[Johell] Mes critiques 2010

Modérateur: Dunandan

Daybreakers - 6/10

Messagepar johell » Lun 25 Jan 2010, 17:17

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DAYBREAKERS de Michael Spierig & Peter Spierig (2009) : 6/10

En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et oeuvre sans relâche à la mise au point d'un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d'hommes. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d'un savoir que vampires et humains veulent s'approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d'un affrontement absolu dont l'enjeu décidera de l'avenir des deux espèces...

Si l'idée de départ est sympathique, le résultat est loin d'être à la hauteur. Les deux frangins Spierig, déjà auteurs d'un UNDEAD ultra-cheap, tapent dans le gros "blockbuster" de masse à tendance série Z. Les moyens sont là, mais la réalisation montre ses limites très rapidement avec des effets spéciaux très "craignos". Dès le début, l'apparition soudaine et très criarde d'une ombre de chauve-souris donne tout de suite le ton. DAYBREAKERS c'est du cinoche fantastique assez rigolard tant l'ensemble se prend au sérieux. Il faut dire qu'il y a tout de même Ethan Hawke et Willem Dafoe dans les rôles-titres, ainsi que Sam Neill dans un second rôle! Le premier interprète un vampire aux yeux jaunes tandis que Dafoe tient les clés pour sauver l'humanité. Cette société futuriste finalement pas si éloignée que cela de la nôtre est sous haute influence "Matrixienne" où les mortels se font rarissimes et les créatures de la nuit se substituent largement aux humains. Mais, la vie ne change pas vraiment de celle que l'on connaît. Humains ou vampires, les gens continuent d'aller bosser. Du coup, on comprend que certains pensent au suicide. Imaginez l'éternité à son travail? Allons...

Mais l'enjeu du film déclenche un conflit entre les deux clans et la bataille se prépare... Mais attention, si le concept peut sembler ambitieux, tout ceci ne concernent finalement qu'une poignée de figurants : soit les résistants fagotés comme les super-héros de séries Z italiennes (armés d'arbalètes!) ou alors des militaires vampires qui réclament leur pitance, le café avec 5% de sang ne suffit plus. Ce qui est rigolo, c'est qu'une certaine frange de ces personnages nocturnes sont assoiffés de sang, celui-ci se faisant plutôt rare. Du coup, ceux-ci se transforment progressivement en grosses chauve-souris humanoïdes qui sont traitées comme une plaie de la société, réflexion sur les laissés pour compte d'un nouveau monde. Mais ceci est très largement "survolé", se contentant prioritairement de les montrer comme de simples monstres enchaînés et à très vite faire cramer au soleil. L'idée est pourtant intéressante mais pas du tout assez développée et se cantonne souvent dans les méandres du bon gros nanard. Même au niveau de l'action, DAYBREAKERS se montre assez cheap, usant d'un montage mollasson et d'une bande sonore à base de percussions assez assourdissante. L'ensemble est gueulard au possible, effets sonores à fond les baffles et on en rajoute une couche avec grosse musique bien balourde qui prend parfois des allures de requiem. C'est à la fois irritant et hilarant. Le sommet étant cette énorme séquence où des militaires s'entre-dévorent au ralenti dans un déluge de gore qui rappelle parfois les débuts de Peter Jackson avec son BRAINDEAD.

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La dramaturgie de DAYBREAKERS est aussi intense à travers le personnage de Edward Dalton. Un vampire qui refuse de boire du sang, voilà qui est fâcheux. Mais aussi celui de Sam Neill, grand méchant de l'histoire dont la fille est toujours humaine. Qu'en faire? Tout ceci est bien entendu uniquement esquissé, se permettant juste quelques bons mots à travers les dialogues ainsi que des effusions sanguinolentes plutôt bien réussies. Mais les humains arrivent, le secret d'une aube nouvelle se révèle, avec à la clé une surprise pour les vampires qui se retrouvent carrément à faire preuve de cannibalisme avant de se rendre compte de leurs erreurs. Dans sa dernière partie, DAYBREAKERS prend carrément des allures de tragédie quasi-shakespearienne. C'est d'un ridicule hautement jouissif ou alors d'un pathétique assez affligeant. Selon votre humeur, à vous de voir! Au final, la grosse production hollywoodienne des Spierig Bros. est un spectacle assez amusant à savourer au second degré, malgré un résultat assez catastrophique. Comme son titre québécois l'annonce, "L'AUBE DES SURVIVANTS" est l'exemple parfait de la série Z de luxe! Cool! :D
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Nuit à New York (Une) - 10/10

Messagepar johell » Mar 26 Jan 2010, 15:19

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UNE NUIT A NEW YORK (Nick & Norah : Infinite Playlist) de Peter Sollett (2008) : 10/10

Nick, qui est membre d'un obscur groupe de rock indépendant, vient de vivre une rupture difficile. De son côté, Norah a du mal à donner un sens à sa vie et à sa relation épisodique avec un musicien trop égoïste.

Oh, la belle surprise. Comédie adolescente se déroulant sur une seule nuit, on suit les pérégrinations d'une groupe d'amis musiciens qui sont à la trace d'un super groupe de rock qui s'appelle "Where's Fluffy"! Un concert exceptionnel d'un groupe mythique qui semblent rendre fou à peu près tous les jeunes de la ville! Hélas, l'endroit est tenu secret et la bande de joyeux drilles s'efforcent d'arpenter les nombreux clubs new-yorkais afin d'assister à cet événement... Voilà les prémices d'une soirée riche en rebondissements. UNE NUIT A NEW YORK baigne donc dans une formidable ambiance musicale, nous faisant passer la plupart du temps à travers des petites salles de concert. C'est là que se situe le coeur de l'histoire car le film est avant tout la rencontre entre deux jeunes adultes qui ne se connaissaient pas vraiment jusqu'à ce soir-là! Durant ce moment précis, la magie opère sur le spectateur et le film s'envole pour nous emmener sur un petit nuage. Sur le thème du relationnel difficile à gérer/digérer, ces deux personnages propose une alternative rafraîchissante d'une jolie histoire d'amour entre deux jeunes gens.

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Jouant sur un scénario raconté quasiment en "temps réel", la soirée tumultueuse de Nick & Norah prend forme petit à petit devant nos yeux, passé un premier contact un peu rapide qui se solde déjà par un baiser. Et pourtant, il ne se connaissent pas encore... Et c'est sans compter sur les potes gays du jeune homme qui force un peu le couple à se connaître davantage. Tout ceci est finalement la faute de la copine sympa mais toujours bourrée qui va embriguer toute cette joyeuse bande dans une odyssée absurde à travers la nuit new-yorkaise. Et à la romance naissante s'ajoute d'amusantes petites touches d'humour comme le "faux" kidnapping, la "Yugo" de Nick qui est prise pour un taxi par tout le monde ou encore le tumulte très particulier d'un chewing-gum... Tout s'accorde à créer une atmosphère à la fois douce et délirante, d'autant plus que les ex de nos deux rôles principaux rôdent aux alentours... Une nuit inoubliable et très musicale se prépare!

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UNE NUIT A NEW YORK c'est d'abord l'alchimie entre deux comédiens : Michael Cera (vu dans JUNO et SUPERBAD) et la délicieuse Kat Dennings. Ils sont tous les deux parfaits, sensibles, drôles et finalement très touchants. Leur nuit est un véritable régal de petits instants magiques dont le sommet est la visite d'un studio d'enregistrement, lieu parfait d'une romance consommée pour deux amoureux de musique. Et puis il y a aussi tout ces instants de drôleries qui parsèment le film et le rend encore plus agréable à suivre... UNE NUIT A NEW YORK parle aussi de rupture et des relations vaines, ce qui renforce encore plus la profondeur des personnages principaux dont on tombe très rapidement amoureux. Et puis la ville de New York est l'endroit parfait pour nouer une intrigue romantique et musicale. A l'issue de la projection, c'est le coup de coeur absolu! Une merveille!!
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar nicofromtheblock » Mar 26 Jan 2010, 15:30

Je n'aurais pas mis autant mais je suis tout à fait d'accord sur le fond :super:
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar johell » Mar 26 Jan 2010, 15:47

Je suis allé voir ta critique, faite quasiment une année avant moi! :D Content de savoir que le film t'ait aussi plu. Le 10/10 c'est parce que c'est un coup de coeur. E ça n'a pas de prix. Même si l'oeuvre est loin d'être parfaite, la note reflète l'énorme plaisir que j'ai pris devant ce film.
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar BenderIsBack » Mar 26 Jan 2010, 18:34

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Dorian Gray (2009) - 7/10

Messagepar johell » Mer 27 Jan 2010, 17:04

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LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY (Dorian Gray) de Oliver Parker (2009) : 7/10

Dorian Gray, petit fils de Lord Kelso et fils de Margaret Devereux, est un bourgeois londonien à l'époque victorienne. Élégant et doté d'une grande beauté, il décide de se faire tirer le portrait par son ami Basil Hallward. L'ami de ce dernier, Lord Henry Wotton, surnommé Harry, rencontre par hasard Dorian un jour en venant chez Basil. Il deviendra vite l'ami du jeune Dorian. L'œuvre de Basil est terminée, et il s'avère qu'elle est le plus beau tableau jamais peint. Dorian affirme qu'il donnerait tout, y compris son âme, pour que le portrait vieillisse à sa place, et que lui même garde à jamais sa jeunesse et sa beauté. Ce qu'il regrettera amèrement..

N'ayant pas lu le roman d'Oscar Wilde, il est plutôt difficile de juger si il s'agit d'une bonne adaptation ou non. Néanmoins, cette version du PORTRAIT DE DORIAN GRAY est très agréable à suivre. Oliver Parker mixe allègrement le thriller victorien et l'étude psychologique d'une personne qui ne vieillit pas pour un résultat assez réussi grâce à la finesse de son scénario et d'excellents comédiens. On retiendra surtout le jeune Ben Barnes (LE MONDE DE NARNIA : CHAPITRE 2 - LE PRINCE CASPIAN, UN MARIAGE DE RÊVE) dans le rôle-titre. Celui-ci est excellent, autant en jeune dandy qu'en affreux cynique qui abuse de sa beauté pour séduire une ribambelle de jeunes femmes. Colin Firth est aussi très bien dans le rôle Lord Henry Wotton, personnage qui représente la tentation d'une vie de débauche et fait plonger progressivement Dorian Gray dans le côté "obscur" de son existence. Le milieu aristocratique dépeint dans LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY passe de beaux appartements luxueux aux quartiers sordides de Whitechapel où les fringants bourgeois vont prendre du bon temps avec des prostituées. C'est là que le personnage de Dorian Gray initie sa lente descente aux enfers, s'entichant d'une innocente jeune fille qui, croyant en l'amour feint de son amant, finira par se suicider par noyade, résultat d'un immense chagrin d'amour. Et c'est le début d'une longue quête du plaisir égoïste pour le jeune homme. Le changement s'opère de manière subtile, surprenant même parfois par l'usage d'un montage assez abrupte.

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C'est juste un petit peu dommage que le cinéaste n'accorde que de l'intérêt à son personnage principal durant son séjour en Angleterre. Lorsque Dorian Gray décide de partir en voyage suite à la mort soudaine du peintre de son fameux tableau, Oliver Parker fait une ellipse de plusieurs années où l'on retrouve le jeune homme à son retour, toujours aussi frais, alors que tout ses amis et connaissances ont largement bien vieillit.... La deuxième partie du long-métrage vire un peu plus dans le fantastique via une peinture qui prend de l'âge à la place de son modèle vivant.

Et c'est là que le film plonge dans quelques travers pas toujours très heureux comme ce râle qui émane du tableau, le visage grimaçant... Et aussi ces quelques images de synthèse durant le final qui sont un peu de trop. Rien de bien grave, cela dit. Ces quelques petites fautes de goûts ne gâchent pas notre plaisir. Par contre, le scénario garde tout de même beaucoup de zones d'ombres qu'on aurait aimé plus développés, notamment en ce qui concerne la relation de Dorian Gray avec la fille de Lord Wotton. Difficile de ressentir de la passion entre ces deux personnages tant ce sentiment est tout juste esquissé durant quelques séquences. Certains événements sont également un peu trop précipités et la dernière demie-heure du métrage s'en ressent au niveau du rythme. L'aura de mystère entourant le portrait de Dorian Gray n'est pas explicité et cela reste très nébuleux. Comme si toute la dimension fantastique de cette incroyable histoire ne devait pas être plus détaillé. Le film gagne donc une dimension horrifique particulièrement intéressante, insufflant un cachet supplémentaire à une oeuvre déjà bien vénéneuse. Même si le résultat est loin d'être inoubliable, LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY est une histoire assez captivante à suivre, mise en scène avec élégance et au parfum légèrement sulfureux. L'ensemble étant supporté par par un très bel ensemble de comédiens et de nombreuses scènes de nudité ainsi que la présence toujours savoureuse de Maryam d'Abo dans un petit rôle.
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar zack_ » Mer 27 Jan 2010, 17:54

J'ai pas un super souvenir de sa présence dans LXG mais cette critique je l'attendais et johell l'a fait.
Après ca me motive pas plus mais je lui laisserai une chance - surtout que l'affiche est assez accrocheuse
zack_
 

Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar Scalp » Mer 27 Jan 2010, 18:07

Je l'aimais bien le Dorian Gray de LXG, un dandy immortel sans pitié et qui se bat en dilettante.
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar johell » Mer 27 Jan 2010, 18:43

Celui de LXG était plus fantaisiste. Ici, on reste dans récit assez crédible de l'époque victorienne.
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Re: [Johell] Mes critiques 2010

Messagepar Heatmann » Jeu 28 Jan 2010, 00:22

Ouaip d'accord avec toi sur Daybreakers , mais sinon ce Dorian Grey bof ca ma pas emballer , je lui ai mit que 6 et j'ai pas trop envie de le revoir , j prefer aussi plus celui de LXG .
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Piranha 2 : les tueurs volants - 6/10

Messagepar johell » Lun 01 Fév 2010, 11:54

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PIRANHA 2 - LES TUEURS VOLANTS (Piranha Part Two: The Spawning) de James Cameron (1981) : 6/10

Lors d'une plongée, un élève de la monitrice Anne Kimbrough meurt, dévoré par un piranha. Quelques heures plus tard, une femme de service est tuée par un piranha volant sortant du ventre du cadavre. Anne décide alors de mener l'enquête...

Eh oui, l'homme derrière cet incroyable chef-d'oeuvre est bien le réalisateur de TERMINATOR et TITANIC. Il fallait bien débuter sa carrière quelque part, n'est-ce pas? Pourtant, faire une suite à la petite merveille qu'était PIRANHAS de Joe Dante était en soi une idée plutôt rigolote, surtout en y injectant l'idée géniale des poissons-volants. Mais cette co-production américano-italienne n'est vraiment pas une franche réussite. Difficile de prendre tout ceci très au sérieux et le résultat final se taille une sacrée réputation de navet pur jus. Il faut dire aussi pour sa défense que l'ensemble du long-métrage ne porte pas entièrement la patte du cinéaste. Viré après 8 jours de tournage, PIRANHA 2 - LES TUEURS VOLANTS fut dépossédé de son réalisateur pour finir entre les mains des producteurs italiens qui y rajoutèrent de l'humour grotesque et une bonne portion d'érotisme à deux balles. Difficile d'imaginer le réalisateur d'AVATAR en train de filmer des jeunes filles à gros seins faisant du topless ou encore une scène de drague avec un cuistot pas très futé sans oublier cette vieille salope toute ridée qui drague un dentiste sur la plage (elle croyait avoir affaire à un médecin!). L'ambiance un peu idiote qui se dégage du long-métrage est quasiment surréaliste! C'est un peu comme si on faisait un croisement entre LES BRONZES avec des piranhas volants! Le film ne possède donc pas entièrement la paternité de son auteur en titre. Il semblait exister, à l'époque du Laserdisc, un montage retouché par Cameron lui-même qui durerait 10 minutes de moins que la version internationale, mais celle-ci semble désormais introuvable. Il nous reste uniquement cette version des producteurs qu'il faut donc prendre comme une curiosité souvent ridicule mais qui est néanmoins à voir pour tous les amateurs de bobines très spéciales et les acharnés de la filmographie de James Cameron.

Car le film n'est finalement pas si déshonorant que cela. Certes, il s'agit d'une production très fauchée et les effets spéciaux ne "volent" pas bien haut. Mais ceux-ci restent plutôt assez efficaces voir même assez drôles. Comme cette scène où le réalisateur met en scène un "chestburster" bien avant son ALIENS, mais cette fois-ci avec un piranha qui sort de la poitrine d'un cadavre pour dévorer l'assistante d'une morgue. Comme dans toute autre oeuvre de ce réalisateur, le personnage fort est à nouveau une femme, campé par la comédienne Tricia O'Neil, qui mènera la vie dure aux poissons tueurs. Dans PIRANHA 2 - LES TUEURS VOLANTS on retrouve aussi un visage connu en la personnage de Lance Henriksen qui joue un peu le rôle qu'avait Roy Scheider dans LES DENTS DE LA MER... Mais ce n'est pas un rôle bien important. Le rôle masculin prédominant est simplement un bien fade bellâtre qui dévoilera des informations capitales sur le mystérieux comportement belliqueux de ces piranhas hors-normes. Mais on retiendra surtout une réplique sortie de sa bouche qui est assez hallucinante, et qui n'a alors rien de vraiment scientifique : "Une espèce qui vient d'apparaître. Une espèce en voie d'apparition!". J'en rigole encore...

Comme chacun le sait, Cameron aime la mer et de nombreuses séquences sous-marines ponctuent son oeuvre, tout comme ce premier essai cinématographique. Dans son prologue, on y voit des plongeurs explorer une épave de bateau (TITANIC?) avant de faire l'amour sous l'eau (ah, cette magnifique séquence où la jeune fille aux seins nus coupe au couteau le slip rouge de son amant). Mais les piranhas ne sont pas loin... Le film procure quelques petites attaques sympathiques, dont l'une d'elles se déroulent sur une plage bondée, véritable climax du long-métrage. Mis à part cela, Cameron présente quelques jolies petites maquettes et fait même exploser un hélicoptère dans l'eau. On s'amuse comme on peut! La plupart du temps, le film reste assez ennuyeux et longuet mais c'est toujours très intéressant de voir le tout premier film d'un réalisateur aussi célébré aujourd'hui. PIRANHA 2 - LES TUEURS VOLANTS est donc la base pour tout amateur de James Cameron tant ce long-métrage, aussi imparfait soit-il, est à considérer comme un brouillon de toutes les obsessions à venir de son auteur. Quasiment indispensable!
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House of the devil - 9/10

Messagepar johell » Lun 01 Fév 2010, 11:55

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THE HOUSE OF THE DEVIL de Ti West (2009) : 9/10

Samantha, une mignonne collégienne qui répond à une offre de gardienne d'enfants, question de ramasser de l'argent pour son nouvel appartement. Son amie sceptique Megan l'amène en voiture à travers les bois et la laisse devant une gigantesque maison victorienne ayant comme propriétaire un vieux couple étrange avec des plans particuliers pour célébrer un événement rare : une éclipse lunaire qui aura lieu plus tard dans la nuit. Ayant désespérément besoin d'argent, Samantha accepte de rester en leur compagnie même lorsqu'elle se rend compte qu'il n'y a pas de bébé...


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Durant les années 80, plus de 70% des adultes américains croyaient en l'existence de cultes sataniques. THE HOUSE OF THE DEVIL se base sur cette affirmation pour raconter son histoire, produit de faits réels inexpliquées. Et pour rendre son scénario encore plus crédible, le long-métrage est justement situé au début des années 80. Ce qui lui donne une patine visuelle particulière que son réalisateur prend soin de bien reconstituer. Et non seulement les costumes et coupe de cheveux viennent de cette époque mais également le style de mise en scène, l'agencement de ses séquences, montage et mouvements de caméra à l'appui qui lui donne un tempo bien ancré dans son temps, et ce dès un excellent générique d'ouverture à la typographie jaune qui s'affiche en "gelant" l'image de son héroïne se promenant sur le campus. Un véritable travail d'orfèvre, jusque dans les moindres détails avec ses accessoires très datés comme les téléphones à cadran ou bien encore l'énorme baladeur pour écouter de la musique avec son casque aux coussinets en mousse. L'ambiance est parfaitement maîtrisée, évitant même le kitsch excessif d'antan car on est tout de même plus proche de la fin des années 70 qu'en plein milieu de la décennie suivante.

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Ti West, également scénariste et monteur de son film, expose une intrigue finalement assez simple et sans fioritures, s'attachant surtout à bien développer ses personnages qui sont tous très bien construits. L'héroïne de l'histoire, incarnée par Jocelin Donahue, est un beau modèle de rôle qui rappelle celui de Laurie Strode dans le HALLOWEEN de John Carpenter. Un peu naïve mais forte tout de même, ce n'est pas la collègienne un brin idiote qui se retrouve coincée au mauvais endroit au mauvais moment. Son personnage permet à la comédienne d'être autre chose qu'une simple victime, sachant se défendre et réagissant logiquement lors de son contact avec des étranges adeptes d'un culte terrifiant. Un beau rôle pour la jeune actrice qui y est absolument parfaite. Ce qui également le cas de tous les seconds rôles, que ce soit la meilleur copine de Samantha ou le vieux couple à la recherche d'une baby-sitter pour la nuit. Une fois à l'intérieur de la demeure, West ne force jamais le trait et distille un malaise persistant. Simple mais diablement efficace, THE HOUSE OF THE DEVIL est un revival "satanique" bien maîtrisé, sachant très bien doser une tension palpable allant crescendo jusqu'à minuit, l'heure fatidique d'une éclipse complète. Et là, le long-métrage ne vire pas non plus dans l'excès, on plonge plutôt dans une ambiance inquiétante qui rappelle l'atmosphère dérangeante des oeuvres comme LE LOCATAIRE ou ROSEMARY'S BABY de Roman Polanski. De l'épouvante soignée, bien tendue... C'est une belle réussite doublée d'un exercice de style visuel qui donne un superbe cachet à une histoire qui est somme toute assez classique. Le film manage toutefois quelques belles surprises quand au destin de son héroïne et l'épilogue, bien sombre et horrible, est tout simplement excellent. Pour les amateurs du genre, c'est à découvrir sans tarder!

Pour encore mieux plonger dans le revival fin 70's/début 8o's, l'éditeur Dark Sky a même poussé le vice à sortir le film en VHS, le support ultime des vidéophiles de cette époque. Disponible bien entendu en combo DVD/VHS pour encore plus de plaisir. Une idée vraiment très sympathique.


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Lady Yakusa, La Pivoine Rouge - 7/10

Messagepar johell » Lun 01 Fév 2010, 11:57

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LADY YAKUZA : LA PIVOINE ROUGE (Hibotan Bakuto) de Kosaku Yamashita (1968) : 7/10

Alors que Ryuko, fille du chef du clan Yano prépare ses noces, son père est trahi et assassiné. Renonçant à son destin de femme, Ryuko prend la décision de marcher sur les traces de son père en assumant sa succession comme chef de clan. Tatouée de fleurs rouges comme le sang, elle part sur les routes du Japon pour s'aguerrir, s'initier aux pratiques yakuza et venger son père. Devenue une célèbre itinérante surnommée Oryu la Pivoine rouge, elle fait la connaissance de Katagiri, un yakuza solitaire marqué par un terrible secret...

Premier épisode d'une série de huit films produits par le studio Toei entre 1968 et 1972, LA PIVOINE ROUGE est le début des aventures d'une célèbre femme yakuza. Le film commence par une présentation du personnage par l'actrice elle-même, accroupie et qui s'adresse directement face à la caméra qui découvre ici une nouvelle héroïne de cinéma. Même si ce rôle le précède de quelques années, on pensera forcément à une autre oeuvre un peu plus populaire du nom de LADY SNOWBLOOD réalisé 5 ans plus tard, en 1973. Ce film avec la superbe Meiko Kaji présente également un personnage féminin très fort qui est aussi guidé par un instinct de vengeance.

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Dans LA PIVOINE ROUGE on y découvre la belle comédienne Junko Fuji qui campe une personnalité charismatique peut-être plus fragile mais néanmoins déterminée et qui découvre une vie qu'elle n'avait pas choisit : pleine de violence, de mensonges, de tristesse et de mélancolie. Sur un tempo lent, ce premier film s'attache principalement à dévoiler des personnages blessés par la vie plutôt que de s'étaler en action et autres éléments issus du cinéma d'exploitation. Du coup, il faut prendre le long-métrage de Kosaku Yamashita comme une introduction à l'univers de LADY YAKUZA. C'est un spectacle formellement très beau, avec quelques superbes compositions de plans où la couleur des pivoines, rouge comme le sang, s'accorde avec le tatouage de son héroïne. On est quand même loin d'une certaine flamboyance artistique, la saga débutant de manière classique et ne s'autorisant que très peu de délires visuels bien sanguinolents. En revanche c'est assez surprenant d'y découvrir un humour un brin balourd avec ce personnage moustachu et plein de taches de rousseur qui est amoureux de Ryuko. C'est surtout surprenant de voir que ce rôle secondaire assez comique est interprété par Tomisaburo Wakayama, rendu célèbre des années plus tard grâce au rôle de Ogami Itto dans la série BABY CART!

Ce premier scénario de LADY YAKUZA se perd un petit peu dans les méandres de sous-intrigues qui compliquent inutilement sa trame principale, au risque de perdre le spectateur face à une ribambelle de personnages. Mais on retiendra surtout celui de Katagiri campé par un Ken Takakura rongé par les remords. Sa relation avec Junko Fuji est le moteur principal d'une intrigue qui traîne parfois en longueurs mais finalement trouve son apothéose dans un assault final très réussi. LADY YAKUZA : LA PIVOINE ROUGE possède aussi une belle chanson de générique chanté par la comédienne elle-même. Un premier épisode qui présente un personnage fort intéressant et qui doit certainement être de plus en plus passionnant à suivre à mesure que la saga avance avec les autres nombreux épisodes.
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Coeurs d'encre - 7/10

Messagepar johell » Lun 01 Fév 2010, 11:58

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COEUR D'ENCRE (Inkheart) de Iain Softley (2008) : 7/10

Depuis la disparition de sa mère il y a neuf ans, Meggie voyage sans cesse avec son père Mortimer. Celui-ci ne tient pas en place et trouve toujours un prétexte pour changer d'endroit. Mo a en effet un secret qu'il n'a jamais révélé à sa fille : il possède un extraordinaire pouvoir, celui de donner vie aux personnages des livres qu'il lit à haute voix. Il y a neuf ans, il a eu le malheur de lire "Coeur d'encre", et une bande de personnages mortellement dangereux, dont le redoutable bandit Capricorne et un jongleur cracheur de feu nommé Doigt de poussière, a surgi... Plus terrifiant encore, tandis que la troupe de malfrats prenait vie, la femme de Mo a disparu dans le livre ! Mo s'est juré de ne plus jamais lire à haute voix. Et depuis, il fuit les personnages auxquels il a donné vie malgré lui, essayant de protéger le livre qui est son dernier espoir de retrouver la mère de Meggie.

L'idée de pouvoir faire sortir les personnages d'un livre est vraiment excellente. Fort de ce concept enthousiasmant et basé sur un roman allemand écrit par Cornelia Funke, COEUR D'ENCRE développe un chouette film d'aventures fantastiques. On y retrouve des personnages issus d'oeuvres littéraires comme "Le magicien d'Oz" ou encore "Ali Baba et les 40 voleurs", des clins d'oeil à "La légende du Roi Arthur" "Le petit Chaperon rouge", "Tom Sawyer", "Cendrillon"... Tout l'imaginaire de ces livres peut prendre vie. Le film, débutant en Suisse, pose finalement son intrigue en Italie lui donnant ainsi une saveur très européenne. D'ailleurs, la distribution est majoritairement composée de comédiens anglais. On y retrouve avec un certain plaisir Paul Bettany, Jim Broadbent et Helen Mirren ainsi que Andy Serkis dans le rôle du vilain de l'histoire. Le personnage principal échoit toutefois à un américain habitué aux comédies familiales : Brendan Fraser. On y trouve aussi la belle Jennifer Connelly dans un rôle très secondaire.

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Produit par le studio New Line, COEUR D'ENCRE s'ajoute à la longue liste de film fantastiques qui essaient de prolonger le succès d'oeuvres comme la saga du SEIGNEUR DES ANNEAUX ou de HARRY POTTER. Mais cette énième histoire pleine de fantaisie est réussie grâce à un scénario assez bien fichu et une belle galerie de personnages, qu'ils soient imaginaires ou non. Ainsi, le rôle de la tante interprété par Helen Mirren est plutôt réjouissant car elle apporte une petite touche de comédie anglaise très appréciable. Et celui de Paul Bettany, issu du roman "Coeur d'Encre" est sans doute le personnage le plus intéressant du film. Cracheur de feu ayant le "Souffle du Dragon" entre ses mains, celui-ci a été arraché à son roman et à son amour pour la belle Roxanne. Maintenant dans le monde "réel" avec son furet Gwin, il cherche à rentrer chez lui.

Andy Serkis joue le chef des méchants, et s'amuse à cabotiner avec une certaine jubilation. Le vilain par excellence qui refuse de retourner dans son oeuvre littéraire, appréciant trop les plaisirs de sa nouvelle réalité. Du coup, celui-ci veut profiter des pouvoirs magiques de Mortimer pour nous dominer. Les méchants de l'histoire sont donc nettement plus conventionnels avec toujours ce désir immortel de contrôler le monde. Mais cette bande de malfrats est plus amusante que terrifiante. Pas totalement sorti d'un livre comme il le faudrait, car lu par un bégayeur, ceux-ci sont légèrement marqués par leurs écrits (tatoué à même la peau) et parfois légèrement déformés. Il s'agit probablement de l'aspect le moins réussi du métrage, le film étant avant tout destiné à un public très familial, voire même prioritairement adressé aux enfants. Mais le film reste agréable à suivre et est assez soigné, comportant quelques belles séquences à effets spéciaux dont une tornade directement emprunté au "Magicien d'Oz". La dernière partie du long-métrage, plus grandiose dans ses proportions, est très sympathique avec une immense créature de feu et de cendres qui n'est pas sans rappeler le Balrog de LA COMMUNAUTE DE L'ANNEAU. Le film gagne alors une dimension épique qui était absente jusque là, devient même quasiment spectaculaire tout en restant toujours assez gentillet. Les événements s'enchaînent à mesure que le long-métrage se gorge d'effets spéciaux souvent très réussis. Le destin des personnages ne connaîtront bien entendu pas de fin tragique et tout rentrera finalement dans l'ordre. Même sans surprises, COEUR D'ENCRE est un spectacle tout à fait correct, bien emballé et drôle. Le scénario étant avant tout son point fort, captivant au départ pour se montrer plus conventionnel par la suite, il n'en reste pas moins que le résultat reste continuellement très divertissant.
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I Know Who Killed Me - 5/10

Messagepar johell » Lun 01 Fév 2010, 11:59

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I KNOW WHO KILLED ME de Chris Sivertson (2007) : 5/10

Aubrey Fleming, une jeune lycéenne de bonne famille est enlevée et torturée par un tueur en série. Après être parvenue à s'échapper, la jeune fille reprend conscience à l'hôpital et affirme qu'elle n'est pas celle que tout le monde pense et que la vraie Audrey Fleming est toujours en danger de mort...

Voilà un film assez confus, au scénario qui part un peu dans tous les sens et qui laissera au passage nombre de spectateurs très rapidement largués par une intrigue qui ne semble pas très cohérente. Au-delà de la vaine complexité de son histoire, I KNOW WHO KILLED ME est surtout à voir comme un exercice de style en roue libre de la part de son réalisateur. Chris Sivertson, apparemment sous l'influence de Dario Argento, fait beaucoup usage de filtres bleus et rouges pour colorer ses images et ainsi donner une atmosphère particulière à son thriller, qui utilise à la fois les codes classiques du giallo mais aussi l'imagerie plus contemporaine du film de torture, qui pourrait rappeler HOSTEL ou SAW. Le film navigue aussi constamment entre plusieurs genres, à la fois film d'horreur, thriller fantastique avec une pointe d'érotisme... Bizarre d'y voir la jeune comédienne Lindsay Lohan dans le rôle principal tant cette oeuvre contraste totalement avec le reste de sa filmographie. Il faut dire que sa performance a bien fait parler d'elle vu que son rôle est carrément dédoublé (une histoire de soeurs jumelles, voyez-vous!) et qui lui aura permit de remporter pas moins de 3 récompenses aux Razzie Awards en tant que "Pire Comédienne" et "Pire Couple à l'écran" qu'elle partage avec elle-même !!

Lindsay Lohan qui aura rarement autant donné de sa personne pour l'un de ses rôles. Le sommet du long-métrage restera principalement ses quelques séquences où elle joue une "danseuse exotique" dans un bar à strip-tease. Le cinéaste prenant largement son temps pour mettre en scène ses déhanchements sensuelles en petite tenue... mais se gardant bien d'enlever tout ses sous-vêtements. Plus loin, alors qu'elle vient de perdre l'un de ses bras et l'une de ses jambes, son personnage s'envoie en l'air avec son petit copain pendant que sa chère mère nettoie le lavabo sous les râles de plaisir des jeunes amants. Un passage assez singulier d'un film qui peut autant provoquer l'hilarité que l'ennui le plus profond. I KNOW WHO KILLED ME est donc une oeuvre passablement absurde et inclassable qui se permet même de transformer son héroïne en un quasi-robot bionique, aligne aussi quelques peu ragoûtantes séquences bien gore... Toutes ces expérimentations visuelles sont étranges, distillant une ambiance particulière à la limite de l'onirisme à grand renfort de nombreux plans flous. Voilà donc un film très spécial qui ne plaira sans doute pas à grand monde si ce n'est aux curieux de pellicules de seconde zone pour y débusquer des images osées d'une jeune star débauchée. Une curiosité autant visuelle que narrative.


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