[Zirko] Mes critiques en 2010

[Milkshake]

Ce film possède quelques unes des plus grandes scènes d'action de la décennie.

Dès qu'il y a un prix sur le Blu-ray je me jette dessus.

Vivement le prochain polar de Kim Jee-Woon.

[Niko06]

A priori c'est annoncé comme un drame le prochain... qui doit sortir cette année en Corée. Pis Lee Byung-hun est confirmé au casting, et ça c'est la classe

[Milkshake]

Elle sort dou cette info tu as un lien niko ? Je croyais qu'il devait faire un polar british avec clive Owen c'est tombe a l'eau finalement ?

[Niko06]

là, à priori le tournage attaque le mois prochain, et y'a aussi Choi Min-sik dedans!

Pour le film avec Owen je sais vraiment pas...

[Milkshake]

Retour du duo Bittersweet life : Kim Jee-Woon/Lee Byung-hun dans un drame avec l'acteur Old Boy pour jouer le psychopathe ça devient ma plus grosse attente asiat

[Scalp]

Non la plus grosse attente asiat quand on aime le cinéma c'est le prochain Tsui Hark qui a plein de chose a se faire pardonner

[Milkshake]

Tsui Hark quand il aura fini de faire des épisodes des Power Rangers je daignerais à jetter un oeil à ses projets

[Scalp]

Oue bein son prochain film ça va être une tuerie, déjà c'est un WXP et dans le genre y se rate jamais.
LIEN

[Heatmann]

Moi persos 14 blades me branche bcp , IP MAN 2 aussi et pis surtout les True legend et Legend of chen zen sinon les truc comme fist of dragon et kung fu man j attend de voir !

alor soui c est tres orianter mais bon on ne se refait pas ! quand ont aime !!

[zirko]

Esther de Jaume Collet-Serra

Esther est un film qui ne restera pas dans ma mémoire. Ce n’est pas que le film soit mauvais, mais je l’ai trouvé bien trop convenu dans sa plus grande partie pour en faire un film dont je me souviendrais dans quelques années.

La première partie du film est très lente, Jaume Collet-Serra prend bien le temps de poser les personnages, leurs histoires et leur passé si bien que l’on se demande quand va véritablement débuter le film.

Jaume Collet-Serra qui réalise son troisième long métrage après La Maison de cire en 2005 et Goal II la consécration en 2007 s’attelle donc à réaliser ce thriller, « Épouvante-horreur » qui n’en a que le nom.

En effet le film ne fait quasiment pas peur et abuse à outrance de faux rebondissement dans le but de faire sursauter le spectateur ; peine perdue. Jaume Collet-Serra use de tous les artifices connus dans les films d’épouvante à tel point que l’on devine à l’avance tous les effets. Le miroir coulissant de la salle de bain en est le parfait exemple. J’aimerai bien savoir qui a pu se laisser prendre. On rajoute le coup de la cachette dans le placard, l’arrivée dans le dos, etc et on obtient la parfaite panoplie. Le tout étant bien sûr enveloppé d’une ambiance sonore « angoissante » mais tellement banale.

La scène d’introduction du film en est le parfait exemple, on sent bien que Jaume Collet-Serra voulait faire naitre le malaise avec une scène qui serait en quelque sorte le symbole du film, mais c’est filmé et amené d’une telle manière que cela en est presque risible.

L’autre défaut du film réside dans la façon dont Esther manipule tout ce joli monde comme si les personnages ne se connaissaient pas et ne se faisait pas confiance. Pourtant, cette famille est unie par tous les malheurs qui se sont abattus sur eux et le couple à l’air de parfaitement s’entendre. Malgré cela il se déchire rapidement en perdant toute confiance.
Cela est beaucoup trop brutal et rapide pour paraitre crédible. Même les antécédents familiaux mis en avant par le réalisateur et montrant que le lien peut ainsi être fragilisé ne passe pas car cela donne plutôt l’effet inverse avec des liens qui devraient être plus forts.

La deuxième partie du film s’emballe un peu au fur et à mesure qu’Esther se dévoile. Même sans nous effrayer le film gagne un peu en intérêt. Le principal avantage étant de nous montrer des scènes de violences commises par une enfant. Cela sonne parfois un peu creux, car il n’y pas de suite. Ainsi quand il y a une disparition il n’y pas d’enquête de police ou les différents accidents n’ont pas de suites directes ce qui parait quand même un peu gros.



Sans, bien sûr, le dévoiler, le twist final du film est surprenant et rend la fin du film intéressante même si la aussi tout est trop convenu et prévisible.

Il faut tout de même saluer la très bonne prestation de la jeune actrice Isabelle Fuhrman qui joue très bien les différentes facettes de son personnage et qui est très convaincante notamment sur la fin du film.

Après la maison de cire et Esther il faudrait peut-être que Jaume Collet-Serra change de registre en réalisant d’autres styles de film moins conventionnel.
On ressort de ce film plutôt déçu en ayant l’impression de n’avoir rien découvert de nouveau.




Avis Blu-Ray :

Le blu-ray américain est comme le film, dans la moyenne avec une belle image et un son en VO dolby digital 5.1 utilisant peu les effets surrounds, mais plus porté sur caisson de basse.
Cette édition comporte 2 disques avec une copie digitale, des reportages et une fin alternative.

Titre : Esther
Date de sortie cinéma : 30 décembre 2009
Réalisé par Jaume Collet-Serra
Avec Vera Farmiga, Peter Sarsgaard, Isabelle Fuhrman …
Titre original : Orphan
Long-métrage américain.
Genre : Thriller, Epouvante-horreur
Durée : 2h03 min
Synopsis (allociné) :
« Après avoir perdu l’enfant qu’elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d’un passé qu’elle préférerait oublier.
Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d’adopter un enfant. A l’orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Esther.
Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la » douce » enfant. Autour d’elle, personne n’a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes… »

[zack_]

La meilleur scène du film niveau comédie!

[zirko]

Invictus de Clint Eastwood

Autant le dire de suite quitte à en froisser certains, mais pour moi Invictus est un très bon film majeur dans la filmographie de Clint Eastwood !
On ne voit pas les 2h12 du film tellement on est pris dans cette histoire touchante.
Cette histoire autour de l’équipe des springboks lors de la coupe du monde 1995 est le symbole parfait pour évoquer la fin de l’apartheid en Afrique du Sud en montrant tout un peuple qui autour de Mandela arrive à faire tomber les clivages autour d’une équipe de rugby.
Car effectivement même si ce film concerne Nelson Mandela ce n’est pas un film sur Nelson Mandela et les personnes qui pensent, cela risquent d’être déçu.

Car ce film ne s’attarde que sur une petite partie de la grande histoire de Nelson car même si sa vie est résumée au début du film avec des images bien choisies et un Morgan Freeman méconnaissable, on survole tout cela rapidement. Car le film s’attarde uniquement sur l’année 1994-95 qui est l’organisation de la coupe du monde de rugby.

On découvre dès lors un Mandela novice en rugby, mais bien sûr suffisamment intelligent pour imaginer les bienfaits d’une victoire en coupe du monde de rugby sur son pays et sur la relation entre les noirs et les blancs. Il n’aura dès lors de cesse d’unifier les sud africains autour du rugby en essayant de ne pas froisser les anciens opposants. La conservation du nom et du maillot des springboks est un élément fort tellement cette équipe était le symbole de l’apartheid.
Le rugby est donc très présent dans ce film et Clint Eastwood filme le jeu d’une manière très réussie en montrant un jeu plein de mouvement, engagement et combat. Sa caméra nous mène au coeur du jeu entre les ballets de joueurs et les transmissions de balles. Les matchs ne durent pas très longtemps (hormis la finale) et les non-adeptes du noble jeu du ballon ovale n’auront pas trop à patienter.

Le casting de ce film est une réussite avec un Morgan Freeman habité par son rôle de Nelson Mandela qu’il incarne à la perfection grâce à une ressemblance physique étonnante. Morgan Freeman avait de plus été désigné par Nelson Mandela lui-même qui estimait à juste titre que ce serai l’acteur idéal pour le représenter sur grand écran. Morgan Freeman tourne donc ici son troisième film avec Clint Eastwood après Impitoyable et Million dollar baby. 2 rôles qui lui ont d’ailleurs valu deux Oscars du Meilleur Second Rôle masculin.
C’est bien quand Morgan Freeman rentre dans le stade avec le maillot et la casquette des springboks on à l’impression de voir des images d’archives.

L’autre personnage principal de ce film est Matt Damon qui joue le capitaine des springboks. J’avais un a priori plutôt négatif sur Matt Damon mais il s’en sort très bien et s’avère finalement être un très bon choix. Matt Damon a d’ailleurs suivi un entrainement avec Chester Williams qui est le premier joueur de couleur à avoir porté le maillot des springboks. Son rôle dans le film est d’ailleurs particulièrement mis en avant pour le symbole qu’il représente.

Il est simplement un peu dommage que le film ne s’attarde pas plus sur les difficultés de cohabitation entre les blancs et les noirs. Heureusement, nous aurons un aperçu de cela avec la relation entre les gardes du corps de Nelson Mandela qui seront tout d’abord en opposition avant de se rapprocher peu à peu autour du rugby et de ses valeurs.

La politique et la vie de Nelson Mandela sont donc comme je l’ai dit au-dessus mis en retrait même si nous avons droit à un aperçu de la vie de Mandela durant ses années de captivité.
J’en viens à m’imaginer ce que pourrait être un biopic sur Nelson Mandela avec Clint Eastwood derrière la caméra et Morgan Freeman devant. Cela pourrait être grandiose !

La fin d’Invictus apparait peut-être trop convenue, mais il faut dire que l’on connait la fin du film dès le début.
Les scènes de joie final apparaissent clichées avec des rapprochements de personnages trop convenues ou prévisible mais cela n’est qu’un détail.
La vraie réussite de Clint Eastwood est de réussir à faire passer beaucoup d’émotions par le biais des valeurs du sport et notamment du rugby en montrant l’impact sur la population sud-africaine. Il nous montre que le sport peut être vecteur d’intégration et constituer un lien social pour tout un peuple. Il a également le mérite de nous montrer une partie de la vie d’un homme d’exception que l’on aurait aimé être plus approfondie. Il nous montre comment un homme peut rassembler toute une nation derrière un objectif commun au détriment d’une histoire récente faite de conflits. Nelson Mandela nous touche dans ce film, car il nous montre un homme avec ses problèmes de santé, familiaux, mais qui s’attachera toujours à placer les problèmes de la nation avant ses propres problèmes.
Il accorde de plus un soin particulier au rugby en nous montrant un sport certes violent mais empli de valeurs qu’on ne retrouve dans aucun autre sport. Quand une équipe est portée par tout un peuple celle-ci devient « Invictus » qui veut dire Invincible dans le poème de Nelson Mandela.

Vraiment un Clint Eastwood de grand cru qui est pour moi supérieur à Gran Torino !



Titre : Invictus
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Réalisé par Clint Eastwood
Avec Morgan Freeman, Matt Damon, Scott Eastwood …
Long-métrage américain.
Genre : Drame, Historique, Biopic
Durée : 2h12 min

Synopsis (allociné) :
« En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995… »

[zack_]

Comment il me fait pas envie ce film!

Impressionnant la ressemblance avec Mandela

[zirko]

In the Air de Jason Reitman

Pour son troisième film après Thank you for smoking (2006) et Juno (2008) Jason Reitman a réussit à convaincre George Clooney de le rejoindre dans l’aventure In the Air et quand on connait l’aura de l’acteur on se dit qu’il serait dommage que le film ne soit pas à la hauteur.

Heureusement In the air est une réussite pas parfaite, mais qui mérite franchement d’être vu !
Il faut savoir que ce film est inspiré de faits réels, car le roman dont s’inspire le film a été écrit par Walter Kirn après avoir rencontré durant un vol un homme menant la même vie que Ryan Bingham.

Le film peut se séparer en deux parties : la première est plutôt orientée comédie alors que la deuxième partie du film est plus une comédie dramatique.

Durant ce film on suit la vie de Ryan Bingham qui se satisfait pleinement de sa vie de célibataire et qui parcourt les États-Unis pour annoncer à des employés qu’ils sont licenciés.

La partie comédie du film correspond aux périodes ou Ryan Bingham se sent bien dans vie avec des dialogues croustillants et bien pensé qui font sourire. Les répliques tombent rarement à plat et les personnages joués par Anna Kendrick et Vera Farmiga apportent une part de fraicheur.

Mais quand ces femmes lui font découvrir que sa vie n’est pas l’idéal, le film va prendre une autre tournure plus dramatique. On découvre dès lors un homme qui se rend compte que ses miles ne sont que le reflet de sa solitude et que son accumulation ne fait que l’enfoncer dans le rejet de l’autre. Son travail et le reflet de sa vie il renvoie les gens comme il s’éloigne de ceux qui veulent se rapprocher de lui comme ses amis ou famille.
Son organistion minutieuse, à la limite du toc, et le confort de son appartement nous montre un homme touché de plein fouet par le désenchantement de la vie.
Mais l’amour (ha l’amour…) changera la donne et quand il croit enfin rencontrer quelqu’un comme lui il se rendra compte que cela n’était qu’une illusion et que finalement il est encore plus seul.
Cette transition entre comédie et drame ne choque pas, car elle évolue avec Ryan Bingham elle donne même un second souffle au film qui a tendance à s’essouffler un peu au milieu.

Le message final bien que totalement en adéquation avec le film parait un peu simple et trop prévisible comme d’autres éléments du film que je ne peux révéler.
Bien sûr en plus de s’attacher au cas personnel de Ryan Bingham le film s’attarde sur le contexte économique actuel et le film se déroule sous fond de crise économique. Le film dénonce les licenciements en masse souvent traités de manière inhumaine et mécanique. Ce sentiment est renforcé par l’excellente performante des acteurs qui jouent les personnes renvoyées. Cela est normal quand on sait que ces personnes sont réellement des personnes qui ont été récemment renvoyées dans leur vie. Une annonce avait été publiée afin de faire croire à ces personnes qu’un documentaire allait être tourné sur la récession. Jason Reitman leur a demandé de s’exprimer devant la caméra comme s’il s’agissait de la personne qui les avait renvoyée. Leur témoignage gagne donc en crédibilité.
George Clooney qui est capable du très bon (Syriana, Ocean’s eleven, une nuit en enfer) comme du moins bon (Burn After Reading, le pacificateur) réalise ici une très bonne performance. Il est parfaitement crédible dans ce rôle et il est toujours dans le bon ton. Une prestation sans fausse note.
On obtient donc un excellent film qui divertit, fait réfléchir sur le contexte économique actuel et ses dérives et fonctionnement. Une réussite !

Titre : In the Air
Réalisé par Jason Reitman
Avec George Clooney, Anna Kendrick, Jason Bateman …
Titre original : Up in the Air
Long-métrage américain.
Genre : Comédie
Durée : 1h50 min

Synopsis (allociné) :
« L’odyssée de Ryan Bingham, un spécialiste du licenciement à qui les entreprises font appel pour ne pas avoir à se salir les mains. Dans sa vie privée, celui-ci fuit tout engagement (mariage, propriété, famille) jusqu’à ce que sa rencontre avec deux femmes ne le ramène sur terre.
Ryan Bingham est un collectionneur compulsif de miles aériens cumulés lors de ses incessants voyages d’affaire. Misanthrope, il adore cette vie faite d’aéroports, de chambres d’hôtel et de voitures de location. Lui dont les besoins tiennent à l’intérieur d’une seule valise est même à deux doigts d’atteindre un des objectifs de sa vie : les 10 millions de miles.»

[sofie]

ce film ne me tente pas, et pourtant il y a George...