[Milkshake] Mes critiques en 2010

[Max59]

J'ai hate de voir Shutter Island

[Moviewar]

Agora de Alejandro Amenabar

Amenabar touche à tout revient avec un film qui dépasse son statut de Péplum pour narrer la vie d'une ville au sein de son Agora ou se dispute une guerre de religion annonçant la fin du règne de l'empire romain associé à une liberté de pensée scientifique.

Agora recentre la multitude des enjeux en un trio amoureux permettant un récit fluide, émotionnel et universel néanmoins Amenabar sacrifie en grande partie la complexité de son sujet ainsi les religieux sont rapidement catalogué comme des fanatiques qui emportent les foules vers un radicalisme sans fin. Une thématique toujours d'actualité qui permet de mettre en avant le travail d'une philosophe au destin tragique : Hypatie.

A l'image d'une Rachel Weisz rayonnante d'intégrité envers son art, l'ensemble du casting s'impose naturellement dans un ensemble de rôles qui ont pourtant un temps minime à l'écran, cela se vérifie par le biais des prétendants d'Hypatie, son esclave Davus et le futur Préfet Romain Oreste qui en quelques scènes nous font ressentir l'évolution de leurs personnages pour délivrer un final poignant.

La dramaturgie du film fonctionne parfaitement portée par une reconstitution somptueusement permettant à son réalisateur de minimiser les arrières plans numérique et d'offrir au spectateur un véritable voyage au centre d'Alexandrie. La mise en scène soigné de bout en bout démontre une sobriété maitrisé et parsemé de quelques plans magnifiques. On pourra tout juste reprocher à Amenabar de sur-utilisé ses plongés venu de l'espace pour souligné son propos universel.

La violence des scènes de foule savamment orchestré mène à la destruction dans la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, tout ce savoir accumulé perdu pour plusieurs siècles en attendant une renaissance intellectuelle, le film pousse la réflexion sur la nécessite d'une perpétuelle remise en question incarnée par les sciences en contradiction avec l'interprétation religieuse bornée empêchant toute évolution.

8.5/10

[Heatmann]

les avis etant unanime et le sujet et le simasges me branche carrement , j vais vite le voir , et vient juste de la choper aussi tient

[Milkshake]

Pour ma part j'aimerais bien mettre la main sur la version Cannoise du film qui selon filmactu :

Agora arrive sur les écrans le 6 janvier 2010 dans une version légèrement remontée dans laquelle ont été supprimés quelques passages ayant trait à la vie politique d'Alexandrie. Un choix qui sacrifie un peu de la richesse du film au profit d'un rythme plus soutenu et qui a coûté un point au film sur notre barème, sans pour autant diminuer le plaisir ressenti devant une aussi belle pièce de cinéma.

J'espère que cette version sera un jour disponible.

[Heatmann]

ah tient savait pas ca , bon ben ca s ajoute a la longue liste des " versions cannoises " qu on verras probablement jamais ...

[jean-michel]

j'attends la sortie en location pour le copier! j'ai hâte! belle critique!

[Milkshake]

C'est dommage car ça se ressent parfois que le film simplifie son récit pour donner du rythme mais ça se trouve Amenabar n'était pas content de sa version Cannoise.

[Milkshake]

Démineurs de Kathryn Bigelow

Vu le sacre plutôt mérité de Kathryn Bigelow son meilleur film selon moi, je déterre le petit avis que j 'avais fait lors de la sortie du film :

Cela fait un moment que je j'avais pas vu un film aussi efficace dans sa tension permanente, une sorte de long épisode de Genération Kill sous pression, j'ai bien aimé le traitement du personnage principal accro à l'adrénaline et la manière dont Bigelow emballe ses scènes d'actions.

Je trouve juste dommage d'avoir gaspiller les guest star de luxe (j'espèrerais un Ralph Fiennes mercenaire bien salopard ou une petite dispute avec Evangeline Lilly).

Sinon il est clair que c'est ce qu'on a vu de mieux sur conflit Irakien mais ça manque de quelque chose notamment sur les personnages secondaires et les irakiens qui sont quand même assez stéréotypé.

Un très bon film d'action mais il ne faut pas en attendre plus : War is a drug

8/10

[Milkshake]

The Messenger de Oren Moverman

Un film sur les réactions humaines que peuvent causer une perte, The Messenger tient essentiellement sur les épaules de Ben Foster jusqu'ici était relégué aux second rôles borderline, il trouve ici un personnage à la mesure de son talent incarnant les blessures psychologique d'un combattant Irakien et le manque d'un amour perdu.

A ces côtés Woody Harrelson interprète un soldat droit dans ses bottes, l'acteur ajoute le soupçon d'humour et de décontraction nécessaire au film qui n'est finalement qu'une succession de messages de mort délivré à de nombreuses familles ayant toutes des réactions différentes, ce traitement purement émotif des conséquences de la guerre fait l'originalité du film.

The Messenger touche sans cesse juste grâce aux jeux d'acteur au diapason mais représente également sa limite voulant rester réaliste le film évite finement toute dramatisation, pathos mais cela l'empêche de réellement décoller à l'image d'une romance neutre de substitution.

Un film sans failles sur le message délivré auquel il manque certainement une prise de risque.

7/10

[Heatmann]

ouai , tout pareil quoi . tres jolie ce duo .

[Moviewar]

L'Elite de Brooklyn de Antoine Fuqua

Que dire d'un film qui représente l'absence de talent de son réalisateur, un polar qui enfile tout les clichés du genre sur la corruption, l'infiltration, le racisme, la drogue .... le tout filmé platement décorant son univers de nichon, de BMW et des quelques plan aérien de Brooklyn. Fuqua étire de nombreuses séquences sans jamais réellement s'intéresser à ses personnages, rallongeant gratuitement les scènes de violence (voir le final insistant sur ses giclées de peinture rouge) et de sexe (Gere qui se fait sucer tout en débitant un texte affligeant). L'univers dont traite le film n'est sans cesse qu'effleurer restant au stade de stéréotype.

Il faut le dire le script est mal foutu on suit 3 destin qui s'entrecroisent de manière grossière, tout les rebondissements sont attendu pendant que les personnages ne sont jamais véritablement développé, les acteurs font ce qu'il peuvent avec des dialogues convenu au possible entre un Ethan Hawke qui en fait des tonnes, un Richard Gere toujours aussi mono expressif, Un Wesley Snipes mauvais comme un cochon seul Don Cheadle sort son épingle du jeu et bien sur comme tout policier 2000's qui se respecte on s'offre des second rôles sortie des meilleurs série du genre The Wire, Brotherhood alors que certaine séquences dans ses fameux bloc de Broolyn semble être de mauvaises copies d'American Gangster.

Dans le genre polar dramatique récent sans grande prétention il vaut mieux se revoir What Doesn't Kill You (autre film avec Ethan Hawk abonné au même type de rôle ses dernières années) ou Pride and Glory des films qui se voulaient moins ambitieux mais qui fonctionnait un minimum, là c'est proche du foirage complet.

3/10

[Scalp]

J'ai quand bon espoir j'aime bien les films de Fuqua

[Heatmann]

ouai pareil , jpense que j vais bien aimer celui la

[Milkshake]

Pour le coup Fuqua en a rien à foutre de son histoire et ça se ressent à l'écran si vous lui mettez la moyenne c'est que vous êtes des gros fanboy

[Scalp]

euh fanboy de Fuqua on va pas abuser quand même ^^