Le jeu des acteurs que je trouve vraiment pas terrible. Ils surjouent (pour moi) et du coup leurs émotions paraissent pas réelles, elles prennent pas à mes yeux et les méchants avec leurs déguisements tout naze... Le design me parait mal torché, le film est trop court et l'enquête est franchement pas terrible. Toute linéaire. Le thème musical principal du film fait trop penser à du Gilliam et ça donne un côté loufoque.
The Yards, il y a eu une Director's Cut qui est sortie avec des changements mineu mais la fin modifier changerait en partie la perception du film et serait plus radicale comme le voulais Gray au départ.
Dark City y'avait pas un gros budget et pour ma part je trouve ça plus intéressant que Matrix. C'est un film qui se fait un peu bouffer par son ambition avec des trous scénaristiques, mais ça dépasse largement le cadre de l'hommage. C'est l'héritier de Brazil, visuellement c'est une tuerie (mélange de film noir et d'expressionnisme) avec des petites influences de Blade Runner et Hellraiser... j'ai adoré!
La vache. On dirait un brouillon d'un film qui aurait du durer 5h. J'ai absolument rien compris au film , j'étais totalement perdu dans ce dédale de personnages, d'intrigues et de non-explications des éléments puis toutes ces ellipses... En plus de ça tu peux rien ressentir pour les personnages puisque tout va très vite et il n'y a de développement personnel pour faire passer la pilule sur Aaron Eckart par exemple qui par en couilles mais tu sais pas pourquoi. Enfin on le sait mais bon on le comprend pas.
Bref le casting est mal choisit (ou mal dirigé) ; c'est par contre assez bon dans la réalisation même si j'aurais plutôt vu une photo bien sombre, plus de scènes de nuits, plus de pluies ou bien sans forcément entrer dans cet esthétisme, bah bien développer les perosnnaghes, l'intrigue, être concis et clair parce que là c'est le fouillis. Oh et puis la fi nest pitoyable de chez pitoyable.
Fin bon DePalma il est bizarre quand même. Le mec il a un scénario de fou dans les mains il pond un film plutôt bien niveau réalisation même si c'est pas "riche" (au moins ya des fondus bien de l'époque des films 30's-40's-50's ; les costumes et décors ça le fait) mais ses acteurs sont pas dirigés, rien ne sort du lot, c'est un foutoir pas possible niveau construction narrative et au final je me demande toujours de quoi parlait le film. Ouais u ntueur mais c'est bien plus riche que ça derrière seulement t'entend parler de gens que tu vois pas, d'autres que tu vois etc..etc...Un coup t'es centré sur le tueur après on te parle d'Hollywood...J'étais à l'Ouest je le reconnais.
Niveau forme et fond TORSO (la bande dessinée) c'est largement supérieur. La trame est simple mais au moins tu comprend tout même l'aspect politique et historique.
Et je rajoute l'excellent Passé Virtuel! (y a pas de critique, personne l'a vu?)
J'avais adoré Dark City pour ma part, c'est un film que je voudrais bien me revoir (que j'ai en DVD)
The Yard a priori c'est du tout bon vu les critiques, jamais tenter de le voir, un film qui passe inaperçu je trouve (en plus avec deux acteurs communs de la nuit nous appartient en plus )
Dahlia noir quand on a pas lu le livre c'est vrai que c'est incompréhensible, ça a vraiment été scénarisé n'importe comment.
The Yards la premiere fois que je l'ai vu ( à la manière de The Blade ) j'ai trouvé ça sympa sans plus, c'est pas assez orienté policier et trop drame famililale pour ça je lui préfère Odessa et We Own the Night mais faut que je lui redonne une seconde chance quand même.
Le travail photo aseptisé (décors spartiates et tons monochromes par-ci par-là - le tout cohérent avec le fond) immerge vraiment le spectateur dans cet univers "parfait" mais "vide", trop organisé, dans lequel on peut se sentir (hélas) en sécurité.
La manipulation des cellules, de l'ADN, pour créer en quelque sorte une race aryenne : sans défauts majeurs, une génétique éblouissante: peu ou pas de maladies, intelligence, forme physique et physique tout court. Ou comment défier la Nature (ou Dieu) et s'accaparer l'"Équilibre" due au hasard, à l'impartialité de la loi universelle.
Ce sont les "valides". Et les Invalides vivent à part, reclus, avec des boulots misérables mais nécessaires. L'histoire de deux frères : l'un est né de manière "naturelle" : par le biais du pur hasard. L'autre est une fabrication aseptisé. On enlève les prédispositions gênantes et on conçoit une entité...une contrefaçon (mais supérieure à la normale) voilà tout.
Le premier -ayant été traité de manière impartiale par la Nature- dispose de tares. Maladies, il mourra de manière prématurée (et oui dans l'univers du film, à la naissance on dit à tes parents toutes tes prédispositions et le pourcentage ainsi que la moyenne de ta durée de vie) et le second est un chmapion né.
Les deux se défieront en natation :
Prouver à l'autre qu'on est le meilleur , le plus fort, le plus endurant. Malheureusement la Nature ne l'a pas décidée ainsi pour Vincent (Ethan Hawke) et c'est donc dans son rêve de partir dans l'espace que va se complaire le gamin. Ses parents lui disent clairement les choses "tu ne pourras pas".Problèmes au coeur, myope etc...
il ne désespère pas et arrive à travailler en tant qu'agent d'entretien à Gattaca. Le berceau de la perfection ,de l'élite.
Mais il ne peut y arriver. Alors il va donc utiliser le corps génétiquement parfait d'un "Valide" blessé, handicapé, qui ne pourra plus partir dans l'espace.
Frustré, brisé, mais motivé par ce jeune rêveur , le personnage de Jude Law va donc monter tout un coup pour faire passer l'Invalide pour Valide et cela fonctionnera jusqu'à un certain point.
Le film est essentiel dans le genre tellement il brille par son ambiance. Les poils, les cils, rien n'échappe à Gattaca. La perfection ou quasi, doit règner. Elle seule peut avoir du succès et connaitre de grandes choses.
Vincent ne peut qu'admettre qu'il (s'il reste Vincent) ,n'accèdera jamais à tout cela mais pourtant, au-delà de la génétique qu'il n'a pas c'est un génie. Un mec passionné, doué et motivé qui est un des meilleurs hommes de l'entreprise. C'est simplement un homme qui a un rêve, un but, et qui veut se prouver et prouver aux autres qu'il peut y arriver. Qu'on peut accèder à des rangs ou des quêtes qui ne nécessitent pas obligatoirement d'être cellulairement parlant sans défauts.
Un rêve que tout le monde sur Terre a déjà eu au moins une fois dans sa vie.
un amour possible par la supercherie mais un amour "possible" par la suite, malgré la Vérité dévoilée. L'amour ne s'arrête pas à la perfection. C'est aussi quelque chose qui se soumet à l'inconnu. Gattaca, dans sa quête de perfection devient imparfaite en cela même. La perfection ce n'est pas le fait de ne pas avoir de défauts. La perfection c'est l'équilibre des choses. La perfection est très bien représenté par un symbole que nous connaissons tous :
Finalement il y arrivera. Parce qu'un médecin dont le fils avait pour idole ce fameux Vincent/Jerome ne pourra jamais lui ressembler. Parce que la supercherie face à lui, le médecin le laisse quand même partir pour les étoiles avec, ce regard qui en dit long sur ses pensées tournées vers un fils qui sera déçu toute sa vie. Il a face à lui un "invalide" sur le point de partir là où aucun homme normal n'ira jamais...
Pednant qu'il part pour l'inconnu, Jérôme (Jude Law) se suicid; indiquant par-là que sa perfection ne l'aura finalement menée nulle part et que le hasard de la vie n'ait pas réellement maitrisable (son accident). Il part heureux pusique en réalisant le rêve de Vincent il réalise aussi un peu le sien. Son personnage aura vécut le reste de ses jours à travailler pour arriver à ce fameux voyage. Il aura servit à quelque chose. Une fois Vincent partit, sa vie n'a plus aucun sens.
Son rêve sous les yeux...
Gattaca c'est le film qui critique la perfection , la recherche du "savoir" génétique, la manipulation de la Nature et c'est aussi un film qui parle de rêve, d'espoir, de lutte. C'est aussi un bo nfilm sur l'esprit de compétition et une bonne critique de notre société qui en veut toujours plus et on le voit ces dernières années avec la chirurgie esthétrique, les mecs qu ise rasent partout, les mecs qui se gonflent les pectoraux, etc....etc... et ça s'empire avec le clonage et tout ça.
n'oublions pas le main thme de la BO de Michael Nyman:
Gattaca certainement le meilleur film SF des 90's (mais on sent le manque de moyen par moment) dommage qu'Andrew Niccol pour son retour au genre ait pris Orlando "l'endive" Bloom pour jouer le rôle principal.
Le dahlia il faut le lire, De Palma il ne connait pas la définition d'un bon scénario.
Fincher voulait en faire un film de 3h en noir et blanc mais il a lâché l'affaire car il arrivait pas à condenser l'histoire. Du coup il va nous faire Torso qui a eu le feu vert du studio mais qui a été reporté à la dernière minute pour des problèmes de droit sur la BD alors que Bendis supporte le projet
Me semble que si, j'espère qu'il est aussi doué pour un script de film que pour ces comics ( Bendis est pour moi et de loin le meilleur scénariste de comics du moment ).
Oh la vache, le plaisir de fou de revoir ce film Décidément accro à la photographie mettant brillamment en scène ce Los Angeles de nuit luminescent ..Envoutant, presque onirique.
Caméra à l'épaule HD, sensation immersive qui s'impose comme une des meilleures du genre avec une richesse de cadrages énorme (Man est vraiment doué pour ça et dans Ali c'était le must). L'impression d'être avec les personnages, de vivre vraiment l'histoire. C'est la prmeière fois qu'un film urbain de nuit me fait autant d'effet par rapport à son esthétisme. Rine que pour la forme déjà c'est du tout bon. En plus l'utilisation des musiques (ye na vraiment pas mal) est nickel avec un départ dans le taxi qui enchaine les morceaux comme une radio... On est bien en taxi, on est bien à LA. Ville de verre, qui ne renvoit que son propre reflet. Chaque bâtiment se renvoit à l'autre mais de manière difforme. Chaque habitant marchant dans la rue peut voir son reflet partout. Une ville dont la beauté insuffle une ambiance de nuit particulière avec tous ses buildings éclairés, dont les intérieurs voyant peuvent faire peur..L'impression qu'on regarde en nous.. Malgré cela c'est tellement attirant dans la forme...
L'entrée en scène de Cruise dans un de ses meilleurs rôles (si si) : droit, professionnel, à l'empreinte glaciale, métallique. Un homme à part parmi les autres. Une collision (d'ailleurs çe me fait penser au film Collision situé à LA aussi où le perso de Don Cheadle parle du métal et du verre, de gens qui vivent sans se connaitrent et se rentrent dedans rien que pour ressentirent quelque chose), un cameo de Jason Statham et deux valises qui s'interchangent.
Puis un mec entre en scène : un mec simple, à l'aise dans son boulot de taxi, une sorte d'échappatoire (voir la scène où tous les sons s'arrêtent dès qu'il ferme son taxi...sorte d'effet pour définir son état d'esprit) comme on peut le voir avec cette fameuse carte postale paradisiaque dont il se se sert pour s'échapper, trouver du réconfort et croire encore en son rêve illusoire..
La rencontre des deux va être décisive. Vincent (Cruise) va secouer (si l'on peut dire ainsi) ce Max vraiment inactif, idéaliste, bourré d'illusions et pednant cette virée en taxi on a droit à de bien bonnes répliques sur la mort par exemple et ça définit un perosnnage vraiment intéressant pour Cruise. Le tueur ex-miliaire ou ex-CIA (il me semble que Mann avait écrit un truc de 40 pages sur son personnage et dans son passé c'est un militaire) indifférent au fait de prendre une vie. "Que somes-nous dans ce milliard d'étoiles?". " 10 milles personnes tuées au Rwanda en une journée , tu t'en souciais Max?"etc...etc...+ le fait que Vincent ne se sente pas à l'aise à Los Angeles parce que c'est trop grand, les gens ne se connaissent pas.. Il remue Max, peureux, en stress et continuant à rêver sa vie..."12 ans que tu fais ça Max c'est plus juste de l'alimentaire". Il le pousse même à appeler la fille. Une seule vie et elle est courte.
Entre le tueur professionnel indifférent et glacial et le taxi driver timide, rêveur, idéaliste ya un bon fossé mais au final on sent bien qu'au fur et à mesure ya une sorte d'attachment... (Vincent sauvera même la vie de Max dans la boîte de nuit).
ON avance et Vincent ordonne à Max d'être lui. Sorte de petite mission obligeant Max à rêvetir la peau d'un type qui tue mais aussi d'un type qui a du cran, pro, sûr de lui. Ca lui sera bénéfique puisque dans cette scène, il joue le jeu de manière très convaincante.
On a droit à une enchainement de Cruise d'ailleurs qui arrache pas mal (rapide,vif, sec, efficace et pro) et il fera un truc encore bien meilleur à mains nues dans la boîte de nuit avec un cassage de nuque bien balèze. J'ai rarement vu aussi sec, rageux et efficace dans ce style de combat. On est donc d'autant plus impressionné par le personnage.
Tueur à gages très froid, qui va radicalement "changer" en une scène, sublime d'ailleurs :
The Jazzman scene. Dialogues excellents, photo très classe, un musicien très touchant, très passionné par ce qu'il raconte sur une rencontre avec Miles Davis. On capte déjà bien que Vincent est quelqu'un de cultivé et qu'apparement il connait bien le jazz. D'un coup en une réplique, un silence pesant s'installe, une vraie tension. Le black sait sa mort très proche. Il se voit offrir une porte de sortie par Vincent qui va lui poser une question sur le jazz : si il répond correctement il le laisse partir. Rien que le processus indique clairement que Vincent est touiché par le musicien. Qu'il n'est pas si indifférent que ça au fait de tuer.
Et une fois la réponse -erronée-donnée :
Rapide encore une fois, trois coups, silencieux. Du travail parfait.
Direct Cruise se lève et retient la tête du Jazzman en citant la vraie réponse avec un pincement dans la voix...Certainement une des seules de ses victimes qu'il portera sur la conscience... [youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/GzlAebP5Fzg&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/GzlAebP5Fzg&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]
C'est quand même une des meilleures personnalités de tueur que j'ai vu jusqu'ici.
Plus tard le taxi qui croise un coyote, un face à face entre Cruise et lui-même. Le coyote vient d'un environnement sec, rural et ses escapades en ville sont pourt voler de la nourriture...Que fait Cruise finalement? (surtout quand i ldit que LA c'est trop grand , trop de monde.on peut supposer qu'il vient d'un milieu plus calme, plus posé).
Bref, faut noter cette scène de boîte de nuit : la musique déchire, l'ambiance, le corps à corps de Cruise bien brutal, sec, sévère, efficace, la photo :
Finalement la fin je la trouve bien. OK Cruise est un pro mais d'une : il est bie nblessé. De 2 au moment où ils tirent tous les deux ya la lumière qui déconne et Cruise tire tout droit, en plein dans la partie métallique de la porte alors qu'on voit bien que Max, ne sachant pas se servir d'un flingue , tire partout au hasard. J'aime aussi me dire que le perosnnge de Vincent a été une sorte de libérateur pour Max : il l'a fait évoluer à tous les niveaux et j'aime penser que la fin Vincent fait légèrement exprès de louper Max. Enfin je sais que non j'aime juste le penser. Comme une sorte de punition pour le Jazzman et aussi finir son dernier contrat et "aider" quelqu'un à sa manière une fois au moins. Vincent ne s'en fout pas autant que Max le pense. (ref: scène de l'accident de bagniole).
Le thème du mec qui meurt dans le métro. Personne le remarque :
Bon bah les Incorruptibles à côté c'est de la branlette Là ya un scénario vraiment dense, épique, consistant, qui suit diverses intrigues avec en toile de fond une Amérique en expansion, un Los Angeles à l'image de rêve, tout beau, mais en profondeur se fait bouffer par la corruption à tous les niveaux : mafias, polices, politiques...
Bon la mise en scène je la trouve un peu pauvrette et je n'ai remarqué que l'intro très bien pensée même si pas mal de réalisateurs et de films du genre l'ont déjà fait (générique sur fond d'images et vidéos d'époques qui présentent Los Angeles, la police etc.. avec en voix-off un journaliste).
Notons les acteurs tous brillants bien que Spacey se cantonne à le même genre de tenue, de posture, d'expression.
Crowe dans un de ses meilleurs rôles.
Basinger ne sert pas à grand chose dans le film faut avouer ça.
Bon sinon c'est tellement vaste que j'ai déjà perdu le fil. Entre Hollywood, la mafia, les flics corrompus, LE flic intègre (amis qui finira par avoir recours d'une manière ou d'une autre à d'autres façon de faire), le flic violent, bourru, mais touchant, la politique sous jacente etc.... Un bon film un peu pauvre niveau forme et la fin est pas terrible ( Les deux flics s'en sortent dont Crowe alors qu'i ls'est pris au moins 4 balles dont une dans la joue, il part avec Basinger en Arizona, et Pierce a déjoué le système et s'est trahiot en se servant des mecs haut placés pour gagner du galon...le sens est bien mais comment c'est amené j'ai trouvé ça bof).
Je le préfére largement au DePalma même si celui-ci a une meilleure mise en scène. Je compare ces films parce que faut avouer que le fond se rapproche considérablement.