destin non croisé pour cette fois par contre parce qu'aucun ne se croise ou presque et là non plus je comprend pas trop pourquoi avoir fait ce choix. En tout cas niveau "hsitorique/uchronie" c'est franchement bien travaillé, ça vaut le détour et vers la fin là le mystère on s'en approche et c'est pas trop mal
Dans la version de K.Dick , les Allemands ont gagnés et ya une répartition du territoire et du monde avec les Japnaos et tout un tas d'infos très riches niveau géopolitique etc..et dans l'uchronie c'est notre version à nous mais là aussi ya quelques modifications vous verrez. Ce livre là je le conseille à Milkshake.
Pas un chef d'oeuvre mais presque.
Celui-ci j'en attendais beaucoup et je suis super déçu : déjà on dirait grave Ubik dans les persos, l'intrigue et l'ambiance mais c'est encore plus cafouillis. K Dick devait un pe utro se droguer en écrivant ses romans parce que franchement c'est chaud, chaud à suivre. On se perd facilement dans les méandres psychédéliques d'histoires de drogues, multiples perosnnages, multiples réalités et d'une part c'est ce qui fait la force de KDick d'autre part ça flingue un peu l'envie de lire la suite tellement les persos sont pas développés au profit d'une réalité chamboulée qui elle est à chaque fois bien travaillée il faut le reconnaitre. Le souci c'est que avec Ubik ya des similtudes qui m'ont bardées. Autant" Blade runner" et "Le maitre du haut-château" t'as bien l'impression e lire deux romans très différents autant "Ubik" et "le dieu venu du centaure" on pourrait penser à un diptyque. Comme d'habitude la fin est pas mal, un twist à la K-dick, une fin à la "Lost" mais le livre m'a pas marqué du tout et c'est celui que j'aime le moins.
Passage :
" Au-dessous s'étendait le monde sépulcral, l'immuable univers démoniaque soumis à la loi des effets et des causes. Au milieu étaient les humains, exposés à tout moment à plonger, à basculer et à s'engouffrer dans l'abîme infernal. Ou au contraire à s'élever jusqu'à l'univers éthéré qui les surplombait et qui constituait la tierce partie de ce monde ternaire. Toujours, dans sa sphère médiane, un homme risquait de basculer dans l'abime. Et pourtant le possibilité de s'élever ne lui était à chaque instant en puissance l'une et l'autre de ces deux possibilités. L'enfer et le paradis, et pas après la mort mais tout de suite! La dépression, toutes les maladies mentales, c'était la chute. Et le reste....comment y accédait-on?
Par l'empathie."
Bon pour le moment je dois dire que K-dick j'adore mais bizarrement je suis autant capable de dire que c'est pas trop ma tasse de thé. Peut-être que son style me plait mais que ses histoires me fascinent pas mais que ses ambiances me hantent. Avec un peu de recul en fait mon favori du moment c'est Blade runner suivi du Maitre du haut chateau qui a l'histoire la plus originale, ambitieuse et une idée de départ des plus excellentes. C'est pas fouillis comme Ubik et Le dieu venu du centaure. en film j'y crois pas trop à ces deux-là mais je suis curieux de lire le scénario d'Ubik qu'avait écrit K-Dick. Ce qui est fort chez cet auteur c'est sa facilité à nous perdre dans son histoire et c'est ce qu'il veut justement : que la réalité ne soit plus à notre portée. Comme pour ses perosnnages. On est face à l'intrigue et on est perdu. Plus ou moins. En tout cas pour le moment au cinéma, c'est "A scanner darkly" (et puis oui c'est son meilleur roman aussi pour le moment que j'ai lu mais là j'ai rien écrit car lu ya un an) qui exprime le mieux les histoires et personnages de K-Dick ainsi que ses thèmes et son univers futuriste même si Minority report s'approche aussi pas mal.
Après ça je dois lire Message de Frolix 8, les clans de la lune alphane, loterie solaire, et le guérisseur de cathédrales.