[Heatmann] Mes critiques en 2009

[Heatmann]

-Ah mai pas de prob , scalp , je sais que tu n'est pas d'accoord et de cet avis , et y aucun soucis , on a tous sa vision , ses affinitees , et se gouts differents , c'est mieux meme . Tent que tu dit pas que c'est de la merde parceque c est ce que tu pense et que j ai tort car j aime , ca me va


Et Waylander , la je doit dire , je suis on en peut plus d'accord avec ce que tu vient de dire , c'est exactemetn ca , et cela s'applique a tous et tout les films , j vais meme bien peut etre copier ce que tu vient de poster et le foutre en signature tient !


sinon ben oui j essye d explique pourquoi je surkiffe a mor t, mais c est meme pas encore ca , trop dure de dire avec des mots le trip , la joie et le bonheur en mattant des films comme ca , tin public j'aime plus a chaque fois que jle vois .

chaud de pondre un truc sur HEAT par contre la ...

[Scalp]

En fait ce qui me pose problème c'est que j'ai l'impression que t'occulte des défauts qui moi se saute à la gueule ( je te renvoi à ma critique pour les différents défauts ).

[Heatmann]

ben non , le truc c'est que a toi il te saute au yeux , pas a moi car pour moi il n y sont pas .
j'aime autant , et tout ces films , car Mann est pour moi LE seul real avec qui , a chaque image , chaque plan , dialogue , utilistation de musique , personnage ( ect.. enfait tout son boulot , son monde ) , j'ai l 'impression et le sentiment que je comprend tout ce qu'il a voulus dire faire passer a chaque instant , sur la meme longueur d'ondes ... c'est dure a expliquer mais en gros c'est ca .
Tu y vois des defauts la , et sur vice ect.... moi pas , et c'est pas que je ne les vois pas , c'est qu'il n y sont pas . aprs biensur que tu a un vision differente , et la c'est juste propre a chacun .

[Scalp]

Rho t'abuse de dire que les persos sont pas développé chez Woo quand on voit le traitement de Bale dans Public Ennemie par exemple.
Ca te gène pas dans public ennemie que le film zappe 95 % des personnages ?

Et pour info des persos naif ( même si j'aime pas trop ce termes ) c'est la marque de fabrique de Woo, c'est un cinéaste profondément optimiste, y croit à l'être humain.

[Heatmann]

Ps : j'ai editer et rajouter des truc a mon dernier post .

[Jeff Buckley]

Jsuis sûr que si on disait à Heatmann que c'est Mann qui a réalisé La Nuit au Musée il lui collerait un bon gros 9,5/10

[Heatmann]

mai non , j'essaye d'expliquer un truc serieux . Je me justifie pas mais par expemple , Thief et manhunter pour moi c'est "juste" 8 ou 8.5 , pas revue depuis un pti moment , mais en tous cas pas plus c'est sur .

[Jeff Buckley]

Attention de ne pas trop jouer le susceptible. N'oublie pas Zack a déjà pris le créneau.
En mettant 10 à Public Enemies, un film qui a été très décrié, il ne faut pas t'étonner si ton argumentaire, aussi convaincant soit-il, laisse la plupart d'entre nous sur leur fin. C'est bien de ne pas voir les défauts sous pretexte qu'on ne les considère pas comme des défauts mais sans avoir vu le film j'ai bien l'impression qu'il doit y avoir une part de vrai dans ces critiques négatives presque systématiques. Scalp veut juste aider son copain à ouvrir les yeux. C'est comme quand j'ai des amis qui me disent que La Roue de la Fortune présentée par Dechavanne c'est trop bien. D'abord j'essaie de les aider, puis je les délaisse.
Pis t'as trop dit que t'adulais Mann alors t'es plus crédible.
Allez pete un coup je rigole

[Heatmann]

L'epouventail

De Jerry Schatzberg

7.5/10

Palme d’or au Festival de Cannes 1973, L’Épouvantail n’est pas resté dans les annales du cinéma. La faute peut-être à la carrière en dents de scie de Jerry Schatzberg, qui, après un film très remarqué (Panique à Needle Park , choc revue hier et m'as donner envie de revoir ce scarecrow ...) ne fit plus beaucoup parler de lui. L’Épouvantail a pourtant tout pour plaire : deux acteurs au sommet (notamment Al Pacino, qui commençait sa carrière), des héros déjantés et solitaires, et une esthétique très caractéristique du cinéma américain indé des années 70.


Francis et Max se rencontrent par un bel après-midi ensoleillé sur le bord de la route. Tous deux tentent désespérément d’arrêter les rares voitures qui passent pour se faire prendre en auto-stop. Le plan est superbe : deux solitaires, minuscules anonymes dans le désert américain, se toisent de chaque côté du goudron, l’un taciturne et avare de paroles, l’autre volubile et avide d’amitié. De l’amitié, il y en aura, évidemment, et même de l’amour presque filial entre ces deux hommes qui se cherchent et n’arriveront sans doute jamais à se trouver. Mais la route est longue, parsemée de doutes, de trahisons et d’incompréhensions. Et le bout du chemin, forcément tragique.

L’esthétique comme le déroulement de l’histoire sont typiques au cinéma américain des années 70. Road-movie à la Easy Rider, dénonçant la rigidité d’une société américaine comme dans Vol au-dessus d’un nid de coucou, Jerry Schatzberg filme deux paumés, au bord du précipice. L’un est un ancien prisonnier, qui s’accroche au rêve inatteignable d’avoir une vie rangée, tout en s’oubliant dans les bras de toutes les femmes qu’il croise ; l’autre est un marin qui veut voir son enfant de cinq ans pour la première fois et s’accroche à sa lampe, seul cadeau qui puisse convenir à la fois à une fille et à un garçon... De longs plans s’attardent sur leurs discussions absurdes ou leurs actes de folie comico-tragiques (Francis revêtant un habit de cosmonaute pour annoncer l’ouverture prochaine de leur garage, Max s’essayant à un strip-tease dans un bar glauque), sans les juger, ni véritablement les aimer. Comme l’explique Francis dans une belle réplique, ces épouvantails ne font pas peur, ils font "rire les corbeaux", rire de leur bêtise et de leurs idéaux ridicules. Car personne n’aime les paumés, si ce n’est eux-mêmes : et quand Francis est interné pour folie dans un hôpital psychiatrique, Max n’a plus qu’à continuer sa route seul, dans l’espoir (mais cet espoir n’est-il pas lui-même factice ?) de le retrouver un jour.

Le regard de photographe de Jerry Schatzberg est pour beaucoup dans la réussite du film, quoiqu’il s’exprime mieux dans une de ses premières œuvres Panique à Needle Park (voir ma critique quelque page avant )). Schatzberg prend des clichés de la vie quotidienne dans les villes les plus sinistres d’Amérique, telles Denver et Detroit. Des villes où la révolution des années 60 ne semble jamais être passée, des villes où l’avenir n’existe pas, puisque le présent lui-même n’a pas sa place. Si la photographie, très belle, donne un ton très réaliste au film (tourné en extérieurs, comme la plupart des productions "indé" de l’époque), les deux héros n’ont bien entendu rien d’ordinaire. Interprétés par des acteurs collant à leur rôle presque de façon malsaine, Max et Francis sont les Don Quichotte et Sancho Panza des temps modernes, se battant contre des moulins à vent ou essayant d’oublier la tragédie de leur existence derrière un rire de façade. Al Pacino, dont L’Épouvantail est le quatrième film et qui venait tout juste d’endosser la casquette du Parrain, prouve une fois de plus l’étendue de sa palette de jeu et l’intelligence de ses choix de carrière. À 33 ans, il était déjà le meilleur acteur de sa génération.

[zack_]

Le souci c'est que vous tenter de faire changer les avis des autres.
Que tu penses autrement c'est normal, on est là pour en débattre mais on est pas obligé de se ralier tous à la même cause avec des notes identiques.

Attention de ne pas trop jouer le susceptible. N'oublie pas Zack a déjà pris le créneau.

[Niko06]

Bon, pour Public Enemies, très belle critique avec que des arguments recevables (forcément, je suis d'accord avec ), un poil abusé sur la note mais je te pardonne.

L'épouventail faut vraiment que je le vois!!

[Milkshake]

Je suis content Heatman à descendu les Mesrine dans sa critique et il a bien raison ce sont de pauvre téléfilm dans la lignée de 24.

Scarecrow ça c'est de la grosse performance d'acteurs ! Pour moi c'est le meilleur rôle de Hackman et Pacino est fabuleux (son rôle le plus "fou") comme dans tout ces films à cette époque. Bref le duo fonctionne à merveille.

Après sur le fond ça reste un Road Movie avec deux paumés donc d'un point de vue dramaturgique ça manque de quelque chose.

[Scalp]

Mais non c'est vrai bien les Mesrine, la preuve ça a gagné des césars

[Heatmann]

ah bah la j sui content qu on soit tous d'accord , j'etait quand meme assez curieux et exiter de voir ce dyptique mesrine . J'ai recut les dvd de france , et comme je le disait dans ma critique de public enemies , j vais meme pas me faire chier a prendre 5 min pour ecrire quelque choses car j'ai vraiment trouve ca insignifiant , minable , risible ect... comme dit milkshake , telefilm ... putain les ceasars quoi ..

Sinon c'est chelou que le real de panique a needle park et donc ce tres bien Scarecrow soit partie en couille apres et disparus.....

[Milkshake]

Enfin les récompenses Oscar, César on sait que ça ne signifie rien comme les résultats au BO.

Jerry Schatzberg a fait un film en 2001 mais depuis il a totalement disparu dommage il vraiment du talent.