Tu me pardonnes, et je t'en remercie chaleureusement mais avec tout le respect que je te dois ce n'est pas en affichant de la sorte une fausse bonté soudaine, après toute cette propension à la calomnie dont tu as fait un étalage en règle, que tu duperas notre audience.
Ce qui me fait mal c'est que tu t'égares en faisant de moi, simple témoin de tes errances morales, un accusateur. Oculer les bomiens fait partie de tes occupations favorites, ce n'est un secret pour personne et les lecteurs qui auraient encore des doutes à se sujet n'ont qu'à parcourir les quelques pages précédentes pour s'en convaincre.
Néanmoins je sens poindre dans la bonhomie de ta dernière phrase comme une forme de désir de rédemption, ce que tu qualifieras sans doute par peur de l'avouer de psychologie de comptoir mais qui est une évidence, et j'avoue que c'est un bon début.