[Niko06] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Riton » Mar 29 Sep 2009, 10:58

nicofromtheblock a écrit: L'important, c'est que ceux qui ont vu le film soient d'accord avec toi :D
Et ça n'est pas Riton qui me contredira.

Tout à fait, il est très bon ce Fish Tank. Mais bon, c'est pas trop le ciné de Scalp, alors faut lui pardonner a ce bougre :eheh:
Mes DVD a vendre à partir de 0.70€ 8)
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale

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Parfum : histoire d'un meurtier (Le) - 7/10

Messagepar Niko06 » Mar 29 Sep 2009, 11:23

Le Parfum: Histoire d'un Meurtrier
de Tom Tykwer

Image

Encore un roman réputé inadaptable au cinéma... De nombreux réalisateurs se sont cassés les dents sur le projet, et pas des moindres: Stanley Kubrick, Milos Forman, Martin Scorsese, Tim Burton, Ridley Scott... C'est donc plutôt une surprise de retrouver dans le siège du réalisateur l'allemand Tom Tykwer à qui on doit le visuellement très réussi Cours Lola, Cours. Un véritable esthète capable d'en faire un peu trop dans la surenchère d'effets de style. Mais après tout pourquoi pas? Le principal défit du film, qui était réussi dans le roman que je n'ai pas lu, était de retranscrire des odeurs par des images... et sans les nombreuses descriptions que les mots peuvent permettre il est clair que c'est une mission quasi-impossible! A priori selon les lecteurs l'adaptation est réussie, le film en lui-même est assez passionnant et présente de véritables fulgurances de cinéma avec des fautes de goût conséquences du formalisme du metteur en scène. Un film assez difficile à appréhender en fait...

Dans les points qui fâchent d'entrée de jeu, il y a la langue. Certes pour un film voué au marché international et dans lequel on trouve de grands acteurs l'utilisation de la langue de Shakespeare tient de l'évidence... sauf que l'histoire se passe en France, les personnages ont tous des noms français mais parlent en anglais. Tout comme c'était le cas sur Mémoires d'une Geisha, ça tue presque le film, ou du moins lui enlève une bonne dose de crédibilité. D'autant plus que la France co-produit, mais passons, tout le monde n'a pas la possibilité d'affirmer son intégrité artistique à la manière d'un Steven Soderbergh ou d'un Mel Gibson! Voyons plutôt comment a été utilisé ce gros budget de 50M€... de la bonne manière c'est sur, et on s'en rend compte dès l'ouverture!

Accompagnée de la voix de John Hurt, qui restera le narrateur nécessaire tout au long du film, même si le procédé n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant, la naissance de Jean-Baptiste Grenouille est un modèle d'introduction. On y découvre un Paris du XVIIIème siècle comme on ne l'avait encore jamais vu. La reconstitution est bluffante, la mise en scène et les jeux de lumière parviennent presque à nous faire sentir les odeurs pestilentielles de l'époque. Dans ce décor crade et glauque naît Jean-Baptiste, fils d'une mère infanticide... la scène est tellement puissante qu'elle ne sera jamais égalée jusqu'au final. C'est toujours le risque d'entamer un film à la perfection, il faut garder ensuite le niveau et là ce n'est pas le cas, malgré de très nombreuses qualités.

Passée cette intro magnifique on va suivre l'évolution de notre meurtrier (qui du bouquin au film est passé d'un individu hideux à un jeune homme au visage angélique) jusque dans l'accomplissement de son oeuvre. Intelligemment Tykwer ne tombe pas dans le Whodunit facile, de toute faon on connaît l'identité du tueur avant même d'avoir vu le film, et ce malgré un prologue qui cherche à nous faire partir dans la fausse direction... Les meurtres sont traités de façon inégale, le tout premier, celui qui hantera Jean-Baptiste jusqu'au bout et qui symbolise à lui seul toutes ses motivations, restant largement au dessus du lot. Il fait suite à une poursuite qui ressemble presque à un balet. Les autres, jusqu'au dernier lui aussi magnifique, sont expédiés assez vite et on comprend bien que ce n'est pas vraiment ce qui intéresse le réalisateur.

Il semble plus se focaliser sur les monde des senteurs, et le rapport qu'entretient Jean-Baptiste avec celui-ci. A tel point qu'il réussit à créer une véritable sympathie envers ce meurtrier qui est traité avant tout comme un artiste, un génie aux sens olfactifs démesurés. Tout le propos du film se situe dans la partie chez Giuseppe Baldini (Dustin Hoffman étonnant!), l'objectif de la vie de Jean-Baptiste Grenouille est de capter l'odeur de chaque chose, objet comme être vivant, afin d'avoir tous les ingrédients pour créer son chef d'oeuvre, un parfum qu'on attend ultime. Contrairement à l'introduction, tout le traitement des odeurs par la mise en scène tombe à plat... On ne compte pas les gros plans sur des nez, à tel point que ça devient irritant de facilité et surtout que ça ne fonctionne pas... Heureusement sur les autres aspects, Tykwer est carrément virtuose!

Mais tout passe par un choix d'acteur principal osé mais finalement inattaquable. Ben Wishaw est impressionnant, peu loquace il transporte son visage d'ange et son regard d'illuminé d'un bout à l'autre du film qui grâce à lui prend une belle dimension. L'ensemble marie donc le très bon et le moins bon... Il y a un propos étonnant sur la nature des sens et sur la quête d'un idéal, très bien traité. Mais à côté on est devant une mise en scène certes très maîtrisée, avec un film bourré de plans sublimes, mais qui en fait trop là où une certaine sobriété aurait été bienvenue. Sauf qu'on a beau y réfléchir, comment diable le sujet aurait-il pu être traité autrement?? Bref c'est parfois maladroit mais on lui pardonne, d'autant plus que le Parfum hérite d'un double final aussi inattendu que magnifique et plutôt osé vu le budget. Tykwer va jusqu'au bout et signe une des plus belles scènes vue au cinéma ces dernières années.
Un film de serial-killer pas comme les autres, viscéral, immersif et sensitif, très imparfait mais qui constitue un cauchemar fascinant du début à la fin!


7/10
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Black book - 9/10

Messagepar Niko06 » Mar 29 Sep 2009, 11:29

Black Book
de Paul Verhoeven

Image

On peut dire qu'elle était attendue cette histoire de petit livre noir... Le retour du hollandais violent aux affaires six ans après sa relecture politiquement incorrecte de l'homme invisible (Hollow Man). Hollywood n'a cessé de lui créer des problèmes pendant 20 ans et 7 films, sa liberté de ton a tellement été mise à mal qu'il a du pour chaque film dissimuler son propos derrière des aspects grand public... la censure lui est pourtant tombée dessus à chaque fois et si ses films américains sont quasiment tous des réussites (il n'y a bien que Showgirls qui soit plutôt faiblard) il n'a jamais pu retrouver sa liberté acquise quand il tournait chez lui. C'est donc un nouveau souffle qu'il se donne avec Black Book, un retour en terre natale, une cure de jouvence artistique... Paulo est de retour et il signe peut-être un de ses plus grands films, loin de la forme d'un blockbuster, il en profite pour nous proposer une relecture de l'histoire qu'on ne connaissait pas vraiment, l'occupation allemande en Hollande.

Mais s'il nous donne une leçon d'histoire, qui s'étale tout de même sur 2h30, il ne nous ennuie jamais. Il signe une histoire à la Mata Hari, comme on l'a vu l'année suivante dans le magnifique Lust, Caution. Sauf que là où Ang Lee se concentrait sur une histoire d'amour et de désir dans un film très sensuel, Verhoeven privilégie l'aventure et les portraits ambigus d'hommes et de femmes capables de tout en tant de guerre... ça donne un spectacle qui nous prend à la gorge, du grand cinéma qui jongle avec des sujets graves sans jamais tomber dans du pathos ou de la critique facile (pourtant en parlant du régime nazi, on pouvait s'y attendre). Dans cette fresque passionnante, Verhoeven prouve une bonne fois pour toutes à tous les sceptiques qu'il ne faut pas l'oublier quand on dresse la liste des réalisateurs majeurs du XXème siècle!

La mise en scène sèche et sans fioritures du hollandais épouse à merveille un sujet qui va droit au but, aucune scène n'est sacrifiée à la glorification des résistants ou à la diabolisation des nazis. Paulo fait un bon gros fuck au manichéisme qui pollue le cinéma actuel, dans Black Book il n'y a pas de bons et de méchants, que des êtres humains avec leur part de lumière et leur part d'ombre. Son honnêteté dans le traitement des personnages lui permet de faire passer le moindre rebondissement qui aurait pu paraître too much ailleurs sans aucun problème. Il construit son récit principalement autour de Rachel Stein, une juive qui s'enrôle dans la résistance après le massacre de sa famille, et suit un canevas à la base classique de grandeur et décadence, faisant de son héroïne tout un symbole de don de soi.

Ce personnage rejoint d'autres figures féminines du cinéma de Verhoeven (Katie Tippel et Showgirls), qui n'hésitent pas à user de leur charme pour se donner les moyens de leurs ambitions. Le réalisateur a trouvé en Carice Van Houten l'interprète parfaite, elle est la sublime révélation de ce film tant son jeu véhicule de l'émotion. Elle est à la fois victime, cible, femme fatale et héroïne. Placer ce genre de personnage dans un récit se situant en plein conflit est une idée de génie. On sait que la guerre exacerbe la moindre réaction, cela permet à Verhoeven de dresser un portrait peu reluisant de la condition humaine et de l'opportunisme omniprésent tout en suivant un récit plutôt classique. Et même si on sait dès le prologue comment tout cela s'est fini pour elle, on doute souvent... c'est bien joué! De plus autour d'elle on assiste à un ballet d'acteurs franchement très bons comme Sebastian Koch et Thom Hoffman.

Verhoeven donne de la guerre une image loin des fantaisies ou des drames qu'on a pu voir par le passé. Avec lucidité il nous dévoile à quel point c'est le théâtre de la perversion, des trahisons et de l'égoïsme. A quel point les relations humaines peuvent être corrompues par ambition ou simplement pour sauver sa peau... Une sorte de scène de l'absurde dans lequel on ne peut se fier à personne... une période difficile pour les passionnés. Car Rachel est une passionnée, elle va vivre une histoire d'amour improbable avec un officier SS, elle la juive résistante! Et ça reste une relation pourtant crédible tellement elle est bien écrite et mise en scène, de cette histoire naît une émotion bien réelle qui comme dans tout le film n'est jamais traitée de façon démesurée et artificielle.

Verhoeven signe là un grand moment de cinéma qui réussit un coup de génie en mariant fresque historique et spectacle permanent avec une analyse profonde de l'humain en tant de guerre. Il ausculte minutieusement la pourriture humaine dans ses plus bas instincts, joue le jeu des révélations multiples avec une virtuosité qui ne faiblit jamais et nous balance en pleine gueule notre propre image.
On ne l'attendait pas aussi percutant, et pourtant c'est en s'étant assagi qu'il signe son film le plus puissant depuis longtemps. Avec un sujet qui se prêtait au pathos et à l'érotisme facile (scènes d'exécution, de sexe...) il traite chaque élément sur un pied d'égalité. Rien à redire, avec sa liberté artistique retrouvée et sa verve jamais perdue, Paul Verhoeven est de retour et ça c'est une excellente nouvelle!


9/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar nicofromtheblock » Mar 29 Sep 2009, 11:40

Niko06 a écrit:Mon Voisin Totoro 10/10

Rien à ajouter :super:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 29 Sep 2009, 12:53

Black Book faut que je le revois histoire de pondre une ptite critique et dire tout le bien que je pense de ce putain de film.

Le parfum par contre plutot déçu dans l'ensemble.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 29 Sep 2009, 17:16

Oula y a de la lecture pour ce soir!
J'ai déjà lu celle du parfum critique trop rare sur la toile pour que je m'empresse de la lire vite fait avant de repartir du boulot

sauf que l'histoire se passe en France, les personnages ont tous des noms français mais parlent en anglais


Pas de souci j'ai vu le film en français, ca a du bon des fois de voir les films en français surtout qu'on a le droit à Dussolier en narrateur, un peu comme il l'a fait pour Amélie Poulain ou Micmac à tire l'arigot et c'est énorme!


On ne compte pas les gros plans sur des nez, à tel point que ça devient irritant de facilité et surtout que ça ne fonctionne pas...


Pour moi j'ai trouvé ça bluffant j'ai cru voir le film en odorama! L'effet a réellement bien fonctionné!


d'autant plus que le Parfum hérite d'un double final aussi inattendu que magnifique et plutôt osé vu le budget.


Classe! et c'est un peu l'effet kiss cool la fin de ce film :super:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar zirko » Mar 29 Sep 2009, 18:27

Tu enchaines les films niko.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 29 Sep 2009, 18:55

Bah un par jour, faut bien s'occuper :mrgreen:
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Seigneurs de guerre (Les) - 7,5/10

Messagepar Niko06 » Mer 30 Sep 2009, 18:20

Les Seigneurs de la Guerre
de Peter Chan

Image

Un film de guerre en costumes par un réalisateur avant tout producteur à succès (il a produit les frères Pang et même Tsui Hark et John Woo!) qui se met à l'occasion derrière la caméra, c'est étonnant. Quand on regarde qu'en plus le dernier film en date du bonhomme est une pure comédie musicale, certes magnifique (Perhaps Love) mais loin de l'ampleur barbare nécessaire aux Seigneurs de la Guerre ça fait même peur!! Le résultat c'est pourtant un raz de marée au box office et dans les festivals, le budget colossal de 40m$ est amorti pour ce qui nous est vendu comme "le plus gros succès de tous les temps en Asie" et qui une fois de plus en occident a été tronqué de précieuses minutes (15 pour être précis). Aujourd'hui on peut découvrir cette grande fresque dans sa version complète et ce qu'on peut dire d'entrée c'est que le succès est mérité car oui c'est un grand film! Certes on va le comparer aux maîtres étalons du genre et il n'en sortira pas toujours grandi mais c'est du beau cinéma.

Déjà on trouve un casting qui fait plaisir! Jet Li, Andy Lau et Takeshi Kaneshiro sur une même affiche ça claque, surtout quand on sait à quel point ces trois acteurs sont capables de s'impliquer quand un projet les tient à coeur. Le premier, on le sait, n'est jamais aussi bon que quand il tourne en Chine, on l'a vu dans sa période pré-Hollywood puis il y a peu dans le Maître d'Armes. Ici l'artiste martial est avant tout un acteur car il ne nous montre aucun mouvement de wushu qu'il maîtrise tant, et on peut dire que c'est un bel acteur tant sa performance est éblouissante et restera sans doute longtemps comme son meilleur rôle! Il fallait bien ça pour tenir tête aux deux autres qui sont complètement habités par leur rôle. Les trois ensemble forment un des plus beaux trios de frères d'armes qu'on ait pu voir et plus encore que les scènes de bataille, c'est leur relation qui est au coeur du film.

Ainsi au premier abord on est presque déçu car on s'attendait à une épopée barbare, un vrai film de guerre. Dans un sens ça en est un, mais pas complètement... Ainsi on obtient un film mélange de Wu Xian Pian pour quelques combats au sabre, de film de guerre pour la trame principale et de thriller politico-social dans la dernière partie! En effet la partie guerrière est envoyée dans le premier quart du film et on peut dire que le réalisateur n'est pas radin en combats! Du combat bien réaliste, ça tape fort, ça tranche des membres à la pelle... bref c'est la guerre et ça ne rigole pas! Le film est dans sa partie la plus violente physiquement et à mesure qu'on s'approche d'un quasi-climax mettant en scène un Takeshi Kaneshiro en transe et qui hérite de la scène la plus mémorable du film, l'ensemble s'assombrit de plus en plus alors que le lien entre les trois frères d'armes s'étire jusqu'à la rupture qu'on peut imaginer.

C'est traité de façon étonnante... on suit une campagne guerrière sensée se dérouler sur plusieurs années donc on s'attend forcément à subir des ellipses narratives sauf que là elles sont étranges! Le siège de la ville de Nankin est complètement zappée, la campagne qui dure un an également... deux étapes essentielles qui nous sont cachées!! En fait il y a une très bonne raison à cela, malgré les moyens considérables mis en oeuvres Peter Chan ne cherche pas le grand spectacle à tout prix. Ce qu'il veut c'est nous raconter une histoire d'hommes et comment le pouvoir peut venir corrompre la plus belle des amitiés. C'est de cela qu'il s'agit dans les Seigneurs de la Guerre, ces trois frères d'armes aux ambitions à priori pures se divisent à un tel point qu'on a presque du mal à comprendre! Pourtant c'est clair, le personnage de Jet Li était un soldat, il commandait déjà des hommes dans un système qu'il connaît très bien, Andy Lau (énorme dans son rôle) était un chef de brigands loin de l'état d'esprit d'un militaire, et Takeshi Kaneshiro (en retrait mais intense) était son second, il se retrouve divisé entre deux leaders, l'un naturel, l'autre qui s'est imposé.

On se retrouve donc dans un vrai film de personnages complexes, le plus étonnant restant celui de Jet Li, et dont les motivations évoluent considérablement, à moins qu'il les ait toujours cachées. Obstination pour l'accès au vrai pouvoir, manipulations politiques, désillusions, trahisons... on entre rapidement dans des intrigues de palais absolument passionnantes, d'autant plus que s'y ajoute de plus en plus l'élément perturbateur capable de déclencher des guerres, une femme. Elle parcourt le récit souvent en retrait et pourtant elle en est le moteur. Pang est une sorte de Tony Montana chinois, il veut le pouvoir et les femmes avant tout, ses amis, ses frères, n'étant que des éléments anodins lui permettant d'y arriver. Les trois acteurs et la belle XuJinglei donnent corps à cette intrigue qui n'ennuie jamais et passionne vraiment pendant deux heures.

La mise en scène de Peter Chan laisse voir des choses qu'on n'attendait presque pas de lui, c'est carrément virtuose, les chorégraphies de Ching Siu-Tung bien ancrées dans le réel sont superbes et la direction artistique parfaite nous immerge dans une période sombre et crade à souhait.
Du coup, avec un sujet intéressant, un casting monstrueux et un final assez dément, le seul vrai défaut serait cette narration qui nous laisse parfois sur notre faim... mais il y a un autre point majeur qui malheureusement empêche les Seigneurs de la Guerre d'être une nouvelle référence. Et ce n'est pas vraiment la faute à Peter Chan, c'est celle de John Woo qui avec ses 3 Royaumes a réussit le film de guerre en costumes parfait. Et en comparant les deux celui de Chan parait bien en retrait... S'il n'y avait pas eu la fresque de Woo, on tenait là un des tous meilleurs depuis quelques années mais quoi qu'il en soit, ça reste une immense réussite qui n'a pas volé son succès!


7.5/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 30 Sep 2009, 18:21

Bon bein pareil quoi.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mer 30 Sep 2009, 18:22

Pareil que?
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 30 Sep 2009, 18:24

Bein tout pareil de ta critique :roll:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mer 30 Sep 2009, 18:27

Ah ok sorry j'avais pas compris :eheh:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mer 30 Sep 2009, 18:28

Je comprend c'est l'heure de l'apéro.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mer 30 Sep 2009, 18:29

:chut:
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