[nicofromtheblock] Mes critiques en 2010

[Riton]

Pour avoir vu les 2, 500 jours ensemble lui est supérieur, et je pense que Nico sera d'accord avec moi.

[nicofromtheblock]

Tout à fait d'accord

[nicofromtheblock]

SUMÔ
Sharon Maymon & Erez Tadmor - 2009
6,5/10

Ça fait plaisir de voir un film israélien qui traite d'autre chose que du conflit israélo-palestinien ! Le cinéma israélien et la comédie ne sont pas 2 choses qu'on a l'habitude de voir associés et c'est bien dommage car ce film prouve qu'ils sont tout à fait capables de nous faire autre chose que des films glauques sur la guerre ...

Voici donc une petite comédie sympathique qui raconte l'histoire d'un homme obèse qui n'arrive pas à maigrir et qui est mal dans sa peau. Après s'être fait viré de son boulot, il se retrouve à bosser dans un resto japonais où il va découvrir l'art du sumotori. C'est alors qu'il va se lancer avec ses amis dans une folle aventure en créant son équipe. Devant faire face à une mère protectrice et une petite amie à qui il cache la pratique de ce sport, il va petit à petit forger sa personnalité.

Ça reste de la comédie très classique mais il se marre bien devant certaines scènes. De plus, les films qui abordent le problème de l'obésité ne sont pas légion ... les américains préfèrent éviter le sujet et seul les frères Farrelly s'y sont osés avec leur comédie L'amour extralarge. Pourtant, c'est un thème fort intéressant qui permet une réflexion sur l'image que nous impose la société : il faut être svelte pour être considéré comme normal. Le culte du corps est tellement rentré dans les mœurs occidentales que les gros se sentent obligés de maigrir et le film restitue bien cette sensation.

Les interprètes, tous inconnus, s'en sortent très bien et n'hésitent pas à paraitre ridicules pour le besoin du film. Dans le rôle principal, Itzik Cohen est très attachant et même si les choix qu'il fait ne sont pas toujours judicieux, on comprend qu'il essaye de se libérer d'une sorte d'oppression qu'il vit depuis son plus jeune âge. Quant à l'actrice qui joue sa petite amie également obèse, je ne pensais pas dire ça un jour mais je lui ai trouvé beaucoup de charme ...

Le scénario reste très prévisible et gentillet mais en même temps, on sait à quoi s'attendre en allant voir ce genre de comédie. Comme je le disais, ça change des innombrables films sur la guerre et les conflits et ça fait du bien de voir un film où on ne vit pas dans la peur de l'ennemi palestinien mais dans la peur du jugement de ses compatriotes bien-pensants.

Au final, ce film remplit son contrat de divertissement avec un thème de débat sous-jacent. Bien sûr, le film ne fera pas changer les esprits déjà trop pervertis par le bourrage de crâne publicitaire mais il fait au moins l'effort d'essayer !

[nicofromtheblock]

BROTHERS
Susanne Bier - 2004
7,5/10

En apprenant que ce film allait être remaker par Jim Sheridan, je me suis dépêché de me le procurer et de le voir avant d'aller voir le remake américain. Grand bien m'en a fait car je pense qu'il est préférable de voir celui-ci avant l'autre afin de remettre les lauriers à ceux qui le méritent ...

Voici donc l'un des premiers films de Susanne Bier réalisé juste après Open hearts. Elle y retrouve d'ailleurs son scénariste attitré Anders Thomas Jensen. Le duo nous raconte donc l'histoire d'une famille danoise : Michael est militaire et vit tranquillement avec sa femme et ses 2 filles alors que son frère Jannik est un petit voyou tout juste sorti de prison. Lorsque Michael, parti en mission en Afghanistan, est annoncé mort, c'est Jannik qui va prendre soin de sa famille. Mais le jour où il revient bien en vie, beaucoup de choses ont changé.

Le scénario d'Anders Thomas Jensen est particulièrement bien écrit et on suit avec grand intérêt le destin des différents personnages de façon parallèle jusqu'à leurs retrouvailles. Le spectateur sait ce qu'a enduré Michael à la guerre contrairement à sa famille à laquelle il doit se réintégrer comme si de rien n'était. Le scénariste est très doué pour rendre réaliste ces drames familiaux et il le confirme encore une fois avec celui-ci. Pour ce qui est de la mise en scène, on reconnait déjà le style de la réalisatrice mais elle n'en est qu'à ses débuts et ça n'est pas aussi maitrisé que sur After the wedding ou Nos souvenirs brulés mais on sent déjà qu'elle aime filmer les émotions à fleur de peau en utilisant beaucoup de gros plans. Elle n'abuse jamais de la caméra à l'épaule et ne s'en sert que de façon volontaire. On peut dire que malgré le peu d'expérience, elle montre une certaine maitrise.

Au-delà du scénario et de la mise en scène, le film tient surtout sur l'interprétation de ses acteurs. Dans le rôle de Michael, Ulrich Thomsen joue tout en retenue. Il arrive à rendre son personnage effrayant juste par des mimiques et un regard qui en dit long sans avoir besoin d'en faire des tonnes pour faire comprendre qu'il est un peu déphasé. Connie Nielsen est tout simplement géniale dans le rôle de la femme de Michael. Elle arrive à nous émouvoir de façon très naturelle et elle montre réellement tout son talent d'actrice ! Quant à Nikolaj Lie Kaas, il s'en sort plutôt bien mais il joue un peu trop le beau gosse ténébreux ... Enfin, l'actrice qui joue la fille ainée est vraiment bluffante tant elle arrive à aller chercher les émotions au fond d'elle pour nous les livrer pudiquement.

Ce film prouve que le thème de la guerre et de ses séquelles est universel et arrive parfaitement à imprégner le spectateur de cet univers scandinave alors qu'il a tant l'habitude de voir ce genre d'histoire se dérouler aux États-Unis. Pas étonnant que l'idée d'un remake n'est pas attendu très longtemps avant de faire surface ... On pourra reprocher au budget d'être un peu trop juste car les passages en Afghanistan paraissent très cheap : quelques rochers, quelques hommes armés en burka, un trou improvisé en geôle et c'est à peu près tout. Après, le but était de retranscrire le traumatisme que subissait le prisonnier et cela est très bien rendu.

Au final, Susanne Bier nous livre un drame familial filmé au plus près des émotions des personnages et servi par d'excellentes interprétations. Autrement dit, c'est une belle réussite et c'est donc avec appréhension que j'attendais le remake de Sheridan.

P.s : Attention au référencement ! Il faut différencier l'original et le remake

[Alegas]

PRINCESSE BRIDE
Rob Reiner - 1987
7,5/10

Y'a pas à dire, les rééditions ciné c'est quand même génial pour découvrir des films qu'on n'a jamais vu.
L'occasion était donc trop belle pour découvrir ce film sur grand écran !

Le film a beau daté de plus de 20 ans, il joue tellement sur le registre comique que les décors aussi cheap soient-ils passent très bien. On pourrait même parler d'un côté kitch totalement assumé. Toute cette histoire étant la représentation que se fait un jeune garçon de ce que lui raconte son grand-père, il n'y a aucune gène à retrouver un côté très enfantin dans cette mise en images.

Scénaristiquement, le film peut se permettre ce qu'il veut puisque c'est un conte raconté en voix off qui sert de structure narrative. D'ailleurs, le réalisateur n'hésite pas à nous ramener dans la chambre du jeune garçon en plein au milieu d'une scène de tension afin de se jouer du spectateur. On peut donc dire que le postulat de départ est parfaitement exploité puisque le garçon et le grand-père sont entièrement maitres de ce qu'il se passe à l'écran. En cela, le dernier film de Tarsem Singh, The fall s'inspire grandement de celui-ci.

Niveau humour, c'est vraiment très réussi et on vit ce film comme de grands enfants en suivant ce chevalier à la recherche de sa dulcinée. Les méchants sont trés caricatraux et c'est cela qui fait tout le charme de cette comédie. Mention spéciale à Wallace Shawn dans le rôle de Vizzini dont la scène du poison est devenue culte. Christopher Guest est également très marrant dans le rôle du compte Rugen. Le comique de situation est fort bien exploité, il suffit de voir cette scène où les personnages grimpent à une falaise à l'aide d'une corde. On n'est d'ailleurs jamais très loin de l'humour à la Mel Brooks.

Pour en revenir aux personnages, Cary Elwes et Robin Wright Penn s'en sortent bien dans des rôles assez archétypaux. Ils arrivent à rendre leurs personnages et leur relation attachante. Et c'est aussi ça qui est fort : alors que le petit garçon ne voulait pas entendre parler de romance au début du film, il se laisse lui-même entrainer par cette belle histoire à la fin. Au-delà de cette aventure invraisemblable, le film nous parle aussi de la relation entre ce jeune garçon et son grand-père qui évolue au fur et à mesure que le film avance. La vision que le garçon avait de son grand-père au début est totalement transformée à la fin. Le film joue donc intelligemment sur 2 tableaux à la fois.

Au final, malgré un côté kitch, je comprend tout à fait la dimension "culte" qu'a pu prendre ce film pour certaines personnes. On a affaire à une comédie qui se joue des codes du conte de fée pour nous faire rire et ça fonctionne. A faire découvrir aux petits comme aux grands !

[nicofromtheblock]

THE INVENTION OF LYING
Ricky Gervais & Matthew Robinson - 2009
6/10

Voici un film au potentiel de départ énorme : le héros vit dans un monde où le mensonge n'existe pas, le fonctionnement des cerveaux fait que tout le monde dit la vérité et ne peut faire autrement. Jusqu'au jour où le héros s'aperçoit qu'il est capable de mentir. Des possibilités infinies vont alors se présenter à lui vu que personne ne conçoit qu'il puisse mentir ... Alors qu'on aurait pu s'attendre à une comédie déjantée à la Idiocracy, Ricky Gervais (scénariste attitré de la série The office) opte pour une comédie gentillette qui manque sérieusement de prise de risques. C'est bien trop politiquement correct pour un tel sujet.

Toute la première partie, avec la mise en place de ce monde sans mensonge, est plutôt sympa avec son lot de séquences marrantes. Mais lorsque le personnage commence à utiliser sa capacité à mentir, on s'aperçoit rapidement que le réalisateur ne pousse pas le concept à son maximum ... la faute à un héros bien trop gentil ! Il suffit de voir cette scène où il fait croire à une femme que si elle ne couche pas avec lui, ça va provoquer la fin du monde. Mais il change d'avis au dernier moment alors qu'elle s'offre à lui ... WTF !!!

Y'a quand même quelques idées bien sympa comme la création de la religion dont il va être responsable sans le vouloir. Là aussi, il y avait moyen d'être beaucoup plus provocateur sur un tel sujet. J'ai bien aimé également la représentation de ce qu'est le cinéma dans un monde où l'on ne peut dire que la vérité et où le concept d'acteur n'existe donc pas.

Dans le rôle principal, Rocky Gervais a la gueule de l'emploi : le pauvre mec pas très beau, pas très riche, qui n'a aucune perspective professionnelle Mais une nouvelle fois, son rôle manque sérieusement de noirceur. Comment peut-on rester aussi droit avec un tel pouvoir à sa disposition ? Dans le rôle de son pire ennemi, Rob Lowe surjoue un peu trop ... en même temps, ça n'a jamais été un grand acteur. Quant à Jennifer Garner, elle apporte sa touche de charme au film même si sa romance avec le héros participe à cette impression de comédie gentillette. Il faut dire que plus le film avance, plus cette relation amoureuse prend de la place dans l'histoire.

Au final, voici une petite comédie qui se laisse regarder mais j'ai trouvé que le film passait à côté d'un énorme potentiel non exploité ... c'est bien dommage.

[Heatmann]

the invention of lying ne ma jamais decrocher ne serait-ce qu'un pti sourire , un profond ennuie ce film , vraiment detester . Par contre Princes bride c'est excellent , ca me donne envie de la revoir tient

[Moviewar]

BROTHERS
Jim Sheridan - 2009
7/10

Ayant vu l'original une semaine avant, ma première réaction en sortant du film a été : "Quel est l'intérêt d'un tel remake ?". A l'exception de 2 ou 3 scènes, c'est un remake quasi-identique à l'original de Susanne Bier ... Le film a donc essentiellement un intérêt pour les personnes qui n'ont pas vu l'original (le public américain). Mais il est indéniable que ce film a des qualités. Contrairement à certains remakes bâclés qui n'ont aucun respect pour leurs modèles, Jim Sheridan prend soin de nous livrer un drame de qualité.

Je vais quand même avoir du mal à faire une critique sans faire de comparaison à l'original. Les interprètes s'en sortent tous très bien mais j'ai trouvé Tobey Maguire moins subtil dans son jeu qu'Ulrich Thomsen. Il faut quand même reconnaitre que, malgré tout, on l'a rarement vu aussi bon. De même, Natalie Portman s'en sort honnêtement mais je l'ai trouvée trop jeune pour le rôle ... Connie Nielsen faisait beaucoup plus crédible en mère de famille. Reste Jake Gyllenhaal nickel dans le rôle du frère cadet qui va prendre en charge la famille suite à la disparition de l'ainé. Quant aux gamines, elles sont également très touchantes mais sans atteindre la sincérité de leurs modèles. Mais après Le secret de Terabithia, la jeune Bailee Madison confirme qu'elle a déjà pas mal de talent.

Scénaristiquement, David Benioff s'en sort bien même si on sent que le travail d'adaptation s'est surtout fait sur de petits détails car la trame reste exactement la même. L'action se déroulant aux États-Unis, les armes à feu sont un peu plus présentes que dans l'original. Certaines scènes de violences conjugales ont été zappées car certainement trop choquantes pour le public américain et c'est bien dommage. De même, la relation entre les 2 soldats qui se retrouvent capturés en Afghanistan a été modifiée : alors que dans l'original, ils ne se connaissaient pas, ici leurs femmes se connaissaient. J'ai trouvé ce choix scénaristique discutable. Le point fort du scénario est d'avoir d'avantage développer le personnage du père des 2 frères. Quand en plus, on a Sam Shepard pour jouer le rôle, ça serait bête de lui faire faire de la figuration ...

Niveau mise en scène, Jim Sheridan nous livre, comme à son habitude, une réalisation très soignée qui nous permet d'entrer facilement dans le film et se s'attacher rapidement aux personnages. Sur ce point, il s'éloigne totalement de la mise en scène à fleur de peau de Susanne Bier mais l'une comme l'autre passent très bien. Quant à la musique, Thomas Newman confirme qu'il est un grand compositeur avec une BO qui participe vraiment à l'ambiance du film.

Au final, je pense que ce remake reste une belle réussite et que les personnes qui n'ont pas vu l'original ne pourront être que touchés par ce film. Pour ma part, je pose quand même une réserve car j'espérais que le film se démarque plus de son modèle en étant transposé sur le continent américain ... l'effort d'adaptation est vraiment minimum !

[Moviewar]

DISGRÂCE
Steve Jacobs - 2008
6,5/10

Quoi de mieux qu'un film sud-africain pour nous présenter les problèmes de l'après-Apartheid ? Certainement pas Clint Eastwood et sa vision édulcorée où tout le monde est gentillet s'aime comme des frères ... Avec ce drame, Steve Jacobs nous livre un film sans concession.

Le film nous raconte donc l'histoire d'un prof d'université blanc qui craque pour une de ses étudiante black. On sent que ce vieux prof a une vision assez arrêtée sur les femmes mais le fait que cette étudiante soit noire ne fait qu'aggraver la situation. Les tensions raciales sont bien retranscrites et on sent que toutes les situations sont propices à un clash. Outre cette histoire qui va lui couter son poste de professeur, cet homme a une fille qui vit loin de Cape Town dans une petite ferme en "territoire noir" et sa visite chez elle va déclencher de nouvelles tensions raciales qu'elle s'était pourtant efforcée d'éviter ...

Le scénario va loin puisqu'il est question de viol en toute impunité, de violence gratuite et autre mariage arrangé. Cette histoire montre que les traumatismes qu'ont vécus le peuple noir pendant toutes ces années d'Apartheid ne sont pas effacés et que certains prennent plaisir à se venger. Autant dans une grande ville comme Cape Town, on sent une sorte de "favoritisme" envers les noirs pour éviter les tensions, autant dans la campagne profonde, on se retrouve à une véritable loi du peuple noir à laquelle les blancs doivent se plier.

Côté interprétation, John Malkovich est très juste dans son jeu (ce qui n'était pas toujours le cas ces derniers temps). Dans le rôle de sa fille, Antoinette Engel est vraiment une belle révélation et on ne peut être qu'ému par ce personnage qui prend sur elle pour intérioriser sa douleur. Quant à Natalie Becker, elle est charmante mais elle a un jeu un peu trop mono-expressif.

La mise en scène reste assez plate dans l'ensemble et c'est surtout ça qui empêche le film de marquer durablement les esprits. De même, l'atmosphère mise en place est inégale : les passages dramatiques sont très réussis mais les scènes de tension tombent un peu à plat et cette espèce de pression que ces paysans noirs mettent sur cette femme et son père aurait pu être plus pesante ...

Au final, ce film mérite le détour car il nous présente les tensions raciales de façon assez réaliste.
Servi par un casting de qualité, il lui manque juste un vrai réalisateur de talent.

[jean-michel]

bien! intéressant! mais vous me donnez le tournis avec tous ces films critiqués!!!

[nicofromtheblock]

ANVIL !
Sacha Gervasi - 2008
7,5/10

Excellente surprise que ce petit documentaire sur un groupe de heavy-metal prometteur à ses débuts mais qui n'a jamais percé et qui essaye depuis près de 30 ans de réaliser leur rêve. Je m'attendais à voir une comédie dans la lignée de Spinal tap mais en fait un film plein d'émotions. On a bien sûr des passages marrants mais c'est surtout un film sur une amitié plus forte que tout qui unit les 2 fondateurs du groupe : Steve Kudlow et Robb Reiner.

L'introduction nous plonge directement dans le vif du sujet avec des images d'archives de concerts s'étant déroulés dans les années 80 ainsi que des interviews d'artistes connus comme Lars Ulrich (chanteur de Metallica) ou Slash (bassiste de Guns n'Roses) qui font l'éloge de ce groupe maudit. Puis on nous présente ces 2 musiciens vieillissant qui vivent de petits boulots mais qui ont gardé leur passion pour la musique intacte. On s'attache très rapidement à ces personnages haut en couleurs qui vivent leur passion envers et contre tout. Malgré leur vie de famille, ils ne lâchent pas leur rêve et arrivent même à organiser une tournée en Europe. On va alors rapidement se rendre compte pourquoi le groupe n'a jamais réussi à atteindre la renommée des groupes comme Scorpion, Metallica ou Anthrax : leur agent n'est autre que la compagne d'un des musiciens du groupe et malgré sa bonne volonté, elle est totalement incompétente !!! Suffit de voir l'organisation de cette tournée qui se transforme en parcours du combattant tant elle est mal organisée ...

Malgré les tensions que ces déceptions incessantes peuvent causer, les 2 amis restent fidèles l'un à l'autre. Cela donne lieu à de belles scènes d'émotion où leur amitié doit faire face à des prises de tête mais desquelles ils sortent encore plus soudés que jamais. C'est beau de voir une telle amitié. De même, on voit leur relation avec leur famille respectives et on se rend compte que malgré cette passion dévorante, ils ne laissent pas leur femme et leurs enfants de côté et sont capable de faire la part des choses quand il le faut.

Si vous n'aimez pas le heavy-metal, vous pouvez quand même voir ce film car la musique n'est pas non plus trop mise en avant. On a bien des extraits de concert mais ceux-ci ont pour but de montrer l'ambiance qu'il y a et la communion qu'ils ont (ou pas) avec le public. Moi même, je ne suis pas un grand fan du genre mais j'ai trouvé que ça passait très bien. Plus qu'un documentaire musical, c'est un documentaire sur la passion et l'amitié.

Au final, je suis vraiment ressorti ému de ce film et j'ai d'ailleurs eu la larme à l'œil 2 ou 3 fois.
C'est dommage que le film soit sorti de façon si inaperçue car il mérite vraiment le détour

[Heatmann]

le malkovitch je l'ai dans le colimateur depuis un moment , vais le mater bientot .

[Niko06]

C'est sorti en blu-ray au UK ça non?
En tout cas il me fait drôlement envie ce film

[Heatmann]

Y a pas de Bluray , juste le dvd ouai il me tente bien bien , on verra

[Niko06]

Je parlais de ça