GLADIATOR
Je commence par ce qui m'a gavé : le mito historique ultra simplifié et ultra idéalisé sur Rome et Marc Aurèle. Ok le cinéma c'est pas un cours d'histoire mais remanié à tel point notre passé je trouve ça grave. Pour moi c'est se foutre de la gueule des véritables évènements et la mettre profonde à tout le monde. Ok dans le cinéma faut respecter des codes, faut rythmé, la dramaturgie etc...mais je comprendrais jamais en quoi changer un nom est nécessaire- tout comme changer totalement le fond d'une période et des enjeux.
Bref.
Le film lui est impeccable du début à la fin.
Russel Crowe qui singe probablement ici le meilleur rôle de sa vie : le plus charismatique, le plus impressionnant et je pense pouvoir dire que dans les 20 dernières années c'est LE rôle historique qui atteint celui de Gibson dans Braveheart.
De plus, c'était vraiment LE film qui redonna le gout des péplum et quel péplum !
Des décors complètement incroyables et d'une grandeur inimaginable (la scène d'entrée dans le Colisée avec cette contre plongée plan-séquence tournoyant autour des Gladiateurs y pénétrant pour la première fois, ébahis devant d'immensité...Ma courte scène favorite du film).
Une épopée qui n'oublie aucun personnage secondaire et rentre dans un pamphlet complètement prenant (la partie qui suit Maximus qui vient de se dévoiler face à Commode, devant tout le monde - c'est la partie la plus intense : complots, stratégies, etc...).
Les musiques de Zimmer qui appuie bien le genre avec une orchestration ahurissante avec de grandes envolées puissantes où l'on reconnait bien ses thèmes glorieux et épiques :
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et de la douceur mélancolique portée par la voix Lisa Gerrard (Dead can dance):
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Une histoire de vengeance baignant dans l'honneur , la justice ; dans le rêve d'une Rome plus juste, avec la plèbe au centre de tout..
Le point du départ du film est très simple mais par la suite c'est vraiment complet et ça ne s'arrête pas à "ma femme et mon fils ont été tué je vais me venger". Il y a tout un arrière plan historique avec des enjeux importants et ça intensifie encore plus l'intérêt du film sur sa durée avec une calibration parfaite.
Les scènes de combats sont brutes et violentes et chaque entrée dans l'arène fait frissonner (putain le coup de l'ombre de lamasse qui passe au travers un filet de lumière la première fois c'est flippant..ce sont..."vvvrrroouu....vrrrroouuu" et BAM! dès que la porte s'ouvre
).La batailel du début Scott doit la kiffer parce que dans Kingdom of Heaven i lreprend la même photographie dans les bois au début.
Image parfois saccadée, montage très vif.
Un film d'une grandeur et d'un épique époustouflant et ce n'est pas Troie qui détrônera ce Scott en ces termes malgré la grande ville de Troie, minable dans le Petersen.
Faut avouer que la fin prend aux tripes et la larme peut facilement venir (Maximus entrain de "partir" qui commence à tendre la main vers une porte, son paradis et là il reprend ses esprits continue à se battre etc...
Un film commercial où le héros meurt, où les spectateurs ne peuvent qu'être émus et où l'attachement est inévitable...).En tant que Péplum c'est mon second sur la liste (Alexandre le premier) et c'est un putain de film à tous les niveaux.
Un péplum énorme, rythmé, prenant, avec des séquences bluffantes et des arrière-plans sublimes de la ville Rome.
8.5/10
) ou les acteurs sont en roue libre et la direction artistique est kistch, il ne cesse d'étaler ses 3 tics techniques (Double Focale, Split Screen et plan séquence inutile) dans chacun de ses films certain pensent que c'est une patte mois je trouve ça déplorable.
