[Milkshake] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Celui là, la BA m'a suffit, pas près de le voir Soderbergh j'abandonne.

[Milkshake]

petit joueur mais effectivement il n'y a pas de scène d'action ni de nana dénudé mais rien que pour la performance de Damon ça vaut le coup d'oeil.

[Scalp]

C'est surtout encore un film pourri de steven " je fais 4 films pourri par an" Soderbergh

[Milkshake]

Dixit le gars qui n'a regardé aucun de ses 4 films en entier, t'inquiète pas cette année il y en aura 1 voir 2 au max.

[Scalp]

Euh désolé mais Che je l'ai malheureusement vu en entier, et pis bon quand on crache sur Kitano c'est pas trop la peine de la ramener sur l'autre branleur de Soderbergh.

[Milkshake]

Pourtant en terme de branlette cinématographique torché avec toujours les 2 même ingrédient (violence et cris) Kitano est le roi.

Au moins Soderbergh est un touche à tout et adapte son style à chaque sujet après c'est pas toujours réussit mais au moins il tente.

[Heatmann]

je suis sur qu'un jour, si on s'y mets tous , scalp diras : j'aime pas , au lieu de : c'est dla merde

[Zeek]

tu rêve ou quoi?

[Dunandan]

Les salauds dorment en paix de Akira Kurosawa

Tout démarre par une longue séquence de mariage qui met en place implacablement un récit qui mélange à la fois une intrigue policière habile et un drame fort au profit d'une dénonciation d'un patronna véreux tout puissant. Une introduction remarquable qui par le biais de journalistes et photographes mondains expose les différents protagonistes de l'histoire tout en distillant un suspense savamment orchestré.

La force du récit est d'offrir à chaque acteur au moins une scène permettant de nuancé le rôle à interpréter. A travers un personnage fantomatique tour à tour victime puis vengeur, Kurosawa tente d'effrayer une élite intouchable dans un pays en pleine reconstruction ou l'individu doit se plier aux ordres des grandes corporations.

Un arrangement douteux entre grands dirigeants à l'origine d'une série de meurtre engendrera une succession d'interrogatoires rythmant l'explosion d'une cellule familiale. Toshiro Mifune, acteur fétiche de Kurosawa, intériorise parfaitement un changement d'identité contre nature le poussant dans une histoire d'amour contrarié.

La mise en scène est exemplaire dans un jeu d'ombre Kurosawa utilise la moindre source de lumière pour magnifier le noir et blanc de ses images. Dans des décors destructeurs la tension est palpable alors que la musique supporte la moindre scène jusqu'au sifflement du personnage principal.

La fin surprend abrupte et sèche, elle reflète parfaitement le propos pessimiste illustré par Kurosawa : Les salauds dorment en paix.

9/10

[Scalp]

c'est bien des fois t'as bon gout en ciné asiat.

[Milkshake]

Bai je découvre Kurosawa et il en a pondu des classic shit Rien qu'en terme d'interprétation et de mise en scène je trouve ça extrêmement moderne dans son approche même si certaines scène sont toujours théâtrale mais ça me déplait pas.

Par contre j'ai vu Garde du Corps (Yojimbo) j'ai trouvé ça bien divertissant avec des personnage loufoque (peut être trop par moment) et bien aimé l'anti-héro décontracté mais peut être trop typé Western en réalisation et quelques belles longueurs pour que ça soit un classique mais ca reste bien mais c'est pas aussi tenu que les deux films noir que j'ai découvert pour l'instant. Cela se veut aussi certainement plus grand public (je crois que le film a eu bon succès à l'époque)

La veine noir me correspond plus, Chien Enragé le prochain sur ma lise.

[Scalp]

Le truc c'est qu'il est "trop" typé western, c'est que tout les western s'en sont inspiré par la suite.

Mate Sanjuro c'est sa "suite", c'est tout aussi bon ( j'ai même une préférence pour Sanjuro qui se permet même un débordement gore ).

[Milkshake]

Oui j'ai lu cette histoire de fausse suite Sanjuro après Yojimbo aurait inspiré pas mal de réal dont Leone, on y retrouve tout les ingrédients du Western à la sauce Samourai alors après peut être que Kurosawa a été le premier mais John Ford avait fait pas mal de film dans le genre, Yojimbo ça date de 1960.

Mais n'ayant pas vu de Ford je peux pas me prononcé mais à mon avis avant Kurosawa il y avait déjà des histoires de petit village ou le vent soulève la poussière pendant de long duels.

Par contre j'ai bien aimé la musique de Yojimbo comme dans tout ces films pour l'instant.

[Scalp]

Chez Ford y avait de perso comme ça, Kuro a vraiment crée un style archi pompé depuis, Ford c'est du archi classique sur le fond et la forme.

[Milkshake]

Donc c'est dans le ton plus décalé et tout les perso qui se font de coups bas que c'est original pour l'époque .... c'est vrai que ça se retrouve beaucoup chez Loene dont je suis pas spécialement fan.

Et puis Ford je crois que beaucoup plus plan-plan en terme de réal un peu comme Eastwood dans ses mauvaises heures