[Jipi] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Sam 07 Nov 2009, 14:53

3h10 pour Yuma de James Mangold 2007


Pour moi Glenn Ford na pas d'équivalent....donc :nono: :5:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar droudrou » Sam 07 Nov 2009, 15:51

zack_ a écrit: J'ai envie de le voir ce film parce que c'est Lucas, mais du faite que ca soit de Lucas je ne le regarde pas!
C'est contradictoire ce que je dis mais "monsieur je refais du Star Wars durant 30 ans" me dégoute en tant que réal.

j'éprouve une certaine crainte à propos de son prochain Red Tails et qu'il ne nous fasse un film à mi-chemin des productions Bruckenheimer et si on retrouve au générique l'acteur noir (le cuisinier) qui dans Pearl Harbor ouvre le feu sur les Japonais je n'y vais pas ! Je ne suis pas raciste mais sa prestation était désolante !
Néanmoins dans le film de Lucas auquel Jipi fait allusion j'avais été beaucoup impressionné par les images de la fin du film quand le héros émerge à l'air libre ! C'est aussi l'époque de Silent running .
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Du Sang dans le Désert - 8/10

Messagepar Jipi » Dim 08 Nov 2009, 12:12

Pour vous tous et mon pote droudrou qui aime bien ce film

Du sang dans le désert Anthony Man 1958

Emouvante rencontre initiatrice entre un chasseur de prime vieillissant ancien sheriff aigri ayant perdu Femme et enfant et un jeune sheriff inexpérimenté respectueux des lois dans une bourgade ou l’on tire avant d’avoir fait les sommations d’usages.

« The Tin Star (l’étoile d’étain) propulse un homme brisé sur le chemin d’une double récupération paternelle professionnelle et sentimentale offerte par la providence.

Le destin et ses circonstances empêchent continuellement Morg Hickman de quitter une ville dominée par la violence qu’un gamin assermenté ne peut contenir ni gérer.

Un ange invisible protège Ben Owens jeune inconscient en lui conservant continuellement la protection d’un homme aguerri et rationnel prouvant que l’on peut intelligemment capturé de dangereux bandits de manière réfléchie, sans barbarie. Une action isolée se démontrant préférable à la désorganisation galopante d’une foule déchaînée.

Le challenge est cossu, former un homme de loi fougueux mais sans expérience afin d’entretenir sa longévité dans une conjoncture de terrain réaliste en se réinsérant en parallèle dans une vie de couple avec enfant.

The Tin Star Western sensible et humain montre avec bonheur la lucidité d’un homme en reconstruction dispatchant avec une rationalité exemplaire des procédures de survie à un fils spirituel marchant sur ses traces.

8/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar droudrou » Dim 08 Nov 2009, 13:07

je partage l'avis de mon copain Jipi - à propos de cette initiation dans laquelle Henry Fonda joue le premier rôle un rôle qui n'est pas sans me rappeler ce maître à penser que l'on retrouve dans douze hommes en colère même si l'action en est très différente ! - A propos de the tin star même si l'épilogue me semble télécommandé à partir des diverses rencontres de Henry Fonda il me paraît tout à fait conforme d'un point de vue humain car chacun y aura gagné de cette rencontre ! C'est certainement une de mes meilleures découvertes de mon année cinématographique ! Et je ne peux m'empêcher d penser au film "the sheriff " avec Robert Ryan qui sur le plan initiatique s'en rapprocherait énormément ! qui a dit que le western était un genre mineur ?
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Lun 09 Nov 2009, 22:10

Les Diaboliques

Film qui m'attend je ne sais plus où... :eheh: Faudra que je cherche dans ma pile des films à voir
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Marianne - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 10 Nov 2009, 11:37

Marianne de ma jeunesse Julien Duvivier 1955

Il s'agit de la version Allemande avec Horst Buchholz et Marianne Hold

« Elle m’attend dans une maison dont l’ombre couvre trois frontières »

Exclusivement destiné à une âme d’adolescent restaurée ou miraculeusement conservée « Marianne de ma jeunesse » nécessite un repositionnement sur nos premières découvertes émotives au contact d’une nature réservée aux premières pulsions physiques ou sensitives.

De tels paysages méritaient la couleur tant cette nature décisionnaire de tant de sensibilités est belle dans ses brumes et ses clartés. L’œuvre est intemporelle et nous concerne tous. Une curiosité presque enfantine offre une vision bouleversante à un ami des bêtes encore préservé de l’amour et de ses tourments.

La naïveté d’un tel produit n’en ai que plus magnifique si l’on considère son contenu sensitif comme une armure de base indélébile sauvegardant pour toujours nos plus belles perceptions.

Ce conte féerique, manichéen presque métaphysique ne doit nullement être considéré comme un impact de jeunesse vite oublié par les premières blessures de la vie. Il se restaure tel un magnifique refuge sensoriel à l’état brut permettant à nos vies conditionnées de souffler un instant par l’étrange. Une sensation sur le fil du rasoir entre le rève et la réalité.

Marianne ombre, phantasme ou réalité a le mérite de mettre en marche une détermination plus forte que l’intégration dans un système récupérateur ou l’on oublie ses premières vibrations.

Notre destin amoureux nous attend toujours quelque part. Il se découvre soudainement ou se construit par étapes. Un premier contact réel ou imaginaire évaporé qu’il faut retrouver pour donner un véritable sens à sa vie.

Emprisonnons pour toujours nos premiers émois pour les empêcher de nous quitter.

8/10
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Angélique, Marquise des anges - 8/10

Messagepar Jipi » Ven 13 Nov 2009, 10:16

Angélique, marquise des anges Bernard Borderie 1964

Angélique sublime canon offerte à un faux laid apprend à digérer une première approche sentimentale jugée abjecte pour enfin basculer conquise dans une passion infinie menant ses nouveaux sens vers l’entretien d’un amour éternel agrémenté d’intrigues de couloirs, d'attirances alchimiques et de voyages merveilleux.

« Angélique Marquise des Anges » permet à une sensibilité provinciale en construction de progresser par palier en contestant des acquis masculins n’offrant qu’à de jolies femmes l’attrait éphémère d’un sofa Versaillais.

Angélique réagit, conteste, réplique en reléguant aux lustres la logique incontournable d’une gorge offerte à des baisers sans lendemains.

Ses charmes et ses atours éléments indispensables servant à capter un regard bas ne s’offrant pas systématiquement, il faut les gagner en sensibilisant la belle par une virilité baignée de tendresse.

Evoluant entre passion et politique cette magnifique éveillée se révolte contre un machisme poudré environné de conspirateurs et de courtisans à la botte d’un roi Soleil éloigné des miséreux.

« Angélique Marquise des anges « est une incontestable réussite qu’il faut savoir séparer d’une niaiserie embusquée.

Le contenu est prenant, bien ficelé, c’est du bon cinéma à la Française parachuté dans un contexte de trente glorieuses de plein emploi ou les places de cinémas sont abordables ce qui permet de reformater plusieurs fois la vision agréable d’un ailleurs.

8/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Ven 13 Nov 2009, 14:13

T'as dû te tripoter plus d'une fois devant, on faisait avec les moyens du bord à l'époque. 8)
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Ven 13 Nov 2009, 14:20

oui! d'accord avec la critique!! :love: j'ai le coffret avec tous les dvd!! :love:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Ven 13 Nov 2009, 16:08

Jeff Buckley, elle était bien foutue Michèle Mercier. Jean-Michel as-tu vu "Une veuve en or" avec ses cuissardes, quelle femme! J'avais 21 ans en 1969

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Ven 13 Nov 2009, 16:46

Non! Michèle Mercier c'était Angelique pour moi! :mrgreen: cela passait et repassait à la télé! comme les sissi d'ailleurs! :mrgreen:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Ven 13 Nov 2009, 16:52

Jipi a écrit: Jeff Buckley, elle était bien foutue Michèle Mercier. Jean-Michel as-tu vu "Une veuve en or" avec ses cuissardes, quelle femme! J'avais 21 ans en 1969

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Ah ba j'ai pas dit le contraire.
Mais maintenant HELP
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Dernière Chasse (La) - 9/10

Messagepar Jipi » Mar 17 Nov 2009, 11:02

La dernière chasse de Richard Brooks 1956

« Tuer est la seule preuve que tu existes »

Concernant ce western extrêmement réaliste une seule question se pose. Les bisons sont ils réellement massacrés tout au long de cette chasse apologique, intarissable besoin d’assumer un alimentaire camouflant l’euphorie exécutif d’un massacre organisé.

La procédure de survie liée à la conquête d’une peau de bête est vite remplacée par une démence de tuer achevée par un orgasme intérieur satisfait souriant, satanique dans une respiration saccadée.

Le manichéisme de deux tireurs est disproportionné de manière parfaite, l’un de plus en plus talonné par le remord est cerné par une lassitude de distribuer la mort sous prétexte de manger.

Le second au contraire entretient par des yeux étincelants de haine un périple sanglant menant vers la folie. Un besoin de dominer par un fusil et une parole irrespectueuse la bête et l’indien.

Ce genre de récit synonyme d’antinomies extrêmes respecte une psychologie élémentaire du pire et du meilleur ceci dans une nature généreuse en viandes dont tout les protagonistes bons ou méchants sont tributaires.

Dans cette contrée foisonnante ou la peau du Buffalo est source de projet c’est un Robert Taylor halluciné qui endosse l’habit négatif d’un esprit ne raisonnant plus.

Le bison blanc malgré une protection mystique est abattu. Le racisme est primaire, irréfléchi, l’homme grisé par la puissance de tuer devient complètement incontrôlable.

« La dernière chasse » Western convaincant sur les désastres occasionnés sur une nature immuable par des humains affamés de sang démontre l’énorme difficulté d’un microcosme de se pourvoir d'un équilibre devant l’offrande naturelle de grands espaces déposant une pitance abondante massacrée plus par plaisir que par nécessité.

Ce cimetière de squelettes foulés par une raison ivre est une accusation terrible contre un abus de pouvoir martyrisant un instinct animal

La prestation de Robert Taylor est magnifique.

9/10
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Film: Dernière chasse (La)
Note: 7/10
Auteur: Scalp

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 17 Nov 2009, 11:18

celui là m'intéresse!! :love:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Mar 17 Nov 2009, 11:47

Oh oui il faut le voir Jean-Michel mais attention il est très violent
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