#Réalisateur# Danny BOYLE

[Jeff Buckley]

J'ai malheureusement compris tout ça.
La B.O qui déchire : c'est ton point de vue mais elle rythme bien les scènes
Le rendu numérique et le choix des plans : rien à redire ça sauve le film. Quoique trop d'effets...
T'as vu La Cité de Dieu ? La vie dans les favellas c'est autrement plus tragique et extreme que la guimauve à la mode boyle. Les règles habituelles de la vie en Société n'ont pas leur place. Boyle juge selon le prisme de ces règles. Ce qui est tragique c'est que leur sort ils le vivent au quotidien sans jamais entrevoir d'issue. Boyle il nous fait croire que par moment ils ont beaucoup de souffrance à endosser mais que derriere il y a de l'espoir pour qui prend son destin en main. Moi j'aime pas quand ça tombe dans le pathos (genre on crève les yeux des gosses) puis que juste apres, SYSTEMATIQUEMENT, on montre qu'il est possible de s'en sortir si on est courageux, audacieux, qu'on a de la mémoire et de la chance, quand on explique qu'il faut choisir son camp. C'est pas de l'espoir qu'on montre, c'est un mensonge organisé, basé sur une vision manichéenne de la situation

(ex : le frère a fait fausse route et se fait sauter la cervelle au moment où son frère gagne. Vive la gerbe.)

C'est quoi cette image qu'on donne de ce peuple ? C'est pas la vie dans les bidonvilles depeinte qui les a choquée, c'est la caricature qu'on a fait d'eux : leur souffrance est souvent moins intense en realité mais beaucoup plus intolérable car permanente, leurs rêves ne passent pas forcément par l'accumulation d'argent. Ils demandent juste pour la grande majorité le respect et des conditions de vie decentes. On les présente comme des animaux vénaux qui n'entrevoient le bonheur que par le destin qui decide ou non de se pencher sur le berceau. Qu'on leur foute la paix ou qu'on parle d'eux tels qu'ils sont tout en les faisant réellement évolué dans leur monde pas dans un parc d'attraction qui nous fait osciller entre la maison de l'horreur et la caverne d'ali baba.

[Heatmann]

ouaip tout comme jeff sur ce coup sur slumdog , trop facile ..... pis vraiment par rapport a comme tu dit la cite de dieu ou meme sin nombre ca fait vraiment pas le poid , a mon avis . c'est sauver par la technique mais la encore c'est trop charger pour moi , trop d'esbrouffe . ca c'etait la 1er fois que je l'ai vue , pis ma femme voulais le voir donc je m'y suis recoller et c'etait encore pire ...

[Waylander]

Je crois que tu prend trop à cœur un truc qui n'est qu'un film et je rappelle que Boyle ne fit qu'adapter un roman c'est pas lui qui a inventé la story quoi. Lui son taff c'est de réaliser et en cela on peut pas dire que Slumdog ça vaut pas la moyenne quoi. Ensuite, faut arrêter de croire que certains d'entre eux ne s'en sont pas sortis : la misère est partout et crois moi yen a qui s'en sortent mais ça reste un sur 1 milliards quoi.
Enfin je sais pas mais moi Slumdog quand je squis allé le voir je savais d'entrée de jeu que j'allais pas voir un truc historique ou un documentaire. Je savais que c'était une hsitoire improbable en Inde mais avec une réalisation qui donne la pêche.

[Heatmann]

ben non moi je trouve pas du tout que ca vaut la moyenne en soit , merci de respecter mon avis . oui il adapte mais ca veut pas dire qu'il faut illustrer les page betement hein , faut s approprier le sujet , les persos et en donner sa vision , c'est ca la bonne adaptation . Au lieu de nous surligner bien tout les drame et les pathos la , facile , j'en demord pas . non vraiment m inspire rien ce film sorry pas envie de m'eterniser .

[Jeff Buckley]

Ouais t'as sans doute raison Way : en fait je m'attendais pas à voir une histoire de ce type je pensais que Boyle n'oserait pas se lancer dans un tel projet et qu'il retravaillerait le contenu. J'aurais dû me renseigner, j'ai perdu mon temps. Je ne prends pas tout ça à coeur. J'ai un ton péremptoire mais le cinéma de Boyle ne me révolte pas. C'est les conneries que j'entends dans la rue qui me révoltent.

[Waylander]

Non mais que t'aimes pas c'est pas la question on l'a compris.
Une fois le gout personnel étalé on peut parler du film objectivement0 quand même. Car on est cinéphile on sait à peu près repérer certains trucs bien ou non. Comme toi quand tu t'énerves quand on dit du mal de Mann bah moi là je défens un film et sans dire que c'est mon "chef d'oeuvre". Je m'en fous de Slumdog mais putain on est loin d'être devant le pire film du réal quoi.

[Jeff Buckley]

Tiens j'ai rajouté une ligne et un spoil dans mon message en haut de la page pour être plus explicite.

[Waylander]

Ouais t'as sans doute raison Way : en fait je m'attendais pas à voir une histoire de ce type je pensais que Boyle n'oserait pas se lancer dans un tel projet et qu'il retravaillerait le contenu. J'aurais dû me renseigner, j'ai perdu mon temps. Je ne prends pas tout ça à coeur. J'ai un ton péremptoire mais le cinéma de Boyle ne me révolte pas. C'est les conneries que j'entends dans la rue qui me révoltent.

Bah dis toi que dans de ce que t'as dit tu me met le doute quand même petit con. Enfin tout ce que je sais c'est que (et là c'est personnel) quand j'ai vu Slumdog, j'avais besoin de ça à ce moment là : d ufilm coup de poing, qui emporte dans le rythme, les plans atypiques, le montage très cut, la bo ultra rythmique etc...Quand je suis ressorti du film j'étais "vivant". Et j'avoue je l'ai pas revu depuis.Cela dit, quand je repense à certains passages dont le montage déchiraient, des plans, des ambiances de photo, la caméra qui bouge qui bouge...non perso je trouve que sur la forme c'est un bon film.

[Jeff Buckley]

Ecoute je le voulais moi aussi ce film coup de pong mais c'eut été me voiler la face. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Tout sonnait faux, tout est trop gros. Moi je trouve que c'est même un peu grave (pas révoltant, n'exagérons pas). Si je parle de Slumdog c'est le pur hasard. Hier j'ai mis La Cité de Dieu dans le lecteur. 4 ans qu'il prenait la poussiere. Apres Slumdog mon exigence était extreme. J'ai lancé le film sans illusion. Et le film coup de poing je me le suis pris dans les dents. Enfin je l'ai trouvé il existe. On peut le faire. Merelies l'a fait et justifie ma critique du film de Boyle. Boyle avait le droit au moins de s'en inspirer puis d'y rajouter le jeu televisé et l'indian touch. Pour moi il a royalement foiré. Je me suis peut-etre aussi planté en terme d'horizon d'attente. Le probleme c'est que beaucoup présentent (des personnes qui ont vu le film et qui ont "trop adoré"...) Slumdog comme un film "réaliste" qui dépeint fidelement la vie dans les bidonvilles et là oui j'ai peur devant la caricature qu'on nous met devant les yeux. "Maman j'aimerais bien vivre la vie du mec".

Pour moi la forme c'est la cerise sur le gateau. Si le gateau est brûlé je le mets à la benne, mais je me gene pas pour manger la cerise qui trône dessus au passage tout en gardant un tres mauvais souvenir du gateau.

[Waylander]

Le truc c'est que La cité de Dieu c'est unique et ça le restera. tu vois?
On peut pas traiter un sujet de la même façon par différents réalisateurs donc Boyle, connaissant sa filmo et sachant que c'est un mec qui fait souvent des fins heureuses à sa manière bah fallait le prévoir que Slumdog serait pas réaliste" comme toi tu l'entend parc que au final ya du réalisme dans Slumdog. C'est loin d'un disney comme certains le soulignaient dans leurs critiques négatives. C'est loin d'être niais quoi attendez les mecs : boyle lui-même a dit que Slumdog c'est un conte et je sais pas mais perso la définition d'un conte c'est justement une histoire improbable mais pleine d'espoir faite pour donner du baume au cœur non? Le princesse et la grenouille c'est le même procédé que Slumdog et on crie au chef d'oeuvre. Alors que c'est 10 fois plus niais et improbable. L'important au ciné c'est pas le réalisme ou quoi : l'important c'est la vision d'un artiste ou ce que tente de faire passer un artiste et Slumdog en tant que divertissement/conte bah c'est assez bien. en tout cas c'est 100 fois mieux que Millions.
La vision de l'Inde réaliste ou pas j'en sais rien je connais pas l'inde, j'y suis jamais allé, et j'ai pas lu pleins de livres sur ce pays donc franchement à moins d'avoir fait ce que je cite on peut pas juger vraiment de l vision du film de Boyle sur son réalisme.

[zack_]

Hier j'ai mis La Cité de Dieu dans le lecteur. 4 ans qu'il prenait la poussiere. Apres Slumdog mon exigence était extreme. J'ai lancé le film sans illusion. Et le film coup de poing je me le suis pris dans les dents.

Et c'est là que je me dis quelle gâchis! Toi qui manie le clavier à merveille tu serais bien placé pour nous faire découvrir ce film à travers une critique et peut être donné l'envie de voir ce film à certain qui ne l'ont jamais vu comme moi...

[Kakemono]

Slumdog Millionaire : 6/10. Des belles couleurs, c'est tout. Ça m'a pas parlé. Je comprend pas le parallèle avec Le Cité de Dieu (gros gros film en passant, la suite est tout aussi bonne)?
Sunshine : 9/10
28 jours plus tard : 9/10
La Plage : 7/10, j'avais bien aimé, mais pas vu depuis longtemps.
Une vie moins ordinaire : 6/10 de tête, sympa mais sans plus.
Trainspotting : 8,5/10
Petits meurtres entre amis : 7,5/10

[Jeff Buckley]

Le parallèle c'est juste pour le cadre, la vie dans les bidonvilles, ça va pas chercher plus loin. Le propos des 2 films est différent meme si Slumdog n'est pas exempt d'une belle dose de violence exacerbée et théatralisée, parfois avec brio.
En filigrane, on fait référence avec Way à la polémique qui a suivi la sortie de Slumdog poussant certains habitant du quartier (que Boyle a choisi comme toile de fond de son film) à se liguer contre la production estimant qu'on donnait une image faussée de leur "monde". Bon on sait qu'ils voulaient juste recuperer un peu de blé.
Comme l'a dit Way, Boyle a choisi de mettre l'accent sur le conte et non sur le réalisme. Son projet est raté à mes yeux mais j'avais mal appréhendé ses objectifs. Je croyais que le coté "conte" n'était que de la guimauve pour enrober un univers ultraviolent qu'il se refusait à dépeindre à l'était brut..

[moricenlive]

Filmographie

Slumdog Millionaire (2009) 9/10

Les plus :
L'image de l'Inde que nous décrit Boyle
La bande son
le génie de Boyle et de sa troupe, mise en scène, photo, .... c'est vif, beau,...

Les moins :
J'suis vraiment pas fan des jeux tv, mais le concept est quand même bien utilisé
La fin, y a des jours où je la trouve juste, d'autres non... mais ça change pas grand chose au final, on s'en moque.

Sunshine (2007) 8,5/10

Rien à dire, faut que je le revois.

28 jours plus tard (2003) 10/10

Les plus : il est parfait

Les moins : j'attend l'édition bluray.

Le truc rigolo c'est que c'est le seul film avec des zombie auquel j'ai accroché... donc à la base c'est pas mon genre de film.

La Plage (2000) 9/10

Il a des côtés un peu teenage movie... mais l'empreinte de Boyle est tellement présente, que je le kiffe.

Trainspotting (1996) 10/10

Plus besoin de critique celui-là, on s'est tous qu'il fait parti des films qu'il faut avoir vu et revu.

[ril]

Slumdog Millionaire (2009):8.5/10
Sunshine (2007):7/10
28 jours plus tard (2003):8.5/10
La Plage (2000):6/10
Une vie moins ordinaire (1997):6/10
Trainspotting (1996):9/10
Petits meurtres entre amis (1995):7.5/10