Il Etait Une Fois Dans L'Ouest Sergio Leone - 1969
Et dire que Leone ne voulait pas faire ce film, il a été obliger par ces producteurs ( pour pouvoir réaliser son projet qui lui tenait vraiment à coeur : Il était une fois en Amérique ).
THE chef d'oeuvre du western, même si je préfère le bon la brute et le truand, il était une fois dans l'ouest est vraiment plus puissant niveau émotion et peut être un peu plus maitrisé niveau mise en scène, on y retrouve des petits trucs qu'on retrouve pas dans la trilogie des dollars.
Dans un style totalement épuré tant sur le fond : les personnages sont a peine esquissé, que sur la forme, Leone livre ici un monument du cinéma ( aidé par un script parfait du trio Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati ).
Je l'avais pas revu depuis un petit moment, me souvenait bien entendu de la longue scène de la gare ( bon je le redis l'anecdote que tout le monde doit connaitre, à l'origine Leone aurait bien aimé que les 3 gars tué par Bronson soit joué par son trio magique : Eastwood, Wallach et Van Cleef mais ça a pas pu se faire ) mais en fait l'intro dure carrément 45 minutes, 45 minutes tout simplement hyptnotisante ou Leone s'amuse avec nous en filmant des trucs sans intérêt ( une mouche, une goutte d'eau, une porte qui grince ) mais il le fait avec tellement de style qu'on reste captivé ( ah ça c'est sure que ça change des arbres de Malick ), car après cette putain de scène ou tout le talent de Leone nous explose une fois de plus à la gueule, le film enchaine sur 2 autres séquences magistrale : le massacre de la famille McBain et ce plan grandiose ( peut être bien mon plan préféré chez Leone ) avec la caméra qui part du dos du bad guy pour doucement nous montrer son visage et son regard glacial et là stupeur c'est le gentil Henry Fonda qui endosse ce rôle ( et là c'est sans aucun doute possible c'est son plus grand rôle, tout comme Bronson et Robards d'ailleurs ) de tueur sans pitié qui va tuer un enfant, niveau iconisation de bad guy c'est du very high level, on fait difficilement mieux ( Fonda amha avis c'est même le plus grand bad guy jamais vu sur grand écran ).
Arrive ensuite la splendide Claudia Cardinale ( dans le meilleur rôle féminin de toute la filmo de Leone ) qui va rencontrer les 2 "héros" du film, le gunfight hors champ est génial et la rencontre Harmonica/Cheyenne excellente.
Ici il n'y a quasiment pas d'humour comme dans les dollars ( seule Cheyenne sort quelques petites répliques marrante ), ici c'est la fin d'une époque on est pas là pour rigoler.
Après l'histoire commence vraiment et tout s'enchaine rapidement jusqu'au duel final tant attendu ( et putain quel duel ) et ce putain de flashback, la fin quand à elle est juste génial, tin Cheyenne ça c'est du perso !!!, les dialogues entre Cardinale et Cheyenne sont vraiment puissant.
Pas besoin de dire que le score de Morricone est une tuerie absolue.
La quintessence du western.
Bon pas besoin de m'étaler bien plus, Leone était le plus grand génie du siècle dernier et non il n'a pas fait le même film a chaque fois, Il était une fois dans l'ouest ça juste rien a voir avec la trilogie des Dollars tout comme ça n'a rien a voir avec la révolution et l'amérique, Leone était bien plus complet qu'on veut bien le dire.
MASTERPIECE ( manque juste Clint Eastwood et on avait là le plus grand film de l'histoire du cinéma, du coup le plus grand film ça reste le bon la brute et le truand ).
10/10
Par contre son score au BO français ( 6 eme ) est vraiment surprenant, pratiquement 15 millions d'entrée pour un film qui n'est ni une comédie pas drole ni un bateau qui coule c'est un sacré exploit.