[Milkshake] Mes critiques en 2009

[Scalp]

Oue enfin bon aimé Scorcese ça transforme pas quelqu'un en mouton

[Heatmann]

non , ca le transforme juste en cinephile et paf !

[zack_]

Je vois pas pourquoi on deviendrai cinéphile quand on aime Scorsese - et pour les autres?

[Hannibal]

les goûts, les couleurs... ça changera jamais, chacun n'est pas sensible aux mêmes choses et heureusement.

C'etait ma contribution philosophique du jour, merci à tous!

[Scalp]

Bein si on aime le cinéma c'est quand même inconcevable de pas aimé Scorsese, y a pas "de les gouts et les couleurs" qui tienne là

[Heatmann]

scorsese .... cinema .... merci scalp , CQFD

[Waylander]

Non. Ne pas aimer les films de Scorsese c'est une chose.
C'est ne pas reconnaitre que les films de ce réalisateur ont une réalisation parfaite qui est grave. Moi Scorsese e ntant que "réalisateur" (son métier donc) c'est un de mes préférés mais ses films ne me touchent pas. Pas tous en tout cas.

On peut ne pas aimer les fonds, le style d'un réalisateur mais bon Scorsese c'est un Dieu.

Après le fond te touche ou pas là c'est autre chose.

[zack_]

Ah mais je jugerai jamais le travail d'un réal, je sais combien c'est dur de mettre des émotions sur pellicule!
Je suis juste insensible à ses films.

Scalp il faut t'ouvrir un peu l'esprit On a le droit de pas aimer les mêmes choses que toi!

[Scalp]

tu oublis que je suis prétentieux

[zack_]

Ah oui, mets le moi dans ta signature en mémo

[Milkshake]

Raisons d'État de Robert De Niro

Alors que l’acteur fétiche de Scorsese ne cesse de décevoir ses dernières années, c’est en passant derrière la camera que De Niro retrouve un second souffle.

Bien que la réalisation de De Niro soit très sobre, elle en est pas moins efficace (superbes passages du noir et blanc aux couleurs) comme le jeu de Matt Damon qui porte magnifiquement cette histoire d'espionnage sur ses épaules ou le héro calculateur délaisse peu à peu sa famille pour son travail.

Avec un rythme lent et une structure éclatée De Niro arrive à plonger le spectateur dans une ambiance mélancolique. L'histoire est dense et complexe à la fois, la longueur du film est réellement nécessaire pour faire le tour de la vie de cet agent de la CIA. Il est vrai que l’ensemble n’est pas facile à suivre entre trahisons, retournements de situations et machinations, de nombreux spectateurs risquent d’être rebuté surtout que certains passages ne sont pas très clair, le film reposant essentiellement sur de nombreux sous-entendus.

L'ensemble du casting époustouflant sur le papier l'est tout autant sur l'écran (son ours d'argent est mérité) : Robert De Niro peu présent à l’écran seulement pour des scènes clés ou il en impose en général, Angelina Jolie s'offre un de ses meilleur rôles avec des scènes poignantes au côté de Matt Damon, Joe Pesci de retour pour un dialogue percutant et toute une flopé de très bon second rôles ( John Turturro, William Hurt, Alec Baldwin…..)

Un film passionnant par son contexte historique et politique et très touchant par son histoire individuelle.

8/10

[Scalp]

Passionnant de bout en bout, pour compléter ce film y a une bd sympa Black op ( bon c'est plus orienté action mais c'est bien sympa ) :

[Milkshake]

D'ailleurs De Niro a comme projet d'en faire une trilogie , en tout cas il avait parlé d'une suite qui pourrait se faire mais vu que le film a pas fait un score mémorable.

Pas sur que ça se fasse et puis Matt Damon a pas mal d'autres projet mais il devrait s'y atteler en attendant un dernier vrai rôle venant de scorsese.

[Milkshake]

The Good german de Steven Soderbergh

Voila un film qui ne plaira pas à tout le monde, Soderbergh le touche à tout sort un film en noir & blanc à l’atmosphère proche des classiques des 40's (de nombreux gros plans font penser à Casablanca) adaptation d'un roman d'espionnage de Joseph Kannon, cet exercice de style s’avère visuellement irréprochable (une superbe reconstitution) mais la narration se trouve vidé d’émotions.

Principal problème du film : son scénario insipide associé à un cruel manque de rythme (même si cela à son charme), l’intrigue a du mal à se mettre en place, l'enchaînement des séquences souvent trop brutales et le scénario confus pendant une grand partie du film qui aurait mérité une plus grande utilisation de la voix off. L’intrigue peu passionnante manque tout ces effets de surprises essentiel à ce style de polar (la fin est terriblement décevante) même si la deuxième partie s’avère un poil plus intéressant, elle ne fait qu’effleurer quelques réflexion sur l’après guerre (intrigue basée sur la conférence de Postdam).

Alors on pourra toujours se réconforter avec une brochette d’acteur qui assure : Tobey Maguire dans un contre-emploi fabuleux, étonnant en véritable salaud loin du gentil Peter Parker, Clooney stoïque reste charismatique mais on retiendra surtout (pour ne pas dire une fois de plus) la performance de Cate Blanchett en femme fatale germanique qui délivre les scènes les plus mémorable du film.

The Good German démontre une fois de plus les qualités technique du cinéma de Soderbergh mais ne fait qu’appuyer un contact flagrant de ses dernières années : la difficulté qu’a le réalisateur pour délivrer un film avec un véritable fond (depuis il y a eu l'exception Che).

5/10

[Waylander]

Traffic ya un excellent fond.