Quand Roland Emmerich réalise un film; il fait rarement dans la dentelle et c’est bien souvent des films à grand spectacle.
Après le Jour d’après et Independance Day dans 2012 le monde est encore en danger et il va nous montrer sa destruction à grands coups d’effets spéciaux impressionnants.
C’est sur que si on regarde 2012 a s’attendant à un scénario riche et développé on va être forcément déçu, il faut aller voir ce film en se disant « J’y vais pour en prendre plein la vue ». Car visuellement ce film est une réussite ! Jamais la fin du monde n’aura été aussi réaliste. Les destructions, tremblements de terre, tsunamis, effondrements … tout cela est au programme de 2012 et à chaque fois on reste scotché devant la beauté de cette destruction, le tout étant sublimé par une édition Blu-Ray somptueuse. (Voir test plus bas).
Seulement une fois le choc des images passé que reste t’il à ce film ? Bien peu de chose. Le scénario est hélas hyper prévisible du début à la fin. C’est d’ailleurs quasiment le même pour tous les films de ce genre. Où est donc passée l’originalité ? On suit l’épopée d’un petit groupe de personnes tentant par tous les moyens de survivre. Certaines scènes sont clichées, on croit un des personnages morts et bien non au bout de quelques instants le revoilà au dernier moment. Je suis sur que vous voyez de quoi je veux parler. La mise en scène du passage aquatique du personnage principal fait en plus beaucoup pensé à une scène du Jour d’après. Bref, il y a très peu d’originalité dans l’histoire.
Le film prend dans sa deuxième partie une tout autre tournure. Alors que sa première moitié nous montrée la fin du monde plutôt de manière réaliste (rendez vous dans 2 ans pour voir si c’est le cas) la deuxième est un peu plus réaliste avec ces arches gigantesques construites en bien peu de temps qui plus est en Chine. Le message délivré est qu’il vaut mieux être riche et/ou influent pour s’en sortir. Emmerich passera bien sûr en revue, le message sur l’entraide entre les hommes pour en sauver le maximum alors qu’ont à la base seuls les plus riches sont là. C’est un peu la même chose que pour l’histoire des canaux de Titanic de James Cameron.
L’avenir de l’humanité sera assuré par les plus riches de l’espèce humaine.
Niveau acteur, rien de particulier à noter, car ils sont enfermés dans le style de film qui veut toujours la même chose : le père de famille protecteur, la femme toujours amoureuse de son ex-mari, les enfants, un président des Etats-Unis soucieux de l’avenir de ses citoyens et qui fait des discours fédérateurs. Vous l’avez compris même dans les personnages il n’y a rien d’original. Ils jouent cependant juste et on s’attache facilement à eux.
Au final que faut-il donc penser de ce film ? Il s’agit d’un film blockbuster divertissant par la forme et plutôt pauvre dans le fond. Cependant, il est présenté comme étant un film spectaculaire et de ce point de vue il remplit carrément son cahier des charges et on peut donc dire qu’il s’agit à ce niveau d’une réussite. Dommage que la théorie des Mayas ne soit pas plus expliquée ou développée, mais comme je l’ai dit pour approfondir l’histoire il vaut mieux se tourner vers un autre film.
Ma note semblera peut-être élevée par rapport à ma critique, mais j’ai eu ce que je voulais voir : du grand spectacle.
2012 est à voir si on veut en prendre plein les yeux et les oreilles ce qui était mon cas et je n’ai pas été déçu !
Titre : 2012
Date de sortie cinéma 11 novembre 2009
Réalisé par Roland Emmerich
Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet…
Long-métrage américain.
Genre Science fiction
Durée 2h40 min
Synopsis (allociné) : « Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps… »