MAX ET LES MAXIMONSTRESDès le départ le film commence nerveusement avec une caméra à l'épaule et un Max costumé qui course con chien, l'attrape et le violente pour s'amuser et là ya arrêt sur image avec le titre écrit nerveusement lui aussi :
Ça donne le ton d'une partie du film, du petit garçon "Max" et des thèmes liés à l'enfance agitée.
Il est clair que par rapport à l'œuvre de base (le livre pour enfants) Spike JOnze en tire quelque chose de somptueux dans la photographie (les paysages, les différents climats, les bois, les couleurs, les costumes des Maximonstres et à tout cela il ajoute une certaine ambiguïté, une subtilité (dans le bouquin on sait que Max s'invente son monde et c'est la chambre se transforme en jungle etc.. alors que dans le film il sort de chez lui, court et tombe sur une barque, la prend et arrive sur l'île des Maximonstres et rien n'est dit dans le film. On pourrait supposer que tout ceci est vrai mais cette subtilité est renvoyée directe parce que à bien y réfléchir le film n'est qu'une métaphore.Une remise en question de Max tout d'abord puis une compréhension de l'âge adulte, des responsabilités, de la perte de l'innocente bien illustrée à travers Carol qui est la personnification même de Max...
Une des force du film c'est que les Maximonstres n'ont rien de "mignon". Ils veulent bouffer le petit départ et leurs gueules et bourrées de dents et quand ils s'énervent leur regard est assez effrayant. Pour qui peut facilement se souvenir de ses peurs d'enfant, la première séquence où on les aperçoit est assez flippante : ils sont grands, ce sont des ogres, ils crient, ils se rapprochent de toi, son menaçants, il fait nuit, leurs visages est parfois éclairé par les flammes alentour....
A noter la grande crédibilité des costumes et surtout du faciès et des expressions traduites en 3d. Un mélange de carton-pâte et de SFX très réussi.
La mise en scène est souvent nerveuse, caméra à l'épaule, dans des paysages à la fois très libérateur et à la fois rocailleux, désertique, peu accueillant. Ya des intérieurs et des petits décors fantastiques et le tout offre une petite part de magie indéniable.
Bine sur,, les parallèles sur l'enfance et ses paradoxes est bien là : l'envie de construire (le fort), de détruire (les arbres), de se battre (la bataille de cailloux qu part en sucette) et de simplement s'amuser (la fête !).
Max est turbulent et ne sais pas s'il est méchant ou pas. Il a mordu sa mère. Il cire et donne l'impression d'être un hyperactif.
faut pas oublier son sentiment de solitude : sa sœur qui ne le calcule pas même quand on de ses amis fait mal à son petit frère et que celui-ci en pleure ; son indifférence lorsque le petit lui demande de venir voir son igloo, sa mère préoccupée par le boulot, le nouveau petit mai qui est invité à manger, et le tout fait que Max est vraiment déstabilisé (notons aussi l'absence d'un père...) et face à ce monde adulte ou entrain de grandir (sa sœur) Max est finalement le seul enfant et s'ennuie avec des gens qui sont pourtant de a famille. Ils les aiment mais voudrait les secouer et jouer à l'infini en leur compagnie mais ce n'est pas possible et il va le découvrir à ses dépens en fuyant la maison et naviguant sur une vaste mer pour arriver sur une île perdue elle aussi.
Les musiques sont entrainantes, c'est rythmé, et le film donne vraiment une sortie comme en centre de loisirs quand on était môme. C'est une sorte de récréation ce dernier Spike Jonze avec un vrai fond marié à un très bon divertissement. En fait, le film ne pourra malheureusement plaire qu'à ceux qui ont lu le livre gamin ou les tout petits qui l'ont lus ou pas mais les ados vont bouder le film. Même les 8-15 ans. En France en tout cas le film n'a pas eu un succès mérité.
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je l'avais vu en divx pourri et Vf ya 2 mois ou 3 et j'avais mis 7/10 au film. Là j'ai vu le br en vostfr et je monte facilement la note (pourtant en vf la voix de KW est vraiment touchante : charlotte Gainsbourg).
Finalment j'ai aps trouvé à cette seconde vision que le film était trop court. C'est très bien comme ça.
Bon par contre ça me touche pas plus que ça car ce genre de film fonctionne surtout sur l'identification et je m'identifie pas du tout à Max. Cela dit, si un gosse devait faire un film pour montrer à ses parents pourquoi il est comme il est : ce serait ce film et pas un autre. J'avais lu ça dans une critique et j'avais trouvé que ça avait du sens. Genre de testament d'un enfant à ses parents où tout serait expliqué : parce que si les enfants ne peuvent comprendre les parents en partie, c'est aussi le cas pour l'inverse. J'ai parfois l'impression que dans ce bas monde, tout les gens oublient qu'ils sont été un jour des gamins haut comme 3 pommes et gueulant et courant partout.
Spike Jonze donne donc une vraie profondeur au livre et le sublime par des images inoubliables et des perosnnages touchants chez les Maximonstres (Carol et surtout KW). Tout dans ce film s'accorde parfaitement : le jeu du gamin, l'aspect technique indéniablement savoureux, les musiques, le rythme, tout colle aux thèmes et à l'univers. Le ton est vraiment enfantin mais ya des profondeurs, des subtilités, des métaphores etc...et ça on peut pas le nier mais faut pas non plus s'attendre à un traitement "adulte et sombre" comme c'était annoncé. Par contre dans son dernier quart d'heure le fil devient bien plus mature dans le ton et c'est logique vu la perte d'innocence que connait Carol en détruisant son propre monde qu'il avait fabriqué en comprenant la réalité des choses. Enfin moi j'emmerde l'âge adulte. C'est de la merde. On pourrait parler des heure des petits indices avec Max , certains dialogues etc...
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Bon les défauts : bah j'en vois pas des masses en fait. La première fois que je l'avais vu j'avais écris que je trouvais que c'était trop court, trop succin les passages de la vie réelle, manque de profondeur et manque de dialogue convaincants et "adulte". Ce dernier je peux l'enlever complètement.
8.5/10.
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