Gladiator de Ridley Scott
- Le général Maximus Decimus, ami de l'empereur Marc Aurèle, trahi et assassiné par son ambitieux fils Commode, est capturé et réduit en esclavage, et devient gladiateur. Il va devoir risquer sa vie pour la distraction des Romains, et conquérir la foule du Colisée pour venger sa femme et son fils ainsi que Marc Aurèle de leur assassin.
- Le film commence mal avec un texte introductif bourré de fautes historiques, alors d’accord, je veux bien que l’on prenne des libertés avec l’Histoire quand cela est nécessaire pour l’histoire (vous suivez ?), mais là faudra expliquer l’intérêt de dire que le film se passe en 180 avant JC, sachant que l’Empire Romain n’existait tout simplement pas à l’époque. Avec ce film, Ridley Scott mettait fin à une décennie 90’s qui ne lui a guère portée chance, remettais le genre sur le devant de la scène et prouvait par la même occasion qu’il reste un grand maître sur la forme tant son film regorge de plans absolument magnifique, bien que l’abus de certains effets numériques nuise à la beauté de certains plans (comme celui du colisée par exemple). Si on laisse de côté tout les défauts historiques, on se retrouve face à un péplum de grande qualité qui renoue avec les vieux péplums des années 50, à l’image de Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille ou encore Spartacus de Stanley Kubrick. Il n’y a rien à redire, c’est carré, efficace, les scènes d’affrontements dans l’arène sont vraiment prenantes et réjouissantes. Le seul bémol est que l’histoire de vengeance que l’on nous sert ici est franchement vue et revue, mais bon, c’est un défaut mineur qui ne doit pas nous empêcher d’apprécier le film comme il le doit.
8/10