Le seul élément classe du film : le design de sa BOXThe Box de Richard Kelly
The Box, film au pitch alléchant semblait au premier abord tenir toutes ses promesses Richard Kelly revient à ses travers de Southland Tales sauf que cette fois ci ses délires nanardesque ne sont pas assumé et ses questionnements métaphisco-fantastique sont traité par dessus la jambe avec un sérieux déconcertant. L'heure est grave Richard Kelly ne rigole plus.
Dès les première secondes le film sonne faux, il faut avouer que le film affiche un travail photo ignoble vous voyez les 5 premières minutes de la Guerre des Mondes avec la lumière ultra-saturé étalé sur deux heures : Délavé à l'eau de javel estampillé 70's, le traitement photoshop pimpant et flashy est à l'image des ses idées, qui tente de combler le vide, toutes plus kitsh les unes que les autres.
Richard Kelly n'arrive même plus à diriger des acteurs dont le talent est encore à vérifié, le couple pierre angulaire du film n'est pas crédible une seul seconde c'est à peine si Marsden, version Kent de l'astronaute raté, ose prendre la main de Cameron au détour d'un séquence, Diaz a rarement été aussi mauvaise, mère courage au jeu qui boite, manquant d'un naturel flagrant lorsqu'elle interpèle son gamin en devenir épileptique, la caractérisation des personnages est digne des pires Jambes Bond avec planque top secrète aux décors dépouillé inclut. Le jeu monocorde d'un Frank Langella siiii intriguant avec une couche de cicatrice numérique coule d'autant plus un film en perdition énigmatique -> Le double-face du pauvre vous le dit :
il aime le mystère Cuuuuuut : Twist deux doigts coupe faim Le plus dur d'en tout ça on ressent à chaque une histoire tiré d'une miro-nouvelle qui aurait pu donner un huit-clos sec et tendu mais non Kelly ne connait pas le mot cut et se dit "Il faut que je tienne 2h". Du coup aucune scènes du film n'échappe à étirement insoutenable saupoudré d'une musique envahissante.
Pour remplir le vide de sa Box entre une première heure qui aurait pu être réduit à 15 bonnes minutes et un final moralisateur pathétiquement tragique, Kelly brode en recyclant toutes les faux suspense tombant à plat qu'il a vu à la télé étant gosse : les tics d'un Lynch version Twix, le village des damnes, perte de mémoire suivi d'un saignement du nez, une secte d'employés, la foudre divine, un serial-killer, la NASA, un complot inter-galactique pour tester l'espèce humaine .... Kelly sans inspiration veut rendre tellement mystérieux son épisode au rabais de la quatrième dimension qu'il se force à recycler l'élément le plus hype de sa grande carrière : les flaques spatio-temporelles à la sauce Stargate -> on vous le dit
Indissociable de la MagieKelly montre qu'en plus de ne pas avoir les moyens de ses ambitions visuelles, il ne possède surtout pas le talent de ses ambitions scénaristiques : le film est un sandwich à rallonge prétentieux qui cite Arthur C. Clarke et Sartre au détriment d'acteurs délaissés dans un scénario péniblement régressif .
2/10