[Waylander] Mes critiques en 2010

[Waylander]

ben moi herzog j'aime bcp

son Rescue dawn j'aime bcp , vraiment . grizzle man c'est ma came , j'aime bien . son nouvo bad lieutenant dechirre , ecounter at the end of the world c'est super beau , fitzacarraldo c'est magnifique et aguiire moi j aime bien

d'ailleurs l'affiche de "encounter at the end of the world" me fait envie c'est un film ou un doc?

[Heatmann]

c'est un doc , tout comme grizzly man d ailleur , fascinant sur l'antartique , ces habitants , comment vivre dans un climat si hostile au confort humains , comment y travailler , la beaute des paysage....

[Dunandan]

Bien avant X-men First Class, Matthew Vaughn réalisait un putain de film de super-héros, révolution du genre et burné comme le sont de moins ne moins les blockbusters hollywoodiens.
En adaptant un des comics les plus violents , les plus crus et les plus iconoclastes qui soient, Vaughn risquait de décevoir les fans mais ce n'est pas du tout le cas.
Estampillé R aus USA Kick-Ass est donc bel et bien un sacré doigt d'honneur à l'Amérique "censure" qui aseptise de A à Z la majorité des films qui sortent au cinéma (même le Dark Knight de Nolan est 10x moins violent).
Pour "seulement" 30 millions de budget , Vaughn signe un film bien léché, superbement mis en scène avec un scope génial et une rythmique toujours bien géré, des scènes d'actions bine découpés, lisibles et percutantes. Certes, on pourra reprocher la réalisation assez classique (n'est pas Edgar Wright (Scott Pilgrim) qui veut) -mais très maitrisée- (mais qui correspond parfaitement à cette relecture géniale des films comme Spiderman dont Kick-Ass préserve un certain visuel et une certaine dramaturgie pour mieux les trahir par la suite).


Sans violer le fond du comics mais en l’aseptisant légèrement (celui-ci est bien plus gore), le cinéaste réussit toutefois un scénario bourré de références geeks, d'humour bien cru, de répliques savoureuses et des personnages drôles et attachants. L’intrigue et la première partie du film (la plus légère et la plus amusante) permet de s'identifier facilement au héros et ses motivations. Kick-Ass est une œuvre qui s'empare littéralement des codes du comics pour les chambouler et les massacrer tout en respectant la toile de fond, l’univers et le lieu des histoires. Le côté comique est parfois poilant (c'est pas tous les jours qu'un super héros tire sa nana près des poubelles d'une arrière boutique de comics


Grande ville, geek/loser, volonté de défendre les faibles et de combattre le crime, le fameux méchant cliché et sans cœur, l'histoire d'amour, l’adolescence...tout y passe mais l'auteur du comics (et le réalisateur) parsème son histoire de plusieurs éléments perturbateurs, surprenants et totalement déplacés.
Kick-Ass est comme un gros "Fuck !" aux niaiseries des Spiderman et cie où le manichéisme permanent ainsi que les personnages aux cœurs purs prenaient une place trop importante. Vaughn réalise LE film de super-héros qu'on veut tous voir. Le truc couillu qui envoie du lourd avec style sans pour autant révolutionner le genre par la forme. Le fond , quant à lui , est une pépite d'or. On se moque de la mort via le plan de la mère du héros qui, pendant un petit déjeuner ennuyant (la vide est ennuyeuse et c'est ça qui amène à "rêver" , à vouloir s'échapper , vivre des aventures et se motiver à devenir ce que l'on fantasme) fait une rupture d'anévrisme.



Ici, le héros est une jeune ado qui ne pense qu'au sexe (le fantasme de la prof, les branlettes sur internet) et même le choix de l'acteur et son look correspond plus à la réalité que certaines productions américaines des mecs de 30 ans beaux gosses qui jouent des ados de 16 ans. Kick-Ass renvoie l'image cliché mais conforme du geek pur qui passe son temps à parler de comics, à vagabonder dans les librairies comics-café et qui balance souvent des références culturelles liées au cinéma, télévisuelle, lecture (la voix-off de Kick-ass on cite Lost, American Beauty etc...) en tout genre (musicales entre autre avec Ennio Morricone pour citer Leone, John Murphy etc... ). Les clins d’œils et hommages sont obligatoires et de Batman à Spiderman en passant par des films à l'opposé du genre comme le réplique de Taxi Driver dans la bouche de Kick-Ass face à sa glace... La logique geek par excellence à laquelle le réalisateur ne pouvait échapper . D'ailleurs, il faut noter que la partie mafieuse/urbaine du film est très sérieuse et la photo ainsi que les plans aériens de la vile rappelle directement le Dark Knight de Nolan et ce n'est pas non plus pour rien que le score du film possède certaines consonances du Zimmer de Batman. Kick-Ass vole donc d'un ton à l'autre jusqu'à ce que les deux se rejoignent et prennent permettent à la "mythologie" de crée par l’auteur de gagner une ampleur plus importante dont le suspens final donne vraiment envie de voir la suite.

Vers 1min 50

La soundtrack est d'ailleurs excellente (The prodigy en tête)et permet d'insuffler à certaines scènes un style propre et scotchant malgré la redondance d’effet de style assez "classiques (ralentis et la vue subjective style doom-like via appareil vision nocturne) de nos jours mais l'utilisation est toujours bien pensé et ça claque assez nettement la rétine. Matthew Vaughn gère aussi très efficacement le changement de ton du film : le côté assez fun et geek du début est directement renvoyer aux oubliettes dès que Kick-Ass se prend un coup de couteau : climax assez dingue qui met sur le cul. Le ton devient plus sérieux et plus dramatique notamment avec l'entrée en scène de la petite famille (Nicolas Cage et Chloë Moretz tous deux impeccables). Tous les acteurs du film sont vraiment bons et surtout très bien choisis.

Kick-Ass est une prise de risque bien réelle dans le cinéma américain, surtout dans le genre "comics", par son ton, sa violence, ses choix politiquement incorrect (une gamine qui bute à tout va et qui parle de grosse "bite" dans le ciel comme point de ralliement (j'adore cette petite attaque à Batman (super-héros d'ailleurs pas mal cité dans le film ; jusque dans le costume de Big daddy et c'est normal vu que dans Kick-ass il n'y que de "vrais" hommes sans pouvoirs surnaturels, juste de la volonté , de l'entrainement et des armes). On peut aussi citer les "fuck" à gogos, les coups de tatanes par centaines, les jets de sangs et la lucidité avec laquelle Vaughn aborde certains thèmes universels comme la vengeance (sans jugement ni morale à deux balles auxquels on a toujours droit: ici c'est cash, c'est du vigilante-supers-héros et c'est coup de poing tout du long)

Les créateurs de Kick-Ass osent pleins de choses pour notre plus grand plaisir. Le genre est donc renouvelé, transformé, et c'est bien d'une nouvelle ère qu'il s'agit ici. Les héros costumés ne seront plus jamais niais , purs, pleins de bons sentiments et au centre d'histoire fades et uniquement centré sur l'amour ou l’amitié. La réalité rattrape vite le héros du film à travers des scènes incongrues quelquefois choquantes et inattendues mais le spectateur n'est jamais pris pour un con, bien au contraire. Le film assume pleinement son statut et en joue subtilement. Vaughn s'amuse parfois à nous surprendre en nous faisant croire que nous pourrions anticiper les péripéties e leurs issues mais ce n'est quasiment jamais le cas. Le film surfe aussi sur l'air du temps et reflète vraiment son époque (Internet et se dérives, le voyeurisme permanent de la moindre embrouille, fusillade, baston et cie via youtube, myspace et les téléphones portables-caméra). C'est ainsi que Kick-Ass fait sa renommée (la notion de "buzz" est quasi omniprésente) et c’est aussi comme cela que les bad guy le coincent.

Sorte de "parodie" à la fois sérieuse, décalée et crue des films de super-héros, Kick-Ass se permet quelques scènes techniquement parfaites et/ou ne servent qu'à égailler un peu le film et l'enrichir par des gimmick déjà vus mais qui fonctionnent à merveilles comme le passage "comics" qui set à expliquer avec une douce aout-dérision le background de Bigg daddy et ses motions vengeresses. Héros qui n'hésite d’ailleurs pas à élever sa fille avec ce désir de vengeance (faudra pas s’étonner du flop commercial du film tant les choix des auteurs sont clairement à contre-courant de ce qui se fait de plus consensuel).

A noter une des meilleures scènes du film (là encore on peut penser à Dark Knight et aux vidéos surprise du Joker parfois malsaines et violentes) celle de Big daddy et Kick-Ass retenus en otages dont la torture est filmée puis diffusée en direct sur les réseaux. Le ton du film prend une direction surprenante , le suspens à fleur de peau et la tension, viscérale. L'immolation de Big daddy est horrible mais pour alléger la scène le personnage gueule des conseils à sa fille qui tente de le sauver. L'action, la vision nocturne , les flash qui aveuglent les ennemis, l’hommage au doom-like, la gestion de l'espace..tout est nickel. Comme la scène finale dans le batiment.


La société de production "Pal B" de Brad Pitt peut se targuer d'avoir bon gout de d’offrir au cinéma de genre une œuvre qui fracasse.

Big Daddy dans l’entrepôt c'est une leçon de mise en scène avec des petites coupures qui font paraitre la scène super rapide. Ça permet de montrer que Big Daddy est rapide et surprend les hommes de mains de Franck. Ca en démontre à un certain Nolan et qui , avec son Dark Knight, fait pâlee figure sur les scènes d’actions et surtout de combats. Ici c'est brutal, violent, percutant et Big Daddy en "batman" vigilante extrême et obtus c'est d'un autre niveau.

[Scalp]

C'est vrai que la réalisation est pas forcément original mais c'est quand même vachement bien troussé, le passage FPS c'est carrément maitrisé, le petit plan Leone y claque bien.
Sinon tout d'accord.

[Waylander]

MISERY

Bon je vais faire court : l'actrice principale est juste énorme dans son rôle et James Caan joue la douleur parfaitement bien. Le film maitrise a l'excellence la tension et la mise en scène, bien que correcte, est un peu trop fade sans quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent (alors que Shining possédait son lot de trucs bien sympas visuellement ou plan séquence etc..). Misery joue vraiment son atout sur l'interprétation net le personnage principal joué Katy Bates. Bon apparemment ça respecte pas forcément le roman. J'ai bien aimé le délire de cette fan schizophrène , image à peine grossit des fanatiques hardcores d'aujourd'hui, geeks jusqu'à la mort , ou pucelles pleurant Bruel à la sortie de Bercy. Sans oublier le mec de je ne sais plus quel groupe de Metal qui s'était fait tué ya quelques années parce qu'il avait annoncé qu'il quittait le groupe...
Le truc c'est que filialement, l'écrivain que joue James Caan était entrain de changer de vie, dans le mauvais sens, et son métier devenait purement alimentaire et commercial et ce huit-clos va le changer, lui faire prendre conscience de certaines choses et c'est sous la pression, dans l'inaction frustrante causée par un corps meurtrit et quasiment le couteau sous la groge qu'il écrira soit son chef d'oeuvre soit son livre le plus personnel. j'aime bien aussi le coup du manuscrit qu'i ldoit bruler dans le barbecue on pourrait y voir une métaphore de son travail , de ce qui fait sa personne, réduit à néant. Une sorte de destruction pour une renaissance. Bon yorait eu une mise en scène plus sympa, plus travaillée, -parce que bon ça fait un téléfilm quoi- idem pour l'ambiance ça aurait été un excellent film. La fin la petite touche ambigue à la King quoi. Sympa. A voir surtout pour Katy Bates.

7/10.

[Waylander]

SERPICO

Si yavait pas eu un gros trou dans le film avec une baisse de rythme intense et un scénario sans grand intérêt dans cette partie : c'est sous développé, on s'attache pas des masses à Serpico parce que tout est trop centré sur le thème du film alors que ça aurait été bien de montrer son taff, un peu plus sa vie, mais tout ça c'est les 10 premières minutes quoi et le reste j'ai trouvé ça un peu chiant. Bon Pacino est excellent : flic un peu babacool dans le style mais très efficace sur le terrain. Un mec qui lâche pas l'affaire et intègre jusqu'au bout. un incorruptible mais "seul". Nivea uréal dans les premières 40 minutes ça le fait : le réalisateur à l'air d'aimer les raccords de plans à la De Palma et ici ye na aucun de moche. Bon ya pas d'actions à part deux coups de pistolets quoi donc niveau course poursuite etc...c'est faiblard et vu que quasiment tout le film c'est du blabla c'est difficile de juger sur la mise en scène. Bon la photo ça reste cohérent avec l'époque (la texture m'a fait penser à French Connection) mais sincèrement je reste sur ma faim. La fin est très mélancolique et Serpico est un homme qui mériterait d'être cité plus souvent et le film aurait gagné à être plus développé sur lui. Un film qui pourrait à la fois redonner espoir et à la fois désabuser. L'espoir que des hommes intègres existent encore, mais la déception de voir qu'ils perdent toujours et qu'ils ne sont qu'une poignée. Je trouve le film largement moins niais et plus réaliste sur ce thème que le De Palma avec Connery mais celui-ci avait une bonne réalisation.

7/10.

[Scalp]

Moi aussi j'ai un peu de mal avec Serpico, comme souvent avec Lumet y a des bonnes idées mais c'est trop longuet et la mise en scène se limite rapidement à je pose ma caméra et laisse faire mes acteurs.
Sinon c'est pas vraiment comparable avec le film de De Palma, De Palma le réalisme y s'en fout un peu lui ce qui compte c'est scènes qui claquent.
Et Misery tout pareil.

[Waylander]

Oui j'ai comparé simplement parce que ça parlait un peu de l même chose (en largement moins riche et fouillé pour Serpico mais un tantinet plus sérieux, plus "grave" mais plus fade)quoi mais Les Incorruptibles je lui avais mis la même note pour d'autres raison mais au moins yavait de la mise en scène (même si sur certains trucs je pense comme Francesco)

[Scalp]

Par contre t'abuse en disant que le De Palma est niais, on est pas dans un blockbuster calibré pour toute la famille quand même.

[droudrou]

SERPICO si j'aime Lumet (La colline des hommes perdus et 12 hommes en colère) je n'ai jamais accroché ! bizarre ! comme c'est bizarre!

[Scalp]

Lumet c'est bien 1 film sur 2

[Waylander]

Par contre t'abuse en disant que le De Palma est niais, on est pas dans un blockbuster calibré pour toute la famille quand même.

Comparer à Serpico.

[Scalp]

Oue mais même comparer, c'est pas niais, le traitement de Serpico est juste plus réaliste.

[Waylander]

Oui enfin la frontière est mince.
Le mot niais était mal usité je te l'accorde.

[Scalp]

Oue la frontière est mince, mais niais c'est très péjoratif comme terme, on réserve ça pour un film comme Iron Man 2 par exemple