28 Semaines Plus TardDurée : 1h 31min
Sortie : 19 Septembre 2007
Réalisé par Juan Carlos Fresnadillo
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Catherine McCormack.
Résumé express :Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. (Voir 28 Jours Plus Tard)
Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.
Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.
Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Critique :Avant tout, je pense que, même si ce n'est pas obligatoirement nécessaire, il convient mieux de voir le premier opus (28 Jours Plus Tard) pour bien saisir le film (la première partie tout au moins).
Tout d'abord, le film commence par une très courte mise en bouche "dramatique" puis bascule en l'espace quelques secondes dans "le film de zombies" type : ça court, ça crie, ça saigne, cela provoque une confusion chez le spectateur, effet de confusion renforcé par les mouvements et plans de caméra vraiment immersifs.
Après ces quelques minutes de "sport", nous nous rendons compte bien malgré nous que nous sommes totalement sous tension, nous identifiant totalement au personnage... Tension qui baisse malheureusement, la faute à des scènes de présentation quelque peu longuettes : retrouvailles familiales, voyeurisme militaire (si si, je vous jure ! Mais ou va-t-on ?!
)...
Après ce moment pour ainsi dire "obligatoire", la tension remonte subitement, mais pour cette fois ne plus vous lacher de tout le long du film : évènements terribles - réactions terribles, scènes gores comme il faut (mention spéciale à la scène d' "enfonçage" d'yeux : jamais vous ne prendrez autant conscience de vos yeux qu'a ce moment-là...).
On assiste alors à ce que nous n'avions pas pu voir dans 28 Jour Plus Tard : l'infection. Ces scènes ne laissent aucun répit au spectateur, qui les regarde avec une grande excitation. S'ensuit alors ce que nous pourrions qualifier de "la fuite", avec son lot de péripéties terriblement bien faites et bien rythmées, comme la scène de l'hélico qui fait du "nettoyage" (sanglant à souhait), celle du "sniper fou" ou encore celle du démarrage de la voiture.
Bizarrement, une des dernières scènes (dans la station de métro) est un peu "cheap" dans son genre, et le fait qu'il n'y aie que très peu de lumière minimise la peur que l'on aurait pu ressentir (acteurs d'ailleurs assez peu crédibles dans cette scène-la)... Mais il faudra se contenter de ça : en 1 heure et demie de film, il faut tout remballer vite fait.
Après une escapade somme toute assez prévisible, on a l'occasion d'apercevoir furtivement des scènes qui nous rendent très impatients, et qui nous laissent présager une jolie suite.
On ressort de ce film content, content d'avoir ressenti tant d'émotions en seulement 1 heure et demie de film.
Merci pour ce moment, M. Fresnadillo !
Il mérite amplement un
!