Goyokin |
* Genre : Chambara chef d'oeuvresque * Année de production : 1969 * Acteurs : NAKADAI Tatsuya ASAOKA Ruriko * Réalisateurs : Ideo Gosha * Pays d'origine : japon * Durée : 1h58 |
8/10 |
Goyokin
un film a la trame finalement tres simpliste . Le themes de la fin de l'ere des samurai , qui deviennent juste de simple mercenaire , le shogun n'a plus le pouvoir et l'influance d'antant , le japon feodal laisse peu a peu ca place a l'ere moderne , est recurant au genre , c'est le fin de tout un systeme donc forcement c'est pas la joie et cela se resent a chaque seconde ( d'ailleur l'intro entre en plein dans le vif avec la femme qui decourvre le corps de son mari dans la cabane , ce seras pessimiste ou le desepoire reigne ! )
. On a donc un samurai solitaire ( interpreter magistalement par Nakadai qui redefinie le mot charisme ) en quete de redemption dont le passe sombre le ronge de remord , de regret , de tristesse . classique certe mais la c'est sublimer au plus haut point .
Bon c'est ecrit au dos de la jaquette du dvd mais c'est vrai que ca saute a la gueule quoi , le parrallele avec les grand western crepusculaire est evident ( pis la scenes ou une nana ce fait traine par une corde attacher a un mec a cheval c'est quand meme bien imager ca !! ) .
Le plus flagrant est of course c'est l'influance du grand silence , ou on partage les memes decors enneiges sompteux , silencieux et aussi les longues et vaste pleines inquietante .
On des grandes etendue seche , arride , des horizon desoles, les corbeaux rodent , les hommes parlent peut et tue bcp , ils sont impassible , ouai c'est tres crepusculaire , mortuaire tout ca, et illustre evidment le theme de la fin d'une epoque et la B.O aussi d'ailleur est tres westerniene .
On a aussi une assez grande importance de la place prise par justement les paysages et la natures qui entoure les protagonistes . Deja que le genre est presque par definitions assez lent , un rythme poser , calme et pourtant les 2h passe sans qu'on ne s'en rend compte , le script bien que simple donc est cepandant rendue passionant grace a un montage de flashback qui distille peu a peu les info et background sur les perso dont on ne sait rien au debut , on est donc vite captiver et c'est tres fort !!
la on aussi quand meme pas mal de contemplatif pour accentuer l'hostiliter et l'importance des elements qui en devient un personage a part entiere ( notament le combat dans la boue ) , la neige est sublime mais biensure ca caille , le vent souffle et s'engouffre dans les vetements , la pluie incessente , les sombre forets traverser , la faunes rencontrer , les vagues et la mer agiter sur la plague , moi c'est un style que j'apprecie enormement et apporte donc a titre perso une autre dimension au film.
Et puis que dire de la forme , c'est peut etre meme l'aspect le plus reussi , le plus impressionant de ce film . En tout point absolument sublime . Gosha c'est le 1er film de lui que je voit mais c'est un fou quoi . Le soucis constant de delivrer un film , des images d'une beaute a tomber , estetiquement c'est divin . La photo , les couleurs , les tons , les cadres , les eclairages , tout tout tout . Et pis la mise en scenes aussi fait tres " leone" avec les zoom , les gros plan , les moitier de visage cadre pffff c'est riche quoi !!
Les duel ne sont pas en reste non plus , ils sont tous tres varie . Des sitations differente filmer avec leur propre style et toujour avec classe et reserve , pas d'exces ici , c'est comme dans bushido blade , un coup est fatal en general . Ca va du face a face classic au 1 contre 10 , des duel dans les bois , dans des maisons , dans des champs et puis le final facon chant du cygne