[Heatmann] Mes critiques en 2009

[nicofromtheblock]

Un bon petit film pour Halloween
Je crois que je me ferai une soirée avec celui-ci et Trick R Treat.

[Heatmann]

j'attend l'avis de scalp pour trick or treat , on m'a preter le dvd , mais j suis pas presser de le voir , j'ai plein de film " en retard " qui me botte plus ... apres si c'est bien , je le prendrais en BR c'est sur ...

Sinon the rage c'est pas une nouvauter , il trainais sur mes etagere je me suis juste decider a le mater !

[Scalp]

Trick j'espere recevoir le blu ray la semaine prochaine, je le matte des que je le reçois.

[Heatmann]

Nickel y me faisait de l'oeil celui là, vais me le prendre

OUai ca c'est du bon , old school et qui rentre dans le tas !!! c'est tellement rare mainteant ! fonce !

[zack_]

Ca à l'air bien crade The rage!

[Heatmann]

La horde sauvage De Sam Peckinpah

10/10

Après un hold-up manqué au sud du Texas, Pike Bishop (William Holden) – hors la loi vieillissant – et ses hommes, préparent l’attaque d’un convoi d’armes de l’armée américaine, pour le compte d’un chef mexicain cruel et décadent, le général Mapache. Pendant ce temps, des chasseurs de prime menés par Deke Thornton (Robert Ryan), ancien complice de Pike, les suivent à la trace.

Chef d’œuvre novateur sur le plan de la mise en scène et du découpage, dans sa manière d’enterrer les mythes du western et de montrer la violence des hommes dans toute sa vérité tragique et brutale, sans esbrouffe , comme ca , cahs direct dans ta face !!
La Horde Sauvage est l’un des actes fondateurs de la révolution du cinéma américain à la fin des années 60.

Dès la première scène d’action – le film en contient en réalité assez peu, mais chacune est magistralement réalisée et montée – Peckinpah imprime sa science du découpage et des ralentis, en particulier quand il s’agit de filmer les corps qui tombent où l’expression rageuse d’un homme aux doigts crispés sur la gâchette d’un fusil mitrailleur.


et cette représentation à la fois chorégraphiée et jamais gratuite ni bêtement esthétisante de la violence – qui est au contraire sèche et saisissante dans tous ses meilleurs films – influencera et influence toujours des générations de réalisateurs ; on citera bien sûr John Woo, mais aussi Christopher McQuarrie qui dans son film Way of the Gun, avec Benicio Del Toro et Juliette Lewis, rendra un hommage direct au final ahurissant de La Horde Sauvage. Citons également Rob Zombie, qui songeait également à cette œuvre mythique en filmant la fuite sanglante des membres d’une famille de dégénérés dans le sordide mais brillant Devil’s Rejects.

Peckinpah filme donc la poussière, la sueur, l’alcool et le sang qui jaillit des impacts de balles comme aucun réalisateur ne l’avait fait jusque là, même si le final sanglant de Bonnie and Clyde d’Arthur Penn marquait déjà la fin de la violence sage et suggérée des productions hollywoodiennes des années 50 jusqu’au milieu-fin des années 60.
Fait marquant : les femmes et les enfants, symboles même de l’innocence dans les westerns classiques, trompent et tuent sans scrupules dans La Horde Sauvage – des plans montrent même des enfants aux visages euphoriques au moment de presser la gâchette. Sans oublier la scène prémonitoire du début où des enfants livrent des scorpions à un nid de fourmis avant de brûler le tout.
De ce point de vue, La Horde Sauvage est une des pièces majeures de la révolution du cinéma américain de l’époque, emmenée notamment par Penn, Coppola, Friedkin, Hopper, Cimino et bien sûr Peckinpah.

Si le début de La Horde Sauvage exprime donc une violence chaotique où la bande tue avant tout pour survivre, la scène finale, absolument grandiose, exprime une violence qui est certes fulgurante, destructrice, et totalement libérée, mais qui présente également une dimension rédemptrice – même si les membres de la bande se moquent éperdument du salut de leurs âmes. Elle a en tous cas un sens qui les arrache douloureusement et magnifiquement au cynisme désabusé dont ils font preuve tout le long du film, et c’est là que paraît la complexité du réalisateur

check this out milkshake

[Scalp]

Belle critique d'un de mes films préféré

[Waylander]

Celui-ci j'ai du voir 1h12 de film j'ai stoppé le lecteur dvd. Impossible d'aller plus avant.

En tout cas l'évolution de l'écrit chapeau Poto !

[Scalp]

Bein pourtant en matiere de western définitif ( avant Unforgiven ) ça se pose là, fini l'idéalisation des valeurs de l'ouest.

Si on est fan de western je trouve inconcevable de ne pas aimer ce film.

[Milkshake]

Moi aussi j'ai pas eu le courage de finir ce film ça m'a paru tellement grossier.

[Scalp]

C'est quoi ces aigris

Peckinpah c'est un realisateur majeur de son époque, il a influencé toute une génération de réalisateur.

[Waylander]

Pour ma part j'ai trouvé le jeu d'acteurs ridicule et les situations grotesques.
Et c'est pas intéressant (me concernant) et la mise en scène n'a rien d'extraordinaire.

[Scalp]

obliger tu l'a vu en VF pour dire que le jeux d'acteur est ridicule.

Situations grotesque j'ai du mal a comprendre aussi.

[Waylander]

NOn VO. C'était cette année.

Et j'ai pas cru une seule seconde aux personnages, et donc aux situations qu'ils affrontent. Les fusillades sont banales.
J'ai pas été happé par l'ambiance (que je trouve inexistante d'aileurs) et je pensais avoir plus affaire à des vrais persos bien travaillés, bien joués et je me suis fait chier en fait. Mais je l'ai pas vu en entier donc je peux pas trop juger.

[Scalp]

Ah bein le gros morceaux de mise en scene c'est le final, Peckinpah innovait avec du gunfight en ralenti, depuis ça a été mainte fois copier donc forcément c'est ptet moins marquant.
Bon je peux pas plus argumenter, je l'ai pas vu depuis un moment donc c'est assez vague dans mes souvenirs, mais je sais que l'intro avec l'entrée du gang dans la ville j'ai trouvé ça super marquant.