[Milkshake] Mes critiques en 2009

[Niko06]

Pas d'insultes quand on parle de ce film!

[zack_]

C'est mes impressions, j'ai pas vu le film donc je peux rien dire pour le moment

[Niko06]

Non mais Wild Wild West c'est pas un film

[zack_]

Ce matin tu as décidé de cracher (cause de la grippe A) sur beaucoup de film C'est vrai que c'était pas fameux, quelques scènes drôle avec Kline mais voilà vite vu vite oublié...

[Niko06]

15h30 c'est pas le matin

C'était tout pourri oui!! Je sais même plus si je suis allé jusqu'au générique tellement c'était naze

[zack_]

Depuis ce matin... pardonnez!
Ah mais tu as pas vu jusqu'au bout tu as pas le droit de juger alors qui te dit qu'il y a pas un twist final de la mort qui tue

[Niko06]

bah ça m'étonnerait même pas tiens!

[Scalp]

Wild Wild West à part le cul de Salma y a strictement RIEN a sauver.

[zack_]

Si ses seins

[kenshiro]

On appelle riton pour les vidéos et photo merci

[Riton]

1080i
720p

[Milkshake]

Watchmen de Zack Snyder

Watchmen ou bien le moyen de faire interagir des cases de bd, à la manière d’un Sin City, Zack Snyder n’effectue qu’un pur travail de technicien de haut niveau : une narration fluide et une réalisation véritablement imposante. La superbe introduction plonge tout de suite le spectateur dans un univers sombre dans lequel il ne ressortira pas indemne.

Aidé par un scénario passionnant qui reprend à la lettre son matériel d’origine, le film explore le passif d’un groupe de super-héro forcé à une retraite anticipée. A l’image de Rorsasch, sociopathe à la justice intransigeante narrant l’histoire, le ton adulte du film bénéficie de dialogues savoureux qui apportent une véritable réflexion sur le statut de super-héro et une prise de conscience sur la folie d’une course à l’armement nucléaire.

Snyder s’appuie sur un casting solide qui arrive à transmettre l’humanité des différents personnages : un Comedien cynique et désabusé commettant du coup les pires insanités mais aussi soumis à la culpabilité, un Dr Manhattan déshumanisé et détaché de par sa science infus, un Hibou naïf et manquant d'assurance et un Ozymandias vrai faux méchant.

D’une manière générale, on ne peut que saluer Zack Snyder pour son adaptation premier degré, il délaisse en grand partie les fonds vert de 300 pour de sublimes décors, la photographie et le montage sont de qualités. Les rares moments ou le réalisateur s’approprie Watchmen cela joue d’ailleurs plutôt en sa défaveur, il abuse des ralentis lors des scènes d’actions, il rend la séquence érotique ridicule avec un choix musical douteux, rallonge le nez de Nixon et ajoute une bonne dose de gore dès qu’il le peut.

Excepté ces petits défauts, le film reste néanmoins une très belle mise en image de Watchmen.

8/10

[Dunandan]

Whatever Works de Woody Allen

Le générique commence sur fond de musique Jazzy, on découvre Larry David se plaindre avec un débit impressionnant, intello, déprimé, cynique, grincheux, hypocondriaque : on retrouve parfaitement l’univers du réalisateur. A la différence majeure que l’acteur de Curb Your Enthusiasm arrive à faire du neuf avec le personnage que Woody Allen a interprété jusqu'à perdre sa substance pendant des décennies dont les essais de passage de témoins était jusqu’ici infructueux.

La vision du monde de Larry David est assez jubilatoire, au lieu de se morfondre dans de l’existentialisme qui a pu plomber le personnage Allenien, il préfère la critique piquante et nous délivre des dialogues percutants où l’Amérique puritaine et conservatrice en prend pour son grade. Ce qui fait la force du film sa diversité de sujets ; Woody Allen aborde la politique, la religion, l’amour, le cinéma, l’histoire ; et de personnages vieux, jeune, hétéro, homo, riche, pauvre s’entremêlent dans une sorte de frénésie délectable.

Certes l’intrigue du film hautement improbable mais totalement assumé à l’image de la rencontre entre Larry David en bermuda découvrant une sublime clocharde sudiste, Evan Rachel Wood géniale en jeune gourde innocente apportant une véritable fraicheur au film. Woody Allen ne cesse de jouer sur les clichés, le décalage profond des ses deux personnages principaux et adopte des revirements scénaristique hilarant allant jusqu’a des prises de parole face caméra qui invite le spectateur à joindre la bonne humeur ambiante de son film.

Avec Whatevers Works, Woody Allen étale l’essence de son talent comique et découvre enfin son alter égo cinématographique.

8/10

[zirko]

Voici un Woody Allen qui me tente bien !

[Scalp]

Voila un Woody Allen que je verrais jamais.