Dans la brume électrique de Bertrand Tavernier
Autant le dire de suite je me suis fait chié comme un rat mort : Un film porté par les molles épaules de Tommy Lee Jones suffit pas d'avoir une gueule ravagé pour camper un rôle à l'image de sa démarche le film traine trop la patte.
On sent que Tavernier est pas tout jeune ça ressemble effectivement à du Eastwood sous lexomil quelques belles images et plan séquence travaillé mais c'est tout ce qui à ce mettre sous la dent l'ambiance de Louisiane est totalement foiré (il devrait voir Love Song avec Scarlett et Travolta ça lui fera pas de mal) comme ses passages forcé sur Katrina, sa musique hors de propos (entre autre le morceaux de Rap sur la dernière séquence du PIMP et les morceaux de blues bien moche) et sa voix off littéraire plombante (Burke et Crumley même combat).
Ok Tavernier se fout de son intrigue qui est naze mais alors dans le genre ça se pose là deux pseudo-enquêtes à errances dont on se demande toujours leur intérêt mais le plus grave reste l'incapacité du réalisateur à rendre un minimum attachant son beau casting c'est simple les second rôles s'accumulent, disparaissent miraculeusement et quand enfin il a la possibilité d'intégrer un peu d'émotion à son film sur la fin il nous balance ça à la figure.
Ce qui fait qu'on se contrefout totalement d'un long métrage faussement moite, totalement opaque incrusté de rêve soporifique.
3/10