[Scalp] Mes critiques en 2010

[Heatmann]

ai ai ai , c'est sur que en presentant les choses comme ca , ca donne tout de suite moins envie ....

[Scalp]

Si tu le trouves pas cher, regarde le, les 30 dernières sont réussit mais le début

[Dunandan]

9/10

Xue xiao feng yun de Ringo Lam - 1988

Spoiler

Le problème avec ce genre de films a la réputation plus que flatteuse ( en plus le film a été interdit lors de sa sortie, ce qui renforce encore son aura ) qui ont un statut culte c'est qu'on peut vite être déçu, la plupart du temps c'est culte parce que ça a été vu par 4 pékins (je vais citer de film, la liste est trop longue), ma première vision du film m'avait prouvé que la réputation du film était pas galvaudée et la seconde confirme que c'est un putain de grand film intemporel qui pour moi fait clairement entrer Ringo Lam dans la catégorie des plus grands et je trouve que c'est vraiment un réalisateur injustement oublié alors oui si on aime le ciné HK on le connait mais sinon c'est juste le mec qui a fait des Van Damme et c'est bien dommage. Après c'est sûr que la disponibilité de ses films aide pas, City on Fire et School on Fire sont encore à ce jour inédit en France, ce qui est quand même surréaliste quand on voit le nombre de merde dispo en dvd ou en streaming.
Véritable film coup de poing ( un vrai hein, parce que cette expression galvaudée qu'on entend pour tout et n'importe quoi, c'est souvent associé aux films pourris de Aronofsky d'ailleurs), tourné dans les quartiers les plus durs de HK ( ça donne encore plus de cachet au film ), l'ambiance est sordide et crasseuse, c'est tellement palpable qu'on pourrait presque sentir les odeurs de la rue et du bitume et ça sent pas bon.
On suit donc le quotidien de Yuen Kit-Ying ( vraiment excellente, elle porte vraiment le film par moment ) une lycéenne qui va se retrouver impliquée malgré elle dans une guerre de gang, elle sera entourée de sa copine Sara Lee ( tout aussi bonne ), et pour s'en sortir elle devra payer de sa personne ( elle essayera bien de faire reculer l'échéance mais c'était perdu d'avance ), elles essayent juste de survivre avec le peu de moyen dont elles disposent, on souffre vraiment avec elles, on est a mille lieu des films de Wong Jing et ces "Young & Dangerous" qui glorifiait les triades ( oui bon la comparaison est pas très maline je l'avoue mais on voit que Wong Jing a vu ce film et qu'il en livre sa version ) ici la délinquance juvénile c'est pas "cool", la violence ( physique et verbale ) est quotidienne et ça laisse des sacrées séquelles, les flics ne peuvent rien faire et les triades règnent en maitre et qui d'autre que Roy Cheung aurait pu jouer un parrain vraiment pas gentil, il maitrise a merveille ce rôle d'enculé, Cheung fait parti de ces nombreux acteurs qui disparu du cinéma avec l'arrivée de la Chine (son dernier rôle visible ça doit être Exiled).

Les déferlement de violence c'est du Lam typique c'est sec et sans fioriture, ça explose d'un seul coup et nous saute à la gueule, les bastons sont impressionnantes et font "vraies", ça se saute dessus dans tout les sens ( y a des chutes qui ont dut être très douloureuses ), les coups sont violenst, et pis quel final où toute la frustration du prof ( très bon Damian Lau loin de ses rôles habituels et qui crève l'écran ) et de sa jeune élève explosent ( on est vraiment avec eux, on veut que Cheung s'en prenne plein la gueule ) et ça va faire mal avec des scènes "choc" ( mais ça verse pas dans la surenchère ni la violence gratuite ), le headshot inattendue qui surprend tout le monde, le bras coupé et il y a bien entendu le suicide de la fille en moto, scène précédée de la "spéciale" Lam a savoir une course poursuite assez impressionnante, par contre Lam a été tellement loin dans le nihilisme et la violence pendant tout le film qu'il nous livre un "happy end" appréciable ( bon vu ce que les persos ont vécu c'est un minimum ).
Lam Ching-Ying ( le moine de la série Mr Vampire ) campe lui un flic intègre qui fait ce qu'il peut mais qui lui aussi va se laisser entrainer dans cette spirale de violence utile pour les perso mais qui au final ne changera rien ( la triade concurrente étant déjà en place, le mot "espoir" est banni pour cette génération ), et comme dans tout Lam on retrouve cette vieille trogne de Tommy Wong.
Quand Lam dénonce le système éducatif où les profs sont dépassés par les évènements et l'influence néfaste des triades sur les élèves, il le fait pas a moitié, il balance un sacré brulot et plus de 30 ans après le film a gardé toute sa rage et n'a pas pris une ride.
La bande son est excellente et la chanson qu'on entend en plein milieu du film est vraiment bonne.
La trilogie On Fire de Lam ça a une sacrée gueule quand même et la vision de cette société décadente est vraiment pas joyeuse.
Ringo Lam, le mec qui a que des meilleurs films.

[Niko06]

Ah ouais j'avais zappé la sortie et c'est le seul on fire qu'il me manque je crois, il me le faut

[Scalp]

Tu dois d'ailleurs être le seul ici à qui je le conseil même si t'as coller 10 à Avatar.

[kenshiro]

je vins de survoler ta critique de mother pour ne pas en apprendre trop mais il passe dans un ciné près de chez moi en VO et ayant adoré memories of murder je me tate. Par contre je n'ai pas vu the host donc je ne connais que memories de ce réalisateur.

A priori tu le conseil même si on est pas trop familier de l'univers du réalisateur ?

[Scalp]

Si t'as aimé Memories, tu peux y allez les yeux fermé, on y retrouve le même ton, c'est moins axé "polar" et le rythme général est plutot lent ( pas pour Zack quoi ).

[kenshiro]

ok merci je vais voir si je peux le placer dans mon planning

[zack_]

[Scalp]

Mannaja, l'Homme à la Hache Sergio Martino - 1977



Le concept était prometteur, un cowboy avec une hache quoi mais c'est pas génial, avec Martino m'attendais a un peu plus de déferlement de violence surtout que le héros comme le titre l'indique se sert d'une hache ( et on peut couper plein de trucs avec une hache ) ça aurait pu donner un truc beaucoup plus bis.
Martino est plus à l'aise dans le giallo pas de doute là dessus, il aurait au moins pu se lâcher comme il se lâche dans les giallo ( avec du cul et du sang quoi ). Ici il oeuvre dans un genre en fin de vie et il ne se démarque vraiment pas de la concurrence, mais tout n'est pas jeter, y a une bonne ambiance ( on pense à Keoma pour le coté "boueux" du film ) le début dans le marais brumeux est très bon avec ce bandit qui se faire couper la main par Blade, mais par la suite on oublie cette ambiance malheureusement.

Au début j'ai cru qu'il allait se servir que de sa hache ( truc impossible mais qui aurait pu avoir de la gueule ) mais finalement non vite on en revient vite aux colt, les haches faisant leur retour à la fin du film lorsque Blade aveugle les fabrique avec des gros silex (moment McGyver du film), cette scène sera suivi d'une excellente scène dans la grotte ou Blade éliminera ces adversaires 1 à 1 avec ces haches caché de partout.
On a aussi les passages obligé : fusillade dans le saloon, bagarre à main nue ( plutôt bien torché ), pute au grand coeur, duel final ( dans le brouillard ), la routine quoi. Martino ne prend pas trop de risque, il est peu inspiré et ne tente rien, heureusement que son métier fait que c'est pas trop plan plan dans l'ensemble mais on est pas devant la crème du genre. Dommage quand on sait les giallo chiadé qu'il a fait.
Sinon pour changer on se retrouve encore dans une ville tenu de main de maitre par un gros méchant cloué dans un fauteuil donc c'est son homme de main le vrai enculé de l'histoire ( impeccable John Steiner ) et il se promène toujours avec 2 gros chiens ( dommage qu'on ai pas une vrai scène avec ces derniers bouffant une victime car quitte a avoir 2 gros molloses autant s'en servir ). Bien entendu comme tout spaghetti qui se respecte y a des trucs bizarre dans le script le plus flagrant étant l'enlèvement de la fille, pas trop compris a quoi ça sert ( si ce n'est permettre d'avoir une scène cool ou Blade subit une super torture a base de paupière cousu et de pieux qui dépasse ), la vengeance de Blade aussi on sait pas trop comment y veut s'y prendre, y a pas vraiment de fil conducteur dans l'histoire, ça évolue pas de façon "logique" mais plutôt de façon à caser les scènes obligées.
Maurizio Merli c'est clair que c'est pas Nero ou Milian, c'est un mauvais acteur mais il arrive à être plus crédible en cowboy qu'en flic, parce que dans les polars il se tape un look beauf bien handicapant.
Comme beaucoup de spaghetti de l'époque c'est tout juste regardable et faut vraiment être complétiste pour mater ce truc mais bon ça reste un western avec un mec qui bute des bad guy à la hache donc normalement ça fait envie.

5/10

[Heatmann]

En page 1 tu a referencer " Une Arnaque presque parfaite" ( 7/10) , c'est the Brothers Bloom ? c'est bien alors ? j'ai faillit le mettre au pamier plein de fois recement celui la ..

[nicofromtheblock]

Ouais il est plutôt sympa ce "Brothers Bloom" même si je garde une préférence pour le premier film du réalisateur "Brick".

[Johtaro]

bein oue ça reste un film HK des années 80 quoi, ça risque donc clairement de pas plaire au petit peuple qui colle des 10 à Avatar

bein si pourtant

[Scalp]

En page 1 tu a referencer " Une Arnaque presque parfaite" ( 7/10) , c'est the Brothers Bloom ? c'est bien alors ? j'ai faillit le mettre au pamier plein de fois recement celui la ..

Ouep la critique arrive bientot.

[Scalp]

bein oue ça reste un film HK des années 80 quoi, ça risque donc clairement de pas plaire au petit peuple qui colle des 10 à Avatar

bein si pourtant

Toi t'es hors norme, d'ailleurs ça fait longtemps qu'on a pas une petite critique de comédie que madame choisit