Modérateur: Dunandan
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
et sinon ALI ? ca vous inspire moin que les critiques de zack
Heatmann a écrit:ALIDe Michael Mann9.5/10
Mann apporte son expérience de documentariste au sujet, son sens aigu du détail et ne cède jamais à la facilité. A ce titre, la scène d'ouverture est un modèle d'intelligence. Cadre, éclairage, mouvement de la caméra : l'introduction s'éloigne ouvertement du style documentaire que laissait envisager le sujet. L'enfance est ainsi volontairement occultée. On avait connu plus classique comme entrée en matière.
Dans l’usage de la steady-cam numérique sur le ring de boxe, nous recevons le tracé des coups et devenons Ali.le film restitue de façon grandiose cette atmosphère des années 60 avec la foule, les grosses voitures et la musique soul en background.
Le film est rythmé par la musique, les coups de poing de Ali et son combat pour les idées.
Avec Tarzan, le studio Walt Disney marque un virage assez prononcé en terme de réalisation. Après les scores très mitigés de Hercule ou Mulan, un vent de renouveau était indispensable. Exit les insupportables chansons à répétition des personnages, elles sont remplacées ici par des chansons (moins nombreuses) en voix off par Phil Collins qui traduit tout de même les sentiments des personnages. Les décors en 3D ont également fait un grand bon en avant et leur intégration au récit est très subtile. Quant à l’histoire, si elle nous réserve tout de même son lot de gags, elle n’en oublie pas pour autant d’être assez proche du roman de Burroughs dans le sens où le tragique et le déchirement de Tarzan entre ses deux « familles » est largement exploité. Un vrai spectacle familial où personne n’aura l’occasion de s’ennuyer.
Dans son « TARZAN » Disney est parvenu à rendre à Tarzan l’âme que lui avait insufflée son créateur, Edgar Rice Burroughs avant que la télévision et le cinéma ne s’en empare pour en faire un primate sans cervelle.
Ici, Tarzan, même s’il n’est fait que d’encre et d’animation, est bien plus humain que tous ses prédécesseurs de chair et d’os. Tarzan a une âme, Tarzan a un coeur, Tarzan est capable de penser, et il pousse son cri mythique moins qu’à l’habitude, ce qui nous évite l’overdose.
Saluons tout d’abord le talent des créateurs: les dessins et les animations sont particulièrement réussis. Tarzan enfant, tout particulièrement. Il est vrai que devenu adulte, son visage est peut- être un peu trop carré, mais on oublie vite ce défaut pour se laisser emporter par la magie de l’histoire.
Et puis peut-être que ce n’est pas plus mal que Tarzan ne soit pas vraiment canon: la beauté n’est pas que physique, et les caractères des personnages sont particulièrement bien étudiés. Jane en petite mondaine fantasque est amusante, et pour une fois, elle n’est pas représentée dans ses sempiternelles peaux de bêtes.
C’est une jeune femme de la ville qui s’aventure en Afrique, mais sans rien perdre de son éducation. Tarzan et elle représentent le couple parfait. L’un et l’autre s’aiment et sont prêt à se sacrifier pour leur amour. Comme tout couple réellement amoureux, ils veulent rapprocher leurs deux univers, pourtant aux antipodes l’un de l’autre, pour ne plus en faire qu’un. Même si tout cela reste bien éthéré, public visé oblige!!
Quand à la jungle, elle est représentée de manière paradisiaque. On aurait presque envie de rejoindre Tarzan dans cet univers paradisiaque. La qualité des graphismes est telle qu’elle nous semble parfois bel et bien réelle.
Avec Tarzan, le studio Walt Disney marque un virage assez prononcé en terme de réalisation. Après les scores très mitigés de Hercule ou Mulan, un vent de renouveau était indispensable. Exit les insupportables chansons à répétition des personnages, elles sont remplacées ici par des chansons (moins nombreuses) en voix off par Phil Collins qui traduit tout de même les sentiments des personnages. Les décors en 3D ont également fait un grand bon en avant et leur intégration au récit est très subtile. Quant à l’histoire, si elle nous réserve tout de même son lot de gags, elle n’en oublie pas pour autant d’être assez proche du roman de Burroughs dans le sens où le tragique et le déchirement de Tarzan entre ses deux « familles » est largement exploité. Un vrai spectacle familial où personne n’aura l’occasion de s’ennuyer
Pour la première fois, Disney a eu recours à la technique du morphing pour simuler des cascades géantes, et on y croit. Lorsque Tarzan se balance de liane en liane, les vues plongeantes sur la jungle luxuriante nous donneraient presque le vertige. Et puis il y a l’histoire et la façon dont elle est traitée. Tarzan en ce sens est aussi une réussite et l’émotion est au rendez-vous de façon quasi permanente.
On passe du rire aux larmes, et très vite en se sent comme un enfant face au déferlement d’émotions qui traversent l’écran. Tarzan peut toucher n’importe qui par l’un ou l’autre de ses aspects. Qui n’a jamais été placé face à un choix difficile: celui de choisir entre deux mondes, deux vies. Mais sa famille, quelle qu’elle soit , sera toujours la plus précieuse et les efforts de Tarzan pour se faire accepter par Kerchak, le chef du clan des gorilles - Il risquera sa vie pour lui à maintes reprises- sont on ne peut plus touchantes. Et la reconnaissance tant attendue surviendra à un moment très émouvant du film.
Les incontournables méchants sont le point faible de l’oeuvre dans la mesure où ils n’ont pas la substance nécessaire pour nous faire frémir: de toutes façons, on sait que Tarzan va les vaincre alors pour le suspens.... Malgré tout, la course poursuite entre Jane, Tarzan et les chimpanzés est particulièrement réussie! Et l’on pleure pendant l’attaque des « méchants » humains contre les gorilles.Certaines scènes sont dures: notamment lorsqu’ils tuent Kerchak ainsi que des bébés gorilles... C’est le lot de la vie. La loi de la jungle.
Ajoutez à cela l’humour habituel des Disney, représenté ici par le professeur Porteur, savant hurluberlu, Tantor, le petit éléphant gaffeur, ou encore Tok, la petite guenon, meilleure amie de Tarzan, doublée par Muriel Robin, les chansons, interprétées pour la première fois par un seul artiste (Phil Collins, qui devient narrateur) et vous obtiendrez un superbe dessin-animé dont la morale tient en ces quelques mots: « Quel que soit l’endroit où j’irai, tu seras toujours ma maman! » et qui enchantera petits et grands.
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