2012 Roland Emmerich 2009
Pas de panique pour le vingt et un décembre deux mille douze. Ces images numériques sont tellement hallucinantes qu’elles en sont presque désopilantes.
Le produit par ses extravagances et ses pointes d’humours ne fait que rassurer, tant mieux, c’est voulu afin de positionner le spectateur sur de la détente et non de l’inquiétude.
Amusons nous devant tant de barakas reconduites au fil d’un sol criblé survolé en quasi permanence par des adeptes de la survie même si celle-ci ne respecte aucune logique.
Les messages sont naïfs les psychologies sommaires. Quelques réflexions humanitaires débiles honorent un contexte intellectuel aux abonnés absents.
L’opus n’est pas fait pour réfléchir, ce sont les mirettes qui s’en donnent à cœur joies dans une succession de tremblements de terres, d’éboulements et de tsunamis réduisant les composants naturels et architecturaux de notre bonne vieille terre à la taille d’un minimoy.
Rien n’empêche après une absorption visuelle frisant l’overdose de se documenter sur l’évènement et sa véracité mais si c’est pour ensuite se liquéfier d’angoisses pendant trois ans il est préférable de rester connecter à cette symphonie flamboyante, efficace presque amusante aux images extraordinaires d’une beauté lyrique irréprochable qu’une rationalité heureusement absente jugerait esthétique mais hautement improbable.
En attendant ce grand jour pensons fortement au grand bug de l’an deux mille et surtout à ce qui se passa ce jour la, rien à part les courses à faire.
8/10 pour le travail numérique