LESBIAN VAMPIRE KILLERS de Phil Claydon (2009) : 6/10
Jimmy et Fletch décident de s'offrir un séjour dans la campagne anglaise pour se changer un peu les idées. Choisissant leur destination au hasard, ils tombent en plein milieu d'un village en proie à une malédiction : toutes les filles atteignant 18 ans se transforment en vampires lesbiennes. Heureusement pour eux, ils seront aidés par une bande d'étudiantes en minibus pour lutter contre ces créatures assoiffées de... sang.
Le titre du film est très alléchant, n'est-ce pas? Comédie d'horreur très second degré, LESBIAN VAMPIRE KILLERS pourrait être considérée comme une sorte de version "british" d'une aventure de Scooby-Doo. Du fantastique rigolard avec une histoire très décalée et qui sert aussi de prétextes pour montrer des jeunes femmes en petites tenues en train de se faire des papouilles. L'univers du long-métrage est digne d'une bande dessinée très colorée avec ses filtres fluos qui tentent de donner un semblant d'atmosphère aux sous-bois de pacotille qui sert de décor à l'intrigue. Ce côté décalé et l'extravagance des situations horrifiques présentées confèrent au film un charme certain qui fait un peu oublier l'humour pas très drôle qui ponctue lourdement cette histoire. Les dialogues, souvent digne d'une comédie pour adolescents boutonneux à la AMERICAN PIE, donne tout de suite le ton. Avec son duo de comédiens principaux qui rappellent celui de SHAUN OF THE DEAD en version plus "teenager" , LESBIAN VAMPIRE KILLERS s'essaie à une parodie vampirique graveleuse. L'esprit est à la gaudriole même si tout ceci reste relativement timide. En plus d'un érotisme discret, le film met aussi en scène quelques séquences gore très sympathiques tout en restant toujours dans la déconnade pure. Comme cette scène amusante où une vampirette fond littéralement sous la douche, son corps disparaissant pour ne laisser que ses implants en silicone! Ou encore la copine du héros, rapidement porteuse de canines très pointues, s'essaie au suçon sanglant avant de se prendre une hache en pleine figure. On a même droit à un prêtre chasseur des créatures de la nuit complètement délirant et qui n'arrête pas de jurer. Cela n'arrête pas et l'ensemble est bien délirant. L'humour est bien entendu au ras des pâquerettes, l'hystérie ambiante aura trop vite fait de rendre le spectacle vite insupportable pour les moins de 15 ans. Dans les années 80, il y avait VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE? qui était autrement plus drôle et bien fichu. Cette production reste néanmoins assez léchée et l'horreur au style très proche des productions "MTV" (avec une bande sonore adéquate) aura très certainement ses adeptes. Le plan final, révélant un loup-garou gay qui hurle à la lune annonce clairement une suite dans le même style. Pris au 10ème degré, il y a toujours moyen de s'y amuser...
Le titre du film est très alléchant, n'est-ce pas? Comédie d'horreur très second degré, LESBIAN VAMPIRE KILLERS pourrait être considérée comme une sorte de version "british" d'une aventure de Scooby-Doo. Du fantastique rigolard avec une histoire très décalée et qui sert aussi de prétextes pour montrer des jeunes femmes en petites tenues en train de se faire des papouilles. L'univers du long-métrage est digne d'une bande dessinée très colorée avec ses filtres fluos qui tentent de donner un semblant d'atmosphère aux sous-bois de pacotille qui sert de décor à l'intrigue. Ce côté décalé et l'extravagance des situations horrifiques présentées confèrent au film un charme certain qui fait un peu oublier l'humour pas très drôle qui ponctue lourdement cette histoire. Les dialogues, souvent digne d'une comédie pour adolescents boutonneux à la AMERICAN PIE, donne tout de suite le ton. Avec son duo de comédiens principaux qui rappellent celui de SHAUN OF THE DEAD en version plus "teenager" , LESBIAN VAMPIRE KILLERS s'essaie à une parodie vampirique graveleuse. L'esprit est à la gaudriole même si tout ceci reste relativement timide. En plus d'un érotisme discret, le film met aussi en scène quelques séquences gore très sympathiques tout en restant toujours dans la déconnade pure. Comme cette scène amusante où une vampirette fond littéralement sous la douche, son corps disparaissant pour ne laisser que ses implants en silicone! Ou encore la copine du héros, rapidement porteuse de canines très pointues, s'essaie au suçon sanglant avant de se prendre une hache en pleine figure. On a même droit à un prêtre chasseur des créatures de la nuit complètement délirant et qui n'arrête pas de jurer. Cela n'arrête pas et l'ensemble est bien délirant. L'humour est bien entendu au ras des pâquerettes, l'hystérie ambiante aura trop vite fait de rendre le spectacle vite insupportable pour les moins de 15 ans. Dans les années 80, il y avait VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE? qui était autrement plus drôle et bien fichu. Cette production reste néanmoins assez léchée et l'horreur au style très proche des productions "MTV" (avec une bande sonore adéquate) aura très certainement ses adeptes. Le plan final, révélant un loup-garou gay qui hurle à la lune annonce clairement une suite dans le même style. Pris au 10ème degré, il y a toujours moyen de s'y amuser...