[Milkshake] Mes critiques en 2009

[Waylander]

Venant de toi ça m'étonne pas.
tu mets 9.5 à des Jackie Chan donc je suis habitué

[Scalp]

Bein c'est mérité et encore j'ai hésité à foutre 10

[zack_]

De très belles proses!
On s'ennuie pas en lisant tes critiques!

Bon y a juste le Batman Return que j'aime pas avec l'affreux pingouin mais bon c'est sur que c'est mieux que les versions de Schumacher même si je l'aime pas du tout.

Et ca me rappel que courant du mois il faut que je me fasse enfin Zodiac ca fait trop longtemps que je l'ai sous le coude!

[Jeff Buckley]

Je revendique sans probleme que je suis prétentieux

Itou

[BenderIsBack]

Perso moi pas, je sais déjà que je suis le meilleur, alors pas besoin en plus d'être prétentieux !

Faut vraiment que je me le mate un jour the Foutain !

[kenshiro]

il faut que je me fasse enfin Zodiac ca fait trop longtemps que je l'ai sous le coude!

[Riton]

Il n'y a rien à dire, je suis à 100% d'accord avec tes critiques (i drink your) Milkshake.

[Milkshake]

Les Infiltrés de Martin Scorsese

The Departed ou le retour de Scorsese à ses premiers amours, un remake diablement efficace qui se détache pleinement d’Infernal Affairs.

Martin Scorsese nous donne une véritable leçon de cinéma : comment transcender un matériel de base de grande qualité ? En injectant ses thèmes de prédilections, rajoutant une violence à la fois physique et verbale mais avant tout en donnant de l’épaisseur aux protagonistes de l’histoire à l’aide d’un scénariste qui s’inspire d’une ville (Boston) et de ses gangsters irlandais ayant existé pour modifier des moments clés de l’histoire chinoise originelle.

En abordant une réalisation moins stylisés que l’original (assez surprenant venant de Scorsese) mais bien plus mémorable avec une mise en scène symétrique de deux univers Mafia/Police bien plus subtile. Dès le départ on sent que le réalisateur s’attache beaucoup plus aux relations entre les personnages, la dualité entre nos deux protagonistes est beaucoup plus prononcé. La grande force du scénario : l’ajout de la psychologue permettant de recentré tout les enjeux ce film poussant la psychologie de ses personnages à un autre niveau là ou la simplicité hongkongaise faisait défaut.

Entre des dialogues savoureux, musique rock/celtique qui donne une énergie folle et rythme extrêmement soutenu (un montage extraordinaire) font passer les 2h30 du film à une vitesse incroyable. Si on ajoute à cela brochette d’acteur impressionnante : Matt Damon aussi froid que son personnage lâche l’exige, Di Caprio qui trouve son meilleur rôle avec Martin en flic infiltré complètement à bout, Mark Wahlberg excellent en enquêteur agaçant au possible mais c’est clairement Jack Nicholson qui sort du lot prenant un plaisir fou à interpréter le parrain de Boston : son génial travelling dans le noir donne dès le départ le ton du film.

Le film explore pleinement ce qui n'avait été qu'effleuré par Infernal Affairs mais ne prend jamais aux tripes comme les chef d’œuvre de son auteur (Raging Bull, Affranchis ou Casino).

8/10

[Alegas]

Narc de Joe Carnahan

Tout simplement un des meilleurs polars de années 2000, Joe Carnahan nous livre un film sombre et d’un réalisme époustouflant.

La réalisation est bluffante pour un second film qui démarre avec une séquence endiablé caméra à l’épaule, Carnahan donne une véritable énergie à son film avec un montage serré, une utilisation des split-screen totalement justifier, un cadrage parfaitement réfléchi et un jeu sur les couleurs qui nous fond dire que Joe Carnahan a tout d’un futur grand réalisateur.

Le scénario simple mais d’une logique implacable ne se base pas que sur des retournements de situations mais prend également son temps pour développer la psychologie des personnages. Le réalisateur retranscrit avec seulement quelques plans les doutes, le mal-être et les remords de Nick Tellis agent infiltré dans le milieu glauque de la drogue à Detroit et le bouillonnement intérieur de son compagnon d’enquête Henry Oak.

Le film trace le portrait de deux fils tout en nuance chacun faisant leur boulot en essayant de faire abstraction des vices qui les ronge. Carnahan arrive à sortir le meilleur de deux acteurs : il expulse Jason Patric de sa liste de navets et propulse Ray Liotta au sommet de son art, on ne l’avait pas vu aussi convaincant depuis Les Affranchis.

Le film n’est pas sans défauts beaucoup d’éléments de l’intrigue sont prévisible, le huit clos final manque d’ambition, on aurait peut être pu espérer un développement plus conséquent des faux-semblant parsemé dans la vie de ces flics mais le rythme du film en aurait certainement souffert.

On attend maintenant que le cinéaste confirme ce qu’on a pu voir dans ce film et nous fasse une adaptation digne d’Ellroy, White Jazz ayant le potentiel d’un chef d’œuvre.

8/10

[kenshiro]

je l'ai en dvd acheté en brocante qui est une version presse avec tout au long du film un gros version presse ne pas distribuer. Ca m'a dégouté je l'ai pas encore regardé

[Alegas]

Les Promesses de l'ombre de David Cronenberg

Eastern Promises n’est pas sans rappeler A History of Violence, on se retrouve dans un huit clos à l’ambiance considérablement froide mais ici la décomposition familiale au cœur d’une petite ville américaine est remplacé par une famille mafieuse russe déraciné en plein Londres dont on découvre les codes et le mœurs.

Tout au long du métrage on retrouve une surprenante voix-off mais la touche Cronenberg est bien là avec une mise en scène sobre presque documentaire teinté de sexe cru, de deux ou trois combats tranchants (dont une qui reste encrée dans la mémoire) et de ruelles glauques qui renvoient directement à Spider.

Cronenberg parvient de nouveau à partir d’un scénario simple et efficace à insufflé une terrible ambiguïté à son récit. Le film nous nargue une quête identitaire disséminé entre un chauffeur dont on découvre les véritables intentions, un fils qui essaye éperdument de se détacher de son image pour atteindre l’illusion paternel et une infirmière qui vis à travers l’enfant qu’elle n’as pas eu.

Le film est porté par un casting convaincant : Vincent Cassel impose un cabotinage nuancé, Noamie Watts touchante trop vite éclipsé mais c’est surtout la grande performance de Viggo Mortensen que l’on retient, il transcendent avec un charisme énigmatique un personnage qui rappel celui de Ed Harris dans A History of Violence.

Bien que le film séduit énormément par son ambiance, sa thématique et ses scènes chocs, on peut émettre des réserves sur personnage féminin trop prévisible, un manque de tension par moment et surtout sur une fin trop brusque.

8/10

[Riton]

je l'ai en DVD acheté en brocante qui est une version presse avec tout au long du film un gros version presse ne pas distribuer. Ca m'a dégouté je l'ai pas encore regardé

Dommage, car c'est un très bon polar.

[Scalp]

Narc c'est même le meilleur polar urbain ricain des 00's

[Milkshake]

28 semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo

28 Semaines plus tard fait partie de ses rares suites nettement au dessus de leur prédécesseur, ici 28 jours plus tard qui avait créer ambiance unique dans son genre mais qui comme tout les derniers films de Boyle souffrait de gros défauts scénaristique surtout dans sa deuxième partie et sa fin que l’on préfère oublier. Ici Juan Carlos Fresnadillo arrive à garder cette ambiance tout en allant beaucoup plus loin exploitant tout ce qui avait été mis de côté dans le premier opus Boylien.

Avec une intro magistralement terrifiante caméra à l’épaule, Fresnadillo nous fait entrer dans bien plus qu’une simple film de zombie. 28 semaines plus tard dynamite le genre, véritable hymne à la famille décomposée dans un monde en pleine reconstruction, le film nous impose une plongée frénétique dans l’apocalypse seulement suggéré par Boyle.

Bien sur on pourrait se plaindre de certaine grosses ficelles du scénario (la transmission du virus, Robert Carlyle toujours étrangement présent) ou encore les effets spéciaux qui ressortent un peu trop, ces petites faiblesses s’oublient vite devant cette enchaînement fou furieux de séquences d'horreur claustrophobiques et de destruction massive, le film ose exploité son pitch de base à fond, Fresnadillo (un futur grand réalisateur) enchaîne les scènes nerveuse mémorable (l'intro, l'infrarouge, la scène de voiture) et terriblement jouissives (le passage de l'hélicoptère reste un grand moment du genre, les snipers).

Le film le plus angoissant de l’année 2007 qui suite à son épilogue ne donne qu’une envie : voir la suite.

8/10

[Scalp]

Tu le trouves nettement supérieur au premier ?