MY BLUEBERRY NIGHTS SPOILERSEncore une fois le travail de ce réalisateur est visuellement très intéressant et hypnotique. Ici, c'est plus chaleureux que 2046 qui était très sombre.
Couleurs vives de tous les éclairages urbains de nuit, souvent fluos, violet,bleu,jaune,rouge etc..à plusieurs niveaux d'intensités.
Wong Kar-Wai met encore une fois en scène ses acteurs à travers des vitres, ou place la caméra derrière des objets, ou à côté et se sert parfois d'un reflet ou d'une vision du personnage indirecte...Rien à dire niveau forme avec encore une très bonne utilisation des musiques (chansons principalement) et des ralentis, ralentis saccadés, ou saccades continues tout court (je connais pas le nom de cette technique mais j'aime bien seulement dans ce film il l'use un peu trop).
Pour le scénario : Autant je trouve l'histoire très "simple" autant je ne la trouve pas "simpliste". Le film porte tout de même une sacré touche d'espoir et une poésie merveilleuse : la rencontre de Jude Law et Norah JOnes est banale mais agréable, conviviale, chaleureuse, amusante. Le coup des clés je trouve ça d'une spiritualité et d'un poétique tout simplement magique comme ce lien entre les deux personnages qui se créé très rapidemnt mais de façon limpide. L'une souffre en amour, l'autre lui offre un moment de bonheur, de détente et surtout d'oublie, façon simple mais efficace de faire fuir le malheure et la tristesse.
Puis le départ de la fille se fait et par en bus, gambader et travailler le jour en tant que serveuse dans un snack pui la nuit dans un bar. Lieu de rencontre inévitables. Lieu d'échange, de découverte, de compagnie.
C'est d'illaurs grâce à cela qu'elle va se rendre compte qu'il y a des vies bien plus tristes que la sienne, et que les gens sont finalement, malgré leurs défauts, très attachants, avec des qualités finalement indéniables. Le tout est juste encerclé de noirceur parfois, ou de mensonges. Entre l'alcoolique que sa femme à largué pour un autre mec mais qui se tue à penser qu'il est encore marié avec elle , se noyant dans l'alcool tous les soirs, essayant de s'en sortir grâce à une thérapie de groupe mais repplongant à chaque fois... (excellent rôle tenu par l'acteur principal de Good night and good luck) Son ex-femme donc Rachel Weisz qui malgré le fait qu'elle montre dans une scène une sacré haine envers lui, le frappant, l'insultant (la veille il a défoncé le nouveau mec de son ex) vomissant sa rage contre lui elle va par la duite, après la mort "accidentelle" alors qu'on sait bien que c'est un suicide, se morfondre, se mettre àboire au même bar, et parler de lui. Elle rend compte de son attachement après l'avoir définitement perdu. La blessure trop grande elle quitte la ville.
L'histoire de Portman aussi, fille paumée, jouant au poker sans retenue et perdant à tous les coups. Sûre d'elle, c'est plus un genre qu'elle se donne (tout comme la scène où elle dit se foutre de la vie de son père alors que c'est faux) : en manque de compagnie clairement, elle utilise Norah Jones non pas pour de l'argent ou quoi que ce soit d'immoral mais bine parce qu'elle est seule.
Des personnages touchants, humains, gris, Norah Jones voit d'autres souffrances toujours liées à la même chose : l'amour. Sous toutes ses formes. Pendant ce temps Jude Law revoit une femme. Une ex-blueberry nights certainement puisqu'elle regarde son snack et dit "Je voulais revenir ici et regarder..pour voir si je pourrais ressentir la même chose...."
Elle s'en va donc. Elele part loin. Un dernier smack et Law est serein. Heureux même d'être certainement débarrassé d'un souvenir qui lui pesait, le faisait souffrir et le rendait nostalgique.
Norah Jones revient donc dans ce snack 1 an après sa rencontre avec Jude et les deux "amoureux" se sont chacun de leur côté débarassé des souvenirs qui ne peuvent pas faire avançer la vie. Les souvenirs trop encrés en nous quand ils osnt été de trop grandes sources de joie, d'épanouissement et que du jour au lendemain tout s'est arrêté.
Norah a donc été face à la "vie" humai ne nquelque sorte, face à l'humanité dans ce qu'elle a de plus paradoxale dans ses sentiments et émotions. Elle a compris que parfois, certaines portes doivent être refermées et jamais réouvertes.
Et on a droit à un des baisers de Cinéma les plus mignons et bien pensé qui soient (celui de l'affiche).
Tout en finesse, poétique, visuellement beau et hypnotique, une récurrente chez le réalisateur (le train dans la vielle, extérieur et surlevé)), un fond carrément à l'opposé de 2046 même si les thèmes sont encore une fois l'amour et ses paradoxes, les "autres" la vie, les rencontres, "My blueberry nights" est vraiment porteur d'un excellent message et je trouve que le rélaisateu à une pate indéniablement perosnnelle mais j'ia vu que deux films pour le moment et ça se répète pas dans le fond. En tout cas les fins n'ont rien à voir.
le titre est magnifique.
je regrette toutefois une durée trop courte et un manque de développement. Norah Jones a un rôle quand même assez classique et banal (dans l'interprétation) mais elle s'en sort bien. On est quand même très loin du niveau d'interprétation de 2046. Pas assez d'histoires à mon gout. Une troisième ça aurait été pas mal. Une trame un peu moins classique pour la partie final ça aurait relevé le tout je pense. Parce que le coup du mari bourré, de la femme qui le hait mais etant donné que c'est lié à l'amour uen fois celui-ci mort elle souffre ; la fille perdue qui se fait passer poru ce qu'elle n'ait pas. BOn ça me parait simple. Mais pas niais ni simpliste parce que finalement ce sont des perosnnages et des situations purement existentialistes et qui prennent pieds direcment dans la réalité de tous ls jours. Parfois , chercher à raconter des histoires complexes avec des personnages improbables ça parait moins niais mais ça ne parle pas, ce n'est pas "universel".
Bref, je préfère 2046 mais c'était très bien ce Blueberry Nights.
8/10
ps: rien à voir mais je suis entrain de créer mon blog ciné et c'est super chaud