The Girlfriend Experience de Steven Soderbergh
Formellement The Girlfriend Experience est un film passionnant, que sa soit la photo, les cadrages, la musique et le montage donnant un véritable rythme, Soderberg impose sa patte mais ne cesse de se regarder filmer.
Chelsea, ou Christine pour les intimes, est une call girl, une prostitué de luxe pour faire simple. Son job fait partager une expérience à ses clients, sauf qu’elle à une particularité, elle pratique la Girlfriend experience, c’est à dire qu’elle propose ses service à la journée et se fait confidente de ses clients tout en leurs proposant des suppléments sexuel bien sûr. Pendant une petite heure et demi, Steven Soderbergh nous fait partager le quotidien de cette call girl très spécial tout en faisant profité le spectateur de tout son savoir faire visuel qui à fait sa renommé.
Le problème de cette experience est justement qu’elle se limite à la plastique de Sasha Grey, son auteur ne semble pas avoir grand-chose à raconter pourtant le postulat de départ n’est pas inintéressant cette dualité du prof de gym qui semble plus se vendre que sa propre petite amie call girl et le rapport à sa clientèle qui est certainement le point le plus réussit du film.
Soderberg situe tout cela dans un contexte de crise économique/élection afin de capter l'air du temps et surtout combler un scénario puzzle qui essaye de cacher le regard insipide qu’il porte sur ses deux personnages principaux, Sasha Grey reste trop monotone et impassible lors des 2/3 scènes clés pour que l’on s’attache à elle.
Au vu de la dernière scène du film, Soderberg semble conscient de sa jolie coquille vide.
5/10