Vertige Abel Ferry - 2009
Et un film de plus a ranger dans le cimetière du cinéma de genre français, putain on en bouffe des daubes quand même.
Pendant 20 minutes c'est bien ( vraiment ) avec une magnifique utilisation du scope dans des somptueux décors naturel et quelques petites scènes de grimpette bien sympa ( pas doublé même ), avec une mise en valeur réussi du décoletté de Fanny Valette ( qu'on appellera désormais gros nichons ) dont le T-shirt compense largement son jeu d'acteur plus qu'aproximatif
mais aussi des petits accident plutôt réussi, le passage du pont est vraiment bien géré avec une gestion des plan efficace et un montage lisible ( faut bien en profiter parce que la suite c'est pas du même niveau )
malheureusement apres 20 minutes la partie escalade est fini et bienvenue dans la partie survival tout moisie et déjà vu 50 fois ( a quoi ça sert d'appeler son film vertige si les 3/4 du film se passe en forêt ).
C'est vraiment dommage car l'intro est vraiment efficace, si on oublie le fait que les 3/4 du casting sont mauvais ( la palme à Johan Libereau, alors lui c'est du lourd tellement y joue mal ) que les personnages sont particulièrement mal écrit : le trauma de gros nichon ne sert strictement à rien dans le développement du récit ( à part pour le final cathartique tout pourri ) alors les insert flashback sont bien casse couille, et les autres perso sont tellement bien écrit quand 5 minutes chrono j'ai trouvé leur ordre de mort ( et limite la façon
), quand en plus à cela on ajoute un script qui pompe un peu partout : une escapade à la The Descent, un "monstre" à la Creep ( avec comme par hasard son nom écrit sur un mur ), une fin à la Wolf Creek, le manque total d’inspiration et d’originalité au pire ça pourrait passer mais vu qu'en plus le tout filmé sans le talent des réalisateurs de ces films,
Mais encore si y avait que ça, en plus d'avoir des persos mal écrit, le script est lui aussi mal écrit ( poncifs et clichés sont bien au rdv ) : une chute de 50 mètre se termine avec juste une petite blessure à l'épaule, la remonté impossible est traité en ellipse ( eh pas con le gars quand même ), y a du retournement de situation bien débile aussi ( comme souvent dans les survivals c'est vrai ), le perso tête a claque qui abandonne ces potes ( le truc qu'on voit gros comme une maison direct ) bein finalement on sait plus quoi en faire de ce perso, du coup y trouve rien de mieux a faire que retourner voir le tueur ( bein oue sinon nos héros y sont mal barré, fallait bien trouvé un coup de masse ).
Après on a des scènes que j'appellerais "autres", des trucs ou on entre dans une autre dimension, le moment ou le petit groupe chante une chanson de Supergrass
"We are young, we run green,Keep our teeth, nice and clean,See our friends, see the sights, feel alright" pour se remonter le moral ( on dirait les randonneurs bordel
) entre directement dans mon top 3 des scènes de l'année qui faut avoir vu
Arrive Anton le tueur simplet et là fou rire garanti, dans la longue liste des survival et des slasher bein Anton y peut postuler rang de tueur le plus moisi, il est tout nase, jamais on ressent le coté prédateur du gars qui est censé vivre depuis toujours dans la foret, jamais y fait peur.
La scène de la cabane qui aurait pu donner un sommet de truc glauque bein ici c'est raté aussi, mais ce brave réalisateur a gardé le meilleur pour la fin avec l'évasion de la cabane filmé caméra à l'épaule et va y que ça courre dans tout les sens et va y que je te monte ça en dépit du bon sens, c'est filmé sans talent, le combat final réserve tout de même un grand moment avec la mort d'un perso particulièrement réussi ( 1/5 c'est une bonne moyenne, le bodycount est donc light et les morts sont foiré, tu parles d'un survival ) suivi d'un combat comment dire bein là aussi "autre", avec gros nichon qui nous la rejoue The Descent.
C'est vraiment pas glorieux, si encore y avait eu un passage fun ou un truc marquant j'aurais été indulgent, mais pendant 1h y a vraiment rien à sauver.
Un bon survival made in France tout caca.
3/10