VALSE AVEC BACHIRFilm atypique, proche d'un ovni de l'animation et un fond véritablement humaniste traité de manière subtile, intelligente,onirique, et c'est d'un réalisme et d'un effroyable sincérité touchante. L'histoire est vraie, le perosnnage principal est le réalisateur lui-même et c'est une sorte de successions de de témoignages, d'enquête sur sa propre psyché, ses souvenirs, ce qu'il a oublié et c'est tout un portait d'hommes qui se "souviennent" de cette guerre éternelle...Le film ne sombre jamais et ne bascule pas du côté "réflexion sur le conflit Israelo-Palestinien". C'est vraiment une recherche profonde sur la conscience des actes, la culpabilité, le refus inconscient de se rappeler nos actes mais le désir humain de savoir qui l'on est. Je pense que sur ces thèmes, avec la Ligne Rouge en partie, c'est le meilleur film que j'ai vu. Certes le film est court, un peu trop et pourtant tout est maitrisé. On comprend les perosnnages, on s'attache à cette ambiance onirique, triste, solennel qui se dégage du visuel et surtout de l'utilisation des musiques à la fois rythmée et parfois d'une mélancolie troublante.
Le visuel pourra en rebuter certains mais justement ce n'est pas beau gratuitement. C'est assez étrange, j'avais jamais vu un dessin animé de la sorte et je trouve que ça fonctionne parfaitement bien. C'est aussi la marque du film. En live le film aurait été surement un peu plus léger, plus quelconque et moins marquant. Iic, ce Valse avec Bachir se démarque par sa plastique, sa forme inventive et maitrisée. Enfin un vrai dessin animé "adulte" et "intelligent". C'est parfois violent, c'est sec et ça vient d'un coup, comme doit l'être la guerre. On sent la perdition de ces jeunes qui tirent n'importe où en pleine nuit sans distinguer aucun ennemi et sans penser aux balles perdues. On voit cet homme qui fait le même cauchemar chaque nuit : un clip de la scène ne image fixe sur la musique de la dite-scène :
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Comme sortis des Enfers, ces chiens vengeurs renversent out sur leur passage et effrayent les passants. Un home est dans so nappartement, en hauteur et les regardent en contrebas, tous la gueule vers lui , grogants et aboyants. Oui, à la guerre, il n'y a pas que des hommes qui sont tués mais aussi des animaux qui n'ont rie ndemandés. L'home "hanté par les 26 chiens qu'i la tué au sniper pour éviter de se faire repèrer. Une nécessité pour l'homme, les chiens en dusbissent malheureusement le sort. Si déjà un soldat ne peut supporter d'avoit ué des chiens alors que se passe t-il pour Ari qui ne se souvient de rien alors qu'il y était..au front. Qu'a t-il vu? Qu'a t-il fait là-bas? Pourquoi, 20 ans après, des souvenirs jaillissent?
Quel est ce rêve, cette vision de fusées éclairantes illuminant une grande ville et lui et ses compagnons de guerre dans la mer, sortant lentement de ce liquide salé?
C'est ainsi qu'il mène son enquête et va découvrir peu à peu ce qu'il a vécu, vu et entrenu dans ce conflit.
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AMbian musciale très onirique, qui berce, qui transporte.
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Solennel, puisant, évocateur d'un acte très grave, d'une révélation et d'un final insoutenable, ce thème est souvent présent dans le film, accompagnant toujours les séquences onirique d'Ari avec les fusées. Ce sera aussi le thème final en plus long accompagnant cette fois des images réelles.
Enfin , le film est porté par toute cette sincérité débordante de livrer un véritable témoignage et ce, sans verser dans le pathos ni la facilité. Une plongée dans la psyché, le rêve, en contraste avec le massacre la guerre, le sang, la barbarie et la bêtise. Comme cette image d'un des protagonistes du film qui vit une vision des plus touchantes : cette femme géante sortant de l'eau et qui le prend avec lui en nageant. Lui sur le ventre de la femme comme une mère ou une bienfaisante femme, il est berçé et regarde le bateau sur lequel il y avait ses amis se faire bombarder....Le contraste est sublime. Le désir égoiste de s'échapper seul de ce foutoir avec ce qu'il y a de plus rasurant pour un homme : l'image maternelle, la femme.
OU encore ici où à travers une image léchée laissant filtrer les rayons du soleil entres les branchages d'un veger, un enfant va tirer une roquette sur le tan kt se faire tuer ensuite par le tir en rafles et en nombre des soldats..
IL y a encore un parallèle sur les animaux tués lors de la guerre avec l'explication-off d'un hippodrome attaqué , détruit et les chevaux blessés qu irampent, se tordent de douleur..
Tout ceci pour finir sur le massacre d'un village pendant lequel le réalisateur était celui qui irait les fusées éclairantes servant à illuminé le tout pour permettre à d'autres de fusiller et envoyer de bombes à des points stratégiques...
Marchant parmis les décombres et les rescapés, les femmes pleurant leurs maris et enfants morts...
9/10.