[Scalp] Mes critiques en 2009

[Scalp]

7,5/10

Ulzana's Raid de Robert Aldrich - 1972

Ke-Ni-Tay reckons that Horowitz shot the woman and then made a run for it with the boy. When they got his horse, he killed himself. Good man, that Horowitz

Alors que les westerns pro indien déferlent depuis 15 ans dans les cinémas, Aldrich y a lui même participé avec son Bronco Apache (sympa mais pas un truc de fou non plus), voilà que déboule ce Fureur Apache où l'indien n'est donc pas montrer comme une victime de la folie blanche mais comme un guerrier sanguinaire sans pitié ( bon c'est pas mieux dans le camp d'en face ), près de 20 ans après Aldrich se permet donc de réaliser l'exact contraire de Bronco Apache en y reprenant le même le trio de personnage.

On se retrouve donc devant un film violent et sans concession, alors que le tout merdique Little Big Man (toujours rappeler que c'est un 3 westerns les plus surcoté de l'histoire, les 2 autres étant Mon Nom est Personne et Butch Cassidy & le Kid) dressait le spectateur dans le sens du poil celui ci y va à fond, ici pas d'humanisme, pas de manichéisme avec d'un coté une troupe d'indien sans pitié et de l'autre des soldats racistes et tout aussi cruels. Film d'ailleurs injustement traité de raciste à sa sortie, comme quoi être woke ça pas d'aujourd'hui.
Le pitch c'est donc la poursuite de 10 indiens échappés d'un camp par une petite troupe de soldats mené par un jeune lieutenant inexpérimenté : un jeune propre sur lui qui débarque de l'académie, fils de pasteur, qui au début essaye de comprendre ces apaches mais qui va finir par les haïr, le psychologie du personne même si sans surprise se révèle efficace.
Le rythme du film est assez lent, y a très peu d'action, la course poursuite est carrément stratégique avec un gros souci du détail ( les apaches se retrouvant souvent à pied et on marche plus qu'on ne courre ) où chaque camp prend son temps et le film se révèle assez bavard (mais jamais chiant) ainsi les dialogues entre le trio de personnages sont très bien écrit, entre le jeune qui comprend rien, le vieux pisteur guide désabusé et le guide apache qui poursuit son beau frère. Les personnages s'interrogeant sans cesse sur cette violence perpétuelle les entourant et à laquelle ils participent pleinement. Et Aldrich va jusqu'au bout de son propos, ici pas de rédemption, pas de trace d'amour, juste un constat d'échec où seul la mort l'emporte (voir notamment l'utilisation qu'il fait du clairon, signe symbolique de ce genre de film ).

Kenitay le guide apache se révèle être le personnage le plus intéressant du film et sa scène de course poursuite est une des meilleures scènes du film ainsi que son face à face très digne avec le chef apache ( qui se révèle être largement plus qu'un méchant apache sanguinaire).
Un film assez lucide et sombre, qui traite du choc de culture de deux civilisations qui n'arrivent pas à cohabiter avec d'un coté un peuple et sa violence culturelle et de l'autre un peuple qui sous prétexte de civilisation a éradiqué toute une race ( ou presque ), Aldrich ne juge ni l'un ni l'autre, il est comme Lancaster dans le film, réaliste et désabusé face à la réalité.

Le film réserve quelques excès de violence surprenant : une femme se prend un headshot venu de nul part (enfin sur le coup on comprend pas trop le pourquoi mais 30 secondes plus tard on comprend le geste ), un soldat se suicide avec une balle en pleine tête, préférant ça à se retrouver aux mains des apaches (le plan est assez ouf d'ailleurs en l'effet sanglant et la fumée qui sort de la bouche), des indiens joue avec le coeur arraché d'un blanc, enfin ça fait pas dans la finesse mais c'est jamais gratuit (Zahler aime à coup sûr le cinéma de Aldrich).
Aldrich oblige c'est très bien réalisé sans fausse note et on a même des scènes d'action très réalistes ( lors du final les indiens profitent réellement de leur avantage de hauteur, et puis on est dans des supers décors comme souvent, quasi désertique ici. Aldrich c'est surement le réalisateur de l'âge d'or qui a su le mieux s'adapter au Nouvel Hollywood, bien plus qu'un Hitchcock par exemple.
Niveau acteur Lancaster assure comme à son habitude, il est parfait ici en vieux guide qui a bourlingué et qui respecte son ennemi, il a même pas besoin de jouer, il est juste Lancaster et son charisme naturel, le jeune lieutenant est pas trop mal, le guide indien est très bon et dans les seconds rôles on retrouve un habitué d'Aldrich : Richard Jaeckel. Et le jeune lieutenant est interprété par Bruce Davison (une tête qu'on a vu dans pleins de films des 90's).
Un western typiquement 70's, crépusculaire donc et une nouvelle preuve du talent indéniable de Aldrich.

[Scalp]

Navajo Joe Sergio Corbucci - 1966

Corbucci c'est pas que Django ou Le Grand Silence, c'est aussi Navajo Joe qui boxe vraiment pas dans la même catégorie, loin de là. Comme souvent il glisse un peu de social dans un pitch très basique, ici la place de l'indien et des métisses dans un far west où son peuple a été décimé.
Si le film se révèle si anecdotique c'est en grande partie à cause de Burt Reynolds ( choisit par Corbucci alors que le producteur Dino De Laurentiis voulait Marlon Brando mais Corbucci était pas chaud ). Ici il est peu impliqué ( il la joue vraiment cool pour un gars qui a vu sa famille tuée, en fait on a carrément l'impression qu'il s'en fout ) et assez peu charismatique ( faut dire qu'il a un sacré look de merde et que ça aide pas ) et il est vraiment éclipsé par son alter égo maléfique ( il aime personne : ni les indiens, ni les blancs, ni les pasteurs ) : l'excellent Aldo Sambrell ( qui pour une fois a un rôle vraiment important ), de loin le personnage le plus intéressant du film qui tue plein d'innocent de sang froid, juste comme ça pour le fun.
La première demi heure est pas mal après y a un bon petit coup de mou et on regarde le truc sans grand intéret et ça se termine avec un climax malheureusement assez moyen ( sauf le dernier face à face dans le cimetière indien est vraiment bon avec un lancé de hache bien classe ).
Niveau action ça assure plutôt avec Reynolds qui tue environ 50 bad guy ( au couteaux, à la hache, à la dynamite, avec des cailloux, a mains nue et à la winchester bien sur, le mec est polyvalent quoi ), certaines scènes sont vraiment réussi comme l'attaque du train, Corbucci assure bien avec quelques plans vraiment bien trouvé et on reconnait bien là son style baroque et cette violence sadique. Mais ça suffit pas à hisser le niveau général du film.
Bien entendu comme dans tout Corbucci qui se respecte le héros se fait un peu torturer.
La BO de Morricone ( qui a pris un pseudo sur ce film ) est comme souvent excellente avec le petit gimmick des chants indiens excellent et très entêtant ( Navajo Joe! Navajo Joe! ) et bien entendu un morceaux qu'on retrouve dans Kill Bill.
La version anglaise est assez médiocre par contre.
Western anecdotique de Corbucci, à voir si on veut se faire toute sa filmo sinon autant se contenter de ses autres films, bien meilleurs.

5,5/10

[Alegas]

NE SURTOUT PAS LIRE LES SPOILERS SI VOUS AVEZ PAS VU LE FILM

Pulsions Brian De Palma - 1981

Le mieux c'est de pas savoir de quoi ça parle car le résumé d'allociné spoile le film

Des l'introduction on sait qu'on est chez De Palma, une petit plan séquence qui dévoile un couple dans sa salle de bain avec Angie Dickinson qui se savonne toute les parties de son corps sous la douche et qui dévoile une anatomie ma foie très agréable a contempler , alors que dans les mains de n'importe qui la scène aurait pu être ridicule, chez De Palma c'est juste magnifique ( tout en étant très racoleur ), il assume son statut de voyeur et nous livre une scène à la fois onirique et torride avec une musique très douce signé Pino Donaggio ( qui rappelle un peu du Morricone de il était une fois en Amérique ) puis d'un seul ça bascule dans l'horreur avec un tueur qui apparait sous la douche et tue sauvagement la belle Angie, mais tout celà n'est qu'un rêve et on passe à la scène suivante : une scène de cul tout de suite moins onirique et moins érotique ou le mari fait sa besogne à la va vite.
Après cette magnifique intro on suit donc Angie Dickinson qui va chez son psy ( Michael Caine parfait, le rôle était prévu au départ pour Sean Connery ) et confie ces problèmes de couples ( en gros elle a envie de se faire bien baiser ), arrive le gros morceau du film, une scène quasiment muette de 15 minutes ( ou fondamentalement y se passe rien mais ou on reste captivé ) : une partie de cache cache dans un musée ou Dickinson nous montre tout son talent, son visage expriment à merveille les sentiments qu'elle éprouve ( désir, peur, hésitation, surprise ... ) le tout magnifié par la maestria de De Palma, les passages en vue subjective sont réellement immersif on cherche nous aussi ou est passé le bel inconnu, la scène se termine dans un taxi ou De Palma se lâche une fois de plus avec un orgasme très discret , bon la suite en spoiler

la séquence de l'appartement est elle aussi magnifiquement mis en scène avec ce merveilleux travelling arrière avec Dickinson qui se rhabille puis, puis qui ne sait pas trop comment partir découvre que son amant d'un jour a une maladie sexuellement transmissible et là son visage se décompose, sans suit la scène de l'ascenseur, ptet bien la meilleur scène du film, ou elle va mourir, a ma grande surprise, puisque le film a démarrer depuis 30 minutes, qu'elle est présenté comme le personnage principale et là paf De Palma là tue comme pour nous dire et oue tout peut arriver dans mon film, tient tient encore un hommage à Alfred et son Psychose

, la scène de l'ascenseur est donc un gros moment magnifiquement mis en scène ou dans un espace clos De Palma fait preuve d'un remarquable sens de l'espace, et il joue habillement avec le jeux des miroirs et autre reflet, le summum étant atteint quand Nancy Allen avance doucement sa main

vu qu'il vient de buter Dickinson on se dit qu'elle peut très bien elle aussi y passé direct, mais cette scène s'avère être un passage de témoin, Dickinson meurt et Nancy Allen devient l'héroine du film

alors que le tueur l'attend caché, De Palma joue a merveille avec l'attente du spectateur, Fucking Masterpiece cette scène !!!
La suite sera un peu plus classique avec une petite enquête et l'apparition de nouveaux personnages comme le flic ( un peu rigolo ) joué par un très bon Dennis Franz, on a donc une ptite enquete pour trouver l'identité du coupable et le scénario est bien construit avec juste ce qu'il faut d'indices pour qu'on est notre idée ( notamment

le passage ou Caine se regarde dans le miroir, il le fait 2 fois au début, on le garde en mémoire et lors de la scène ou il se fait allumer par Nancy Allen il le refait et là ça ne fait plus aucun doute

et pour accepter le twist.
Cette seconde partie est très agréable grâce à Nancy Allen qui est immédiatement attachante, et bien entendu on retrouve ces scènes ou le talent de De Palma saute à la gueule : la scène du métro ( qui pourtant débute mal, parce que bon le groupe de black qui rattrape pas Nancy Allen et ces talons à la course c'est quand même difficile a avaler ) ou une fois de plus il fait monter la sauce

et une fois de plus il m'a eu, quand Nancy Allen se fait attraper je suis certains qu'elle va y rester

, la partie enquête avec Keith Gordon s'avère très sympathique et les scènes de dialogues avec Franz sont excellente.

Arrive un passage qui m'a tout émoustiller : Nancy Allen en talon aiguille, porte jarretelle qui allume Michael Caine, un grand moment.
Même la fin a rallonge est pas soulante, 10 minutes qui ne serve a rien à l'intrigue ( et les explications sur les motivations du tueur n'étaient pas obligatoire ) mais ou on a droit à 2 dernières scènes magistral : le meurtre de l'infirmière et bien entendu la scène de la douche qui fait échos à la première, mais alors que dans l'intro ça fait vraiment voyeur, ici finalement on ne s'attarde pas trop sur la nuditié de Nancy Allen ( enfin si on mate quand même et je la préfère d'ailleurs en petite tenue que nue sous la douche ) car la tension monte et on sent la menace présente, sans suit une fois de plus une scène carrément chiadé qui joue à merveille avec nos nerfs et les miroirs et dont le plan final est magnifique :

le rasoir qui tranche la gorge de Nancy et tout comme la première scène c'est un rêve finalement, tout au long du film De Palma aura joué avec notre perception des choses nous trompant véritablement à plusieurs reprise

.
De Palma s'impose en digne héritier de Hitchkock, on pense immédiatement à Psychose et Vertigo ( ça fait aussi penser au giallo d'Argento pour l'esthétisme poussé des scènes gore ) et il film ce que le maitre a lui seulement suggérer : du cul, du nibard, de l'érotisme très explicite
Le casting est très bon, Angie Dickison est magnifique en milf , Nancy Allen a rarement été aussi belle et attirante ( surtout quand on voit comment elle est moche dans Robocop ), sa scène en porte jarretelle va me rester très longtemps en mémoire, Michael Caine impose toute sa classe dans un excellent rôle, même Keith Gordon dans un rôle d'ado très malin est nickel et le flic de NYPD assure bien
Un film qui pourrait être entièrement muet sans que ce soit réellement gênant, tellement la mise en scène de De Palma est claire ( et une fois de plus on a une excellente utilisation du split screen ).
Pas le meilleur de De Palma mais sans aucun doute un chef d'oeuvre du genre.
En tout cas ça confirme la très haute opinion que j'ai du De Palma d'avant L'impasse.
Pour finir ce film a été nominé au Razzie Awards de 81 pire réalisateur, pire acteur pour Michael Caine et pire actrice pour Nancy Allen, lors des Razzie Awards en 1981.
Bon maintenant me reste à découvrir Obsession et revoir Blow Out et Body Double dont j'ai aucun souvenir ( enfin si Body Double me rappelle d'une scène dans un ptit souterrain )

9,75/10

[zack_]

NE SURTOUT PAS LIRE LES SPOILERS SI VOUS AVEZ PAS VU LE FILM

Non rien

L'affiche est

car le résumé d'allociné spoile le film

Merde par contre ça je l'ai déjà lu!

[Niko06]

faudra que je le revois...

[Scalp]

non mais je préfère préciser, des fois les spoilers c'est pas un drame mais là ce serai vraiment génant car le film joue beaucoup sur l'attente du truc et si tu le connais c'est quand même moins drole.

[Alegas]

5/10

Ging chaat goo si juk jaap de Jackie Chan - 1988

Revoyure difficile, dans mes souvenirs c'était à peine moins bon que le premier et finalement c'est le plus mauvais de la saga (les films après New Police Story comptent pas). Déjà ça dure beaucoup trop longtemps : 1h55, on se demande pourquoi, et le ton beaucoup plus sérieux. Pourquoi ? les films de Jackie sont pas connus pour leur rigueur narrative mais c'est évidemment comblé par l'action mais aussi les nombreux passages d'humour et ici y a pas d'humour, mais c'est pas Crime Story qui était un vrai polar, ici c'est un polar pas bien passionnant et surtout pour un Jackie c'est ultra radin en action, y a 2 scènes !!!! alors oui elles sont cools mais putain 15 minutes d'action pour 1h55 c'est bien trop court. Pourtant ça commence pas trop mal car le film a la bonne idée de pas essayer de refaire une intro bigger and louder, c'est impossible donc on part sur un truc plus pépère sauf que tout le film se révèle pépère et c'est problématique.
Le gros problême du film est son rythme, ça a pas grand chose à raconter, et ça meuble beaucoup ( avec le méchant du premier ), le ton se veut donc plus sérieux (mais ça marche pas), à part le gag du pets on a presque pas de gags débiles (et moi je veux des gags débiles !!!) et y a une vrai enquête de police dont le meilleur moment et la scène de filature (plutôt bien foutue visuellement) ainsi qu'un interrogatoire très musclé mené par 3 femmes, le reste est franchement faiblard et on se fait chier.
Mais c'est un Jackie donc y a forcément des scènes marquantes et ici c'est un 1 vs 15 dans un parc pour enfants où les enchainements sont ultra rapides et où la caméra est toujours placée pour rendre la scène la plus spectaculaire possible (y a vraiment des trucs de malade dans cette séquence et elle me sauve vraiment la vision du film), on a aussi heureusement des cascades impressionnantes : celle du bus avec Chan qui pour finir se jeter par une fenêtre est vraiment classe ( et très douloureuse pour lui).
Le film se termine par un bon gros climax de 15 minutes où Jackie déboite les 3 méchants terroristes (méchant un peu bidon faut avouer) dont un petit sourd et muet qui s'avère être un kicker de première ( pfff comment il est rapide ), le moment a retenir est celui ou il se bat avec ses habits en flamme, a noter que Maggie Cheung paye vraiment de sa personne lors de ce climax, lors du générique final on voit qu'elle a bien ramassé, et bien entendu le décors est entièrement détruit avant de tout simplement exploser
A noter dans un de ses premiers rôles le génial Lau Ching-Wan.
Malgré 2 scènes plus que satisfaisantes, on est quand même devant un métrage bien trop radin et même plutôt pénible.

[Alegas]

Blow Out Brian De Palma - 1982

De Palma a pour ce film son premier gros budget, et ce grâce à la présence de Travolta, sans Travolta le budget était de 3 millions avec lui au casting c'est passé à 18 millions et De Palma était bien content d'avoir un tel budget, sauf que le film a fait un bide et du coup couler la boite de production ( ce à quoi De Palma a déclaré qu'on devient un vrai réal quand on a coulé une boite de production )
Premier sentiment qui domine quand le film se termine c'est un peu de déception, j'en attendais tellement beaucoup pour ce qui est considérer comme un des ses chef d'oeuvre, bon c'est un excellent film y pas de doute mais je le trouve nettement moins marquant que Pulsions par exemple, alors que dans chaque De Palma que j'ai vu je peux citer une scène que j'adore vraiment ( même pour le Dahlia noir ) pour Blow Out je suis plus embêté, y a des très bonnes scènes ( le plan séquence du début en vue première personne du tueur et plein de jeune fille en petite tenue, la prise de son lors de l'accident avec ce merveilleux jeu sur les doubles focales, la reconstitution sonore de ce même accident, la séquence de bricolage pour faire un film, la découverte des bandes effacés avec ce génial panoramique circulaire, le long final avec Lithgow et Allen, y a de quoi faire donc ) mais elles m'ont moins marqué ( enfin si l'enchainement

mort de Nancy Allen, scene du cri et Travolta qui se bouche les oreilles c'est génial

est tout de même génial ), enfin c'est histoire de chipoter car ça reste du De Palma et que donc forcément c'est génial.

Enfin ça reste un excellent thriller paranoïaque passionnant de bout en bout ( enfin y a un très léger coup de mou vers le milieu du film ) ou très peu d'infos sont donné, ça s'éloigne très vite de l'enquête politico-policiere ( d'ailleurs m'attendais à un truc plus compliqué et en fait non c'est banal ) pour se concentrer sur son duo d'acteurs ( tout l'intrigue se résume au point de vue de Travolta, on sait ce qu'il sait et pas plus, ainsi lorsqu'il découvre ces bandes effacés on le découvre en même temps que lui ), et ou des actions importante se passe en ellipse, et ou toute le talent de De Palma pour retranscrire des scènes de haute tension nous saute à la gueule ( putain mais que fin quand même ) et bien entendu on retrouve les petits gimmick de génie : Split screen, scène en première personne, plan séquence, enfin ça pue le talent quoi et pis surtout sans c'est jamais purement démonstratif, mais au contraire tout est au service de l'histoire racontée.

Travolta est excellent en être torturé ( génial son flashback ) et parano ( vraiment un de touts ses meilleurs rôles, en même c'est pas trop dur quand on voit le reste de sa filmo ), Nancy Allen alors que je l'ai adoré dans Pulsions ici je la trouve pas génial, je sais pas si c'est personnage tout naïf et simplet qui veut ça mais elle me soulait rapidement lors de ces scènes, sauf lors la scène finale ou je ressentais enfin de la sympathie pour son personnage, Lightow fait un excellent psychokiller, froid et terriblement menaçant ( vivement la nouvelle saison de Dexter ), Dennis Franz est quand à lui une fois de plus très marrant.
La BO signé Pino Donnaggio est bonne mais là encore j'ai préféré celle de Pulsions.
Un film que je reverrais surement à la hausse lors de sa prochaine vision ( en espérant un jour un blu ray parce que le dvd est quand même pas génial, mais bon vu comment mgm traite son catalogue faut pas trop espérer ).

8,5/10

[zack_]

Oula encore de la critique qui me rassure sur le faite qu'il faut que je me penche sur le cas De Palma Je viens de me prendre Pulsions

[Heatmann]

et n'ecoute pas waylander , Carlito's way aussi c'est monumental ...

[Scalp]

Oula encore de la critique qui me rassure sur le faite qu'il faut que je me penche sur le cas De Palma Je viens de me prendre Pulsions

Pour Pulsions je suis bien dégouté, je viens de voir que le zone 2 est une édition Cut, le zone 1 ( sous le titre dressed to kill ) propose la version unrated ( plus de cul et de sang )

[Val]

Si je me souviens bien, tu les avais eu en soldes le De Palma, donc tu t'es pas trop fait avoir.

Mais c'est vrai que c'est pas normal d'autant plus que c'est la version uncut qui est sortie en salles en france.

[Scalp]

Oue j'avais pris le coffret De Palma je sais plus ou pour genre 8 € les 3 films, mais bon c'est casse couilles.

[Alegas]

Mission Impossible Brian De Palma - 1996

Mouais c'est quand même pas génial (en même les adaptations de série TV c'est toujours nase), alors j'ai beau être fan de De Palma et Cruise ici leur association ne donne rien de génial. Alors oui De Palma oblige on a des trucs qui sortent du lot par rapport à un blockbuster lambda ainsi la première mission à Prague ( la scène en entière est vraiment bien et se termine dans la totale paranoia avec Cruise qui suspecte tout le monde dans le restaurant ), le casse de Langley ( bien entendu la scène est abusé mais elle est vraiment bien ficelé et tendu ) et les retrouvailles Hunt et Pelphs mais alors le final actionner bigger than life avec l'hélico c'est un des climax sacrément pourri qui pourrait très bien être vu dans les blockbuster tout merdique d'aujourd'hui, si je veux voir des hélicos exploser je regarde un bon vieux Renny Harlin et si je veux voir un gars sauter sur un hélico en vol bein je regarde police story 3, là que la scène soit abusée est pas trop un problème c'est surtout qu'il avait pas le budget pour la rendre crédible à l'écran du coup c'est laid, très laid, très très laid, voir même laid.
Dommage que le film ne soit pas R parce que par moment on sent que ça le frustre un peu le Brian, ainsi la mort de Estevez ( me souvenait pas qui jouait dans le film, ça fait toujours plaisir de le revoir ) aurait pu être vraiment plus gore, et il se calme sur le voyeurisme alors qu'on sent que ça le démange sur certaines scènes avec Béart.

Alors Cruise y pas de soucis je l'aime beaucoup mais ici je le trouve vraiment moyen, une prestation vraiment insipide (et ça me coute de dire ça) et vu que le dernier tiers du film on passe d'un film de De Palma à un show Cruise c'est chiant car c'est le coté Cruise super héros sans second degré que j'aime pas, Voigt est bien comme d'hab ( mais c'est une erreur de casting, c'est écrit sur son front que c'est un traitre ), Beart est pas trop mal vu qu'elle parle presque pas, Scott Thomas est comme souvent insignifiante (comme sa carrière en fait), Reno est presque bien mais comme pour Beart c'est parce qu'il parle pas ,et Ving Rhames je l'aime bien mais là le rôle il sert à rien (en fait à part Cruise et Voigt y a pas un seul rôle avec de l'épaisseur dans ce film), Redgrave pff c'est une catastrophe avec son look de milf tendance grany mal baisé.
Dans l'ensemble le film est pas nul, c'est même presque pas chiant à suivre mais j'avais aucune empathie pour Hunt du coup après 40 minute j'en avait déjà plus rien a foutre de l'histoire, et le rythme est pas fou. Après faut reconnaitre que le jeu de faux semblants et la manipulation avec l'image est plutôt sympa à suivre et la scène ou Hunt refait l'élimination de son équipe dans sa tête est vraiment excellente, vu le niveau bas de la saga en terme d'écriture celui là est le mieux écrit mais bon c'est pas la joie mais heureusement De Palma réussit quand même quelques scènes de haut niveau, mais bon 2 fulgurances sur 2h c'est peu. Le film se révèle trop bavard mais pas du bavard intéressant comme dans La Taupe, non du bavard bien chiant comme dans tout les blockbusters actuels.
Le score de Elfman est sympa.
La mise en scène de De Palma ne sauve pas le truc, y a trop de défauts et puis quand la dernière scène de ton film est foireuse on retient souvent que ça et là elle est sacrément foireuse. MI c'est une franchise qui devient sympa à partir du 4ème épisode c'est assez rare pour être souligné.

5/10

[Heatmann]

pas revue depuis facile 5/6 ans celui la