[Scalp] Mes critiques en 2010

[Dunandan]

7,5/10

Sang gong kei bing 2 de Michael Mak - 1987

Spoiler

Spécialité HK avec ce second épisode, une suite qui n'est pas une suite. Si il est forcément moins marquant que le premier il n'en est pas moins un bon film.
Le traitement des personnages est diffèrent du premier, ici on a 3 prisonniers chinois qui acceptent de devenir undercover ( et là aussi c'est un précurseur du sous genre des films undercover à HK ) pendant 2 ans pour pouvoir ensuite être libre, ils vont donc sans trop de mal infiltrer la pègre de HK avec l'aide d'un flic infiltré à vie ( ou presque ), ici on s'attache tout de suite plus facilement aux personnages et à leurs dilemmes ( l'un veut être flic pour que son père soit fier, l'autre a trouvé l'amour et veut se sauver avec sa copine, et le dernier va devoir trahir un ancien ami qui lui a sauvé la vie, l'amitié est ici mieux retranscrite que dans le premier, la trahison en sera donc plus terrible ), ici ils ne sombreront pas dans la violence pour l'argent comme dans le premier et ils ne tuent pas d'innocent ( ici c'est pas la cupidité qui va les perdre mais leur trop grande loyauté ), bien entendu l'effet de surprise est passé l'issue finale est tout à fait logique au vue de l'évolution du film ( du pur nihilisme made in HK ), mais même quand on est habitué à ce genre de film mais ça fait toujours drôle de voir des morts de "héros" aussi violente, celui qui est tué par son ancien frère d'arme donne lieu a une putain de scène avec un mexican stand off excellent ( le regard des acteurs sur cette scène est vraiment bon ), on voit donc le héros prendre son ancien pote dans ces bras pendant qu'il est entrain de mourir et là un gun sortit de nul part entre dans le champs derrière la tête du héros et paf headshot, c'est le mourant qui a buté celui qui l'a trahi.
Les acteurs sont pas des inconnus contrairement aux premier et on retrouve donc le pape du Cat 3 à savoir Elvis Tsui qui est parfait une fois de plus et ici il est forcément moins outrancier et joue même un mec sympa ce qui change de ses autres rôles, Yuen Yat-Choh ( frère de Yuen Woo Ping, habitué des rôles de comique voir sa performance dans le génial Miracle Fighter) est lui aussi convaincant dans son rôle de pauvre type berné par une femme et il apporte son kung fu ( Police Story est passé par là ) lors d'une scène de poursuite très réussit, le reste du cast c'est du second rôle connu comme Ben Lam ( premier rôle du pas top Angry Ranger ), Pauline Wong ( vedette du très bis Her Vengeance ) et Shing Fui-On dans son 500 ème rôle de méchant.
Niveau violence ça fait pas dans la dentelle, y a une scène de torture a base de rat ( avec notamment le gars torturé qui a bouffé un rat et le recrache à la gueule des méchants ) qui fait dire que le torture porn ça existait avant Saw et Hostel et ça se termine avec une décapitation bien hard, y a une autre scène excellente où une jolie fille se prend des grosses mandales dans la tronche ( faut dire qu'elle les a bien cherché, une phrase validé par l'amicale des féministe bien entendu ).
Et on a evidemment un climax final qui envoie du bois où ça mixe course poursuite et gunfight dans des ruelles cradingues ( alors que dans le premier on montait dans l'immeuble ici ça descend pour se terminer en pleine rue ) et où ça se shoot dessus à bout portant avec tout un attirail bien sympathique, histoire de chipoter la scène est moins abouti que celle du premier.
Peut être pas un fleuron de l'âge d'or de HK mais un film à voir clairement.

[Scalp]

7/10

Harry Brown de Daniel Barber - 2009

Spoiler

Le film (produit par Vaughn) avait été une belle surprise à sa sortie et ça se revoit vraiment avec plaisir mais ça aurait pu être ultime, jusqu'à la scène du tunnel c'est vraiment bon mais le climax final est très moyen et se révèle sans surprise : Liam Cunningham étant l'acteur le plus connu derrière Caine et Mortimer on se doute bien que son rôle ne peut pas être juste que patron de bar donc la révélation finale tombe à plat, surtout que dès le début le pote à Harry dit clairement que le barman participe au trafic.
Dans la construction du film c'est ultra classique on y retrouve même le bon flic qui se doute de quelque chose ( et comme dans tous les Vigilante on a l'impression que c'est le seul flic du coin ) et j'aime pas la fin ça colle pas avec ce qu'on vient de voir : Harry Brown dit adieu a sa femme et sa fille, il est près a mourir car rien en le retient, il est seul sans ami, sans clébard, il demande même a mourir mais non le plan final le montre tout pimpant entrain de prendre le tunnel qu'il a toujours eu peur de prendre.
Bien entendu le combo vieux qui bute des sales jeunes on pense à Gran Torino mais ici c'est clairement un vrai Vigilante alors que Gran Torino était plus un drame.
Le film ne sombre pas dans la morale douteuse ou dans la fable moralisatrice, enfin y aura bien toujours des neuneus pour y voir une apologie de l'auto défense, encore plus en 2024.
Sinon y a un truc qui m'a fait tiquer surtout dans un film qui se veut "réaliste" lors du premier meurtre Harry laisse le couteau sur le cadavre avec ses empreintes alors oui j'imagine qu'il est pas fiché mais bon le plan d'après on le voit se débarrasser de ses fringues ( on a aussi bien entendu droit à la scène de douche obligatoire ).
La réalisation est pas trop mal dans l'ensemble, j'aime bien la première scène filmée avec un téléphone portable et ça nous plonge directement dans le film avec ces jeunes délinquants qui n'ont peur de rien ni personne ( excellente scène des interrogatoire chez les flics avec une belle maitrise du Fuck ) qui bute une maman promenant son bébé.
Le film prend son temps ainsi pendant 30 minutes il se passe pas grand chose, on a un état des lieux et la vie monotone de Harry et de son vieux pote (joué par le mec qui joue l'enculé Frey dans GoT), ça pose bien le décors.
Le passage le plus réussit du film est le long enchainement de 2 séquences qui commence quand Harry va acheter des guns, là on tombe dans une piaule de dealer bien glauque avec des gars qui ont des vrais tronche de junkies (Sean Harris absolument parfait), la scène doit bien durer 10 minutes et elle est tendue du slip du début à la fin, ça enchaine direct avec du headshot, de la torture puis la scène du tunnel est particulièrement réussie ( la scène se termine de la même manière que celle de Créance de Sang avec Clint faisait une crise cardiaque en poursuivant un tueur ), malheureusement après cette scène le film est nettement moins bon et le climax final est loin d'être aussi tendu que les autres scènes, c'est même décevant mais le film a un vrai capital sympathie du coup j'ai pas envie de lui en tenir trop rigueur.
La photo est typique de ce genre de film anglais où ça pue la misère et la violence, c'est donc gris, très gris, les décors sont moches, on a pas envie d'aller dans cette Angleterre.
Le sang CGI passe bien sur quelques scènes parce qu'elles sont filmées de loin mais alors y a des plans c'est catastrophique, celui avec le sang qui gicle de la gorge c'est ultra laid sérieux faut qui arrête avec ces putain de CGI qui daube !!!
Michael Caine est bien entendu excellent en vieux vigilante, ex marines qui va reprendre les armes ( et le fait qui soit vieux et donc moins rapide, moins précis est bien retranscrit dans le film ), Emily Mortimer est pas trop mal mais on la déjà vue plus convaincante ( genre dans le 51 ème Etat ), Liam Cunningham est impec comme souvent (c'est un gars qui a percé tard et qui a pas assez de rôle à mon gout), c'est aussi un des premiers rôles de Jack O'Connell et Sean Harris, soit 2 mecs qui allaient devenir des mecs qu'on voit souvent, on croise Plan B qui est un excellent rappeur anglais dans un rôle de petite frappe évidemment, et puis on a aussi Iain Glen, ça fait pas mal d'acteurs de GoT.
Sympa mais pas assez badass, il y aurait fallu plus de sales jeunes à buter, mais c'était un premier film et c'était prometteur, malheureusement le mec a plus rien fait derrière..

[Heatmann]

- exactement t'as bien resumer , derrier death sentance et devant a vif , et une variante vigilente ( en dessous hein ) de gran torino . mais un bien bon film comme j'aime . Caine livre un bien beau grand 1er role , pis le type c'est son 1er film et c'est bien maitriser sa real je trouve , la direction et le rhytme qu il veut donner au film , il insite pour appuyer ces themes .. bref bien quoi pis ici en uk c'est en plein dans le feu des news , comme eden lake , avec la monter sans fin de la delinquance ...


- Aaaaah pis le Gunmen dont tu parle de kirk wong , tin celui la il me fait envie depuis des lustres , faudrais que je me trouive le hkv pas trop cher , ca a l'air bien bon ca , pis un genre peu representer et que j'affectione particulierment

[Scalp]

En plus dans le HKV y a un film caché en bonus, encore meilleur que Gunmen

[Heatmann]

va y retourne le couteau dans la plaie c'est quoi le film bonus ? parceque gunmen ca peut que me plaire de ce que j'en ai vue , bon allez hop panier t facon

[Scalp]

Shangai Grand

[Heatmann]

p-a-r-f-a-i-t . gunman et shanghai grand , bon j vais ajouter ca quelque part dans un panier en Fr .

[Scalp]

Mercenaries from Hong Kong Wong Jing - 1983



Un des touts premiers Wong Jing et un des touts meilleurs ( oue bon c'est pas bien dur quand on voit la gueule de sa filmo ou l'on trouve notamment les plus mauvais Jet Li comme La Légenge du Dragon Rouge ). Dirty Dozen version HK avec les acteurs shaw brothers : Ti Lung en mode moustache, Lo Lieh, Johnny Wang...
Ca dure 1h25 et les scènes d'action se succèdent a grande vitesse, on a pas le temps de se faire chier bon la réalisation est pas spécialement marquante mais y a quelques passages réussit comme les courses poursuite en voiture ou la baston contre les gars armé de couteaux, sinon y a un peu d'humour avec le perso de Natalis Chan, un peu de cul, un peu de gore, un magicien qui cache ces armes, des morts par pelleté de douze, des trahisons, de la vengeance, des explosions, de la taule froisé enfin tout ce qui faut quoi.
La fin est surprenante avec un dernier plan sur la nièce de 8 ans de Ti Lung morte, shooté lors du climax de fin.

5,5/10

[Heatmann]

tout des bon elements pour faire un bon film que tu cite la , les Sb c'est une mines de pepites j'en trouve des paquets pour une bouche de pains , j doit d'ailleur me bouger les fesses et poster quelque avis , jvai esayer de faire plus court faut que je force a resumer , je sait pas pourquoi j'ecrit des tartine defois , c'est pour ca que je donne 1 avis sur 4 vue

[Scalp]

Oue y a de tout dans les SB, a partir de la moitié des 70's y se sont bien diversifié.

[Alegas]

Cotton Club Francis Ford Coppola - 1984



Bide monumental à sa sortie, budget de 58 millions ( gigantesque pour l'époque )et seulement 25 millions de recette.
Gros problème du film son interprète principal, Richard Gere mérite sans aucun doute son titre plus mauvais acteur de sa génération ( titre que je lui ai moi même décerné ), une fois de plus y plombe bien le film avec une prestation digne d'un Ben Affleck ( quoique maintenant Affleck s'en sort mieux alors que Gere est toujours aussi mauvais, au passage au début des 90's on a échappé à un remake de The Killer avec Gere reprenant le rôle de Chow Yun Fat ).
Le film est bancal dans l'ensemble, pendant 1 heure on suit ça sans réel intérêt, ça manque clairement d'enjeu puis heureusement ça s'accélère enfin dans la 2 ème heure et ça devient nettement meilleur, on dirait qui manque 1 heure de film ainsi aucun personnage n'est développé ( mais vraiment pas ), ça reste vraiment trop surface et c'est bien dommage car sur le papier y avait moyen de faire un putain de truc ( la crise de 29 on en parle pas, les rivalités entre la pègre ça prend 5 minutes dans tout le film, la rivalité Black est esquissé ), on est loin de l'excellence du Parrain ( Mario Puzo a fait un petit boulot ici et il fera encore pire l'année d'après avec Le Sicilien ), il est plus intéressé par la petite histoire de ces personnages qui tourne autour du Cotton Club ( et c'est assez inégal ) : les 2 frères black, l'histoire d'amour très pénible entre Lane et Gere que l'Histoire avec Luciano et Schultz, le montage aide pas et c'est pas très fluide on passe d'un perso à un autre sans fil conducteur et on aimerait avoir plus de scène avec Nic Cage ou Laurence Fishburne par exemple.
La dernière demi heure relève quand même bien le niveau avec tout le monde qui se retrouve dans le Cotton Club et ça donne lieu vraiment à une longue scène très réussit.
Pour ce qui est de la reconstitution, vu le prix que ça a couté heureusement qu'on en prend plein les yeux, c'est fastueux, alors là aucun doute toute la thune est à l'écran et c'est vraiment magnifique, les décors sont grandiose, on se croirait vraiment dans le NY des années 30 et le tout est sublimé par une BO entrainante, et on a envie d'aller dans ce Cotton Club.
Niveau réalisation c'est classe et on sent que Coppola se fait plaisir, y a quelques fulgurances vraiment réussi comme le meurtre en montage parallèle avec la scène de claquette, les scènes de danse sont bien sympa ( et pourtant si y a bien un truc que j'aime pas en général c'est bien les séquences de danse, ici c'est bien ) mais y a des trucs un peu nase aussi comme l'attentat du début ( sérieux j'ai du mal a croire qu'un bâton de dynamite ça explose comme un pétard ).
Le cast mis à part Gere, a bien de la gueule, Diane Lane a cet époque était la plus belle actrice du moment ( elle a encore de beaux reste maintenant comme le prouve Hollywoodland et Intraçable ) et elle s'en sort très bien niveau jeu ( la preuve elle a été nominé au Razzie ), Bob Hopkins est impeccable en Owney Madden patron du Cotton Club, James Remar est très convaincant ( comme quoi à part être le père de Dexter et s'être fait virer de Aliens par Cameron il a fait des bons trucs ) en Dutch Schultz, le gangster psychotique ( Roth a joué ce perso dans le très moyen seigneur de Harlem ), Gregory Hines dans son meilleur rôle et en plus il assure bien lors des scènes de danse, le reste du casting est là pour faire de la figuration c'est dommage car il y a du beau monde qui aurait mérité d'avoir plus de présence à l'écran : Woody Strode en portier ( oue LE Woody des westerns de la grande époque comme Les Professionnels et bien entendu Keoma ), Laurence Fishburne en gangster black ( il reprendra un rôle quasi similaire dans Seigneur de Harlem ), Tom Waits ( le gars qui tourne qu'avec des pointures ), Nicolas Cage en chien fou.
On passe a coté d'un chef d'oeuvre, ça reste sympa tout de même, et ça permet de rappeler que Coppola était un grand réalisateur chose qu'on a du mal à croire quand on regarde L'homme sans age.

6,5/10

[Milkshake]

Je savais pas que Coppola avait enchainé tant de bide d'ailleurs il n'a fait que des films de commande peu recommandable et du pseudo cinéma d'auteur pour rembourser le naufrage autoproduit (mérité ) de Coup De Coeur qui avait couté bonbon.

Forcement quand on enchaine 4 films quasi parfait Les 2 parrain, Conversation Secrete et Apolcalypse Now, on en ressort pas indemne avec une tête grosse comme ça

Mais dans tout ses films post mortem, je trouve que Cotton Club reste le plus sympa à regarder, c'est bien formaté mais on s'ennuie pas le fait que j'aime beaucoup cette période d'entre 2 guerre, "les années folles", la BO Jazzy ça doit jouer dans mon jugement mais à l'écran on voit que Coppola s'amuse à détourner voir ridiculiser les cliches du film de gangster.

[Scalp]

La période d'entre 2 guerre c'est vraiment cinématographique, et c'est assez riche thématiquement entre la prohibition, la naissance du FBI, les tensions raciales, la crise de 29 y a vraiment de quoi faire.

[Milkshake]

Clairement aux USA l'une des périodes la plus riche de leur histoire, j'ai vu des documentaire sur Arte avec des images de l'époque de tout le trafic D'Al Capone sur les club clandestin grâce à la Prohibition, sur toutes les magouilles entre politiques et banquiers avant le grand crash boursier, les présidents incapables de l'époque ....

D'ailleurs j'ai demandé à Ellroy si il ferait finalement un bouquin sur le plus véreux président des USA Warren G. Harding (1921-1923) j'ai eu droit à un non affirmatif il se concentre sur sa nouvelle quadrilogie dans les 40's.

Rien que la nouvelle série de Scorsese durant cette période je m'en lèche les babines d'avance

[Scalp]

Et c'est là qu'on voit que Mann il a raté le coche avec son Public Ennemies