[johell] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

G.I.Joe - 8/10

Messagepar johell » Dim 23 Aoû 2009, 10:37

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G.I. JOE : LE REVEIL DU COBRA (G.I. Joe: Rise of Cobra) de Stephen Sommers (2009) : 8/10

Je n'aime pas Stephen Sommers. Je trouve que c'est du cinéma con, souvent hystérique. Parfois des bons sujets, mais traité avec une telle désinvolture que c'en est énervant. Et là, SURPRISE!!! Ce G.I. JOE est un concept basé sur des jouets. Et l'ensemble est d'une bêtise confondante, avec des personnages souvent ridicules et des dialogues aux petits oignons. C'est assez consternant à voir et pourtant ça marche plutôt bien grâce à l'énergie que son réalisateur arrive à insuffler à son film. On s'en fiche que le film ne soit pas crédible une seconde avec ses mises en situations totalement farfelues car Sommers donne un punch incroyablement puissant à des séquences d'actions assez hallucinantes à voir. Et cela ne s'arrête jamais, car G.I. JOE est quasiment une suite ininterrompue de courses poursuites, combats délirants et de destructions massives. On imagine sans peine voir Sommers s'amuser avec ses personnages-jouets, leur faisant accomplir des exploits impossibles sans souci d'une quelconque logique. Qu'ils soient gentils ou mauvais, finalement on s'en fiche. D'ailleurs, la psychologie des acteurs de cette aventure est un sommet d'une finesse indéfinissable. Passant du statut de méchant au gentil (et vice versa) en clin d'oeil. On se croirait dans une sorte de gigantesque bac à sable cinématographique. Et cela fonctionne sans poblème, entre grosse rigolade et délire consternant. C'est autant affligeant que jouissif. Il y a des tanks qui se font méchamment dévorer par des armes technologiques, un énorme attentat à Paris, des explosions à tout-va, des ninjas qui se foutent sur la gueule, une bonnasse en latex et talons haut qui fait du kung-fu, des avions et autres machines volantes vrombissantes qui virvolent dans le ciel, sous la mer... Ca ne s'arrête jamais. On pense à James Bond, à STAR WARS... Ca bouffe à tous les râteliers pour notre plus grande joie. Sommers mixe avec un égal bonheur action et humour dans son univers de super-héros de bazar. C'est bourré de testérones avec un esprit de sale gosse qui aime en rajouter toujours plus. Excessif à l'extrême, un gros show déconnant et hilarant à plus d'un titre. On en ressort avec une patate d'enfer, à en vouloir toujours plus. Stephen Sommers a réalisé une grande oeuvre de n'importe quoi absolument démente. Bravo! :D
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Volt, star malgré lui - 9/10

Messagepar johell » Dim 23 Aoû 2009, 10:40

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VOLT, STAR MALGRE LUI (Bolt) de Chris Williams et Byron Howard (2009) : 9/10

Pour le chien Volt, star d'une série télévisée à succès, chaque journée est riche d'aventure, de danger et de mystère - du moins devant les caméras. Ce n'est plus le cas lorsqu'il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York... Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures - dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels... Heureusement, Volt va se trouver deux curieux compagnons de voyage : un chat abandonné et blasé nommé Mittens, et un hamster fan de télé dans sa balle de plastique appelé Rhino. Volt va découvrir qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des pouvoirs extraordinaires pour être un vrai héros...

Le scénario est vraiment très réussi. Il s'agit d'une sorte de TRUMAN SHOW canin. Le concept est très cool, original et bourré d'idées. Le début du film est une séquence d'actions maousses totalement délirante qui ferait pleurer Michael Bay à coup sûr. Tellement too much et extravagant. Après cette ouverture pétaradante, le film développe une aventure riche en surprises. Le concept de l'animal qui se prend pour un super-chien avec des pouvoirs particuliers et qui va se ramasser une sacrée claque en débarquant dans le monde réel est distillé avec finesse, humour et émotion. A mesure que l'histoire avance, VOLT nous fait découvrir des personnages secondaires excellents et vraiment très très drôles. Le film comporte des instants de comédies très savoureux comme la rencontre avec les pigeons qui parlent avec un fort accent marseillais (dans la VF!) ou encore Rhino, le fabuleux hamster fan de Volt qui est un sidekick totalement délirant. Certainement l'une des idées les plus folles du film, à voir cette petite boule de poils un rien hystérique qui se déplace dans une boule. C'est à se tordre de rire. Et puis, bien sûr, il y a Mitaine, la chatte de gouttière qui accompagne le chien Volt dans son odyssée pour retrouver sa maîtresse. Ce duo fonctionne très bien, alternant avec une belle maestria l'humour et l'émotion. VOLT est une réussite totale, un divertissement de grande qualité devant lequel où s'amuse comme des petits fous tout en restant captivé par une belle histoire, des personnages attachants et un scénario solide, souvent surprenant. Alors qu'on pourrait penser se retrouver devant un produit Disney un peu bêbête, VOLT est une très agréable surprise dans le genre "dessin animé en images de synthèse". Le meilleur que l'on ait vu depuis un bon moment.

Et la technique visuelle est impressionnante, particulièrement au nivea de la texture des poils des animaux. C'est ahurissant à voir. Et le Blu-Ray du film est remarquable en tout points!
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Dim 23 Aoû 2009, 12:27

G.I. JOE : LE REVEIL DU COBRA (G.I. Joe: Rise of Cobra) de Stephen Sommers (2009) : 8/10
critique intéressante, j'attendrais la sortie locative, c'est pas un genre que je vénère... :mrgreen:
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Inglourious Bastards (2009) - 10/10

Messagepar johell » Mar 25 Aoû 2009, 13:18

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INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino (2009) : 10/10

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

A la base d'INGLOURIOUS BASTERDS, il y a un autre film qui s'intitule UNE POIGNEE DE SALOPARDS (INGLORIOUS BASTARDS en V.O.) de Enzo G. Castellari, cinéaste de série B italienne bien connu des amateurs (LA MORT AU LARGE, KEOMA, etc..). Tarantino en reprend la trame plus ou moins générale et, bien entendu, son titre (à quelques lettres près). Et le résultat est sans appel : JU-BI-LA-TOIRE! :cheers:

Les habitués seront en terrain connu, car on retrouve l'univers de ce cinéaste singulier, avec ses codes narratifs et visuels bien à lui. Et c'est absolument délectable de bout en bout. La trame scénaristique du film évolue avec des dialogues ciselés de main de maître qui rappelle ses plus grandes oeuvres. Scindé en quelques chapitres, INGLOURIOUS BASTERDS est une grande histoire dans un contexte historique réel (la Deuxième Guerre Mondiale) auquel le cinéaste utilise l'énorme pouvoir du cinéma pour la modeler à sa façon. Et c'est juste grandiose comment le réalisateur façonne la chute du IIIième Reich avec ses instants de bravoure magnifiés par un ensemble de comédiens uniformément exceptionnels, au sommet duquel trône l'étonnant acteur allemand Christoph Waltz (Prix d'interprétation à Cannes) dans le rôle d'un colonel nazi particulièrement intelligent.

INGLOURIOUS BASTERDS marque donc le grand retour de Tarantino sur le devant de la scène avec un film exceptionnel dont on ressort le sourire aux lèvres, applaudissant des deux mains devant cette oeuvre de grand maître, façonné avec passion par un artiste qui aime le cinéma et qui le lui rend bien. Masterpiece! :D
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 25 Aoû 2009, 13:34

la vache!! :shock: jamais vu une telle concentration de bonnes critiques pour un film sur BOM! :mrgreen:
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar Riton » Mer 26 Aoû 2009, 08:51

Bah c'est une tuerie quoi 8)
Mes DVD a vendre à partir de 0.70€ 8)
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale

(\__/)
(='.'=)
(")_(")
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar Chacha » Mer 26 Aoû 2009, 11:42

c'est clair que le film déchire !!!
8)
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Niko06 a écrit: Il a le modjo doodoo... Mais pas autant que Chacha :shock:
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 26 Aoû 2009, 19:51

Jolie critique bien présentée :super:

jean-michel a écrit: la vache!! :shock: jamais vu une telle concentration de bonnes critiques pour un film sur BOM! :mrgreen:


Y a Very bad Trip qui a que du positive (pour le moment)
zack_
 

Démineurs - 10/10

Messagepar johell » Mar 29 Sep 2009, 11:53

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DEMINEURS (The Hurt Locker) de Kathryn Bigelow (2008) : 10/10

Bagdad. Le lieutenant James est à la tête de la meilleure unité de déminage de l'US Army. Leur mission : désamorcer des bombes dans des quartiers civils ou des théâtres de guerre, au péril de leur vie, alors que la situation locale est encore... explosive.

La guerre est une drogue. Prendre un pied d'enfer en désamorçant des bombes. Voilà le point de départ de DEMINEURS, un film quasiment exclusivement masculin et mis en scène par une femme. Et pas n'importe quelle femme. Il s'agit de Kathryn Bigelow, ex-femme de James Cameron et réalisatrice des excellents POINT BREAK est AUX FRONTIERES DE L'AUBE. Une talentueuse réalisatrice qui vient à nouveau de mettre K.O. les spectateurs de son nouveau film. Et il ne faut pas se méprendre sur son film, ce n'est pas une grosse production hollywoodienne standardisée mais est plus à considérer comme un film "d'art et d'essai". Suite à une sortie quasi-anonyme aux Etats-Unis, le film s'est surtout fait connaître par le biais de nombreux festivals internationaux où il a souvent fait de grosses impressions. Et c'est sans doute grâce à un prix important que Bigelow a remporté au Festival de Venise il y a déjà presque un an, que DEMINEURS déboule en catimini dans nos salles obscures. Il aura fallu bien attendre bien longtemps pour que l'on puisse enfin dégoupiller cet explosif et formidable film! DEMINEURS est sans aucun doute la plongée ultime, parmi les plus secouantes qui existent, dans l'univers du film de guerre. Non seulement ce long-métrage est spectaculaire mais ce n'est pas sa qualité principale. Ce qui en fait une oeuvre-phare dans son genre, c'est l'approche très réaliste de sa mise en scène, et cela sans les artifices (!) propres aux mises en scènes pleines de suspense. C'est une vision naturaliste, très pure, du terrain meurtrier où s'engagent des soldats de l'armée américaine pour désamorçer des armes explosives. De ce fait, caméra à l'épaule et au plus proche des émotions de ses protagonises, Kathryn Bigelow développe une mise en scène précise et dégraissée de tout superflu. On n'arrive pas sur le terrain miné, on y est directement! C'est une immersion totale, incroyablement réaliste, chaude et stressante. Un ressenti inédit carrément incomparable avec les autres films de guerre, toujours assez léché mais jamais réellement prenant où la position du spectateur se trouve directement au coeur de l'action, le souffle haletant, la respiration coupée. C'est comme un journal de bord - d'ailleurs l'indication des jours restant à l'équipe de déminage avant leur transfert ponctue régulièrement les situations présentées - où l'on suit un groupe de militaires spécialisées dans leur profession. Dans DEMINEURS, il y a bien sûr un côté "cool" de se montrer à déminer des installations complexes destinées à tuer, et pour cela de se shooter à l'adrénaline dans son job, et à 100% de tension dans la salle de cinéma! Ca ne rigole pas, ne serait-ce que nerveusement face à dans des séquences stratégiques très tendues. Ce qui renforce l'impact de ses séquences, c'est que Kathryn Bigelow s'autorise quelques étouffantes stylisations visuelles, comme ces superbes ralentis qui décuplent le souffle d'une explosion. Et puis le travail assez incroyable qui a été fait sur la bande sonore. Que ce soit l'utilisation très judicieuse d'une musique jamais trop envahissante ou mélodramatique, sans oublier des effets sonores inoubliables! C'est à la fois terrifiant et d'une sombre beauté. L'accentuation de cette tension se ressent également lors des scènes "d'attente" où l'on suffoque et souffre face aux différentes étapes effrayantes que constitue un job si compliqué. Du coup, c'est avec le même soulagement que l'on vit les instants de repos de cette escouade à nulle autre pareil. Au-delà d'une fraternité bien masculine bien macho, c'est une belle présentation des fêlures de personnages qui ne semblent pas pouvoir vivre une vie normale en dehors de sensations extrêmes. A ce titre, il faut impérativement signaler la prestation sans faute de Jeremy Renner, absolument fabuleux dans le rôle de William James. Une performance assez hallucinante qui devrait lui ouvrir les grandes portes du tout Hollywood. Kathryn Bigelow a réalisé un chef-d'oeuvre absolu du cinéma d'action, qui présente une mise en scène qui allie l'efficacité la plus suprême à une forme de lyrisme inédit. La très grande classe! Une claque énorme et l'un des films essentiels à voir cette année! Incontournable!
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District 9 - 5/10

Messagepar johell » Mar 29 Sep 2009, 11:57

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DISTRICT 9 de Neil Bomkamp (2009) : 5/10

Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...

Malheureusement, je ne partage pas l'enthousiasme général. Je viens faire mon pénible! :P
Bon, tout d'abord il faut dire que je n'étais pas très en forme pour voir le film. De plus, adjoint à mon état de fatigue et malade de surcroit, cette séance du vendredi soir archi-bondée et avec une chaleur étouffante n'était pas l'idéal pour vraiment bien apprécier le film.

Mais, au-delà de cela, le film ne m'a pas plus intéressé que cela. Le sujet est original, il y a une certaine fraîcheur de départ mais tout ceci s'essoufle finalement assez rapidement. DISTRICT 9 alterne point de vue documentaire et vision purement cinématographique de manière assez déconcertante, pour ne pas dire illogique. Si bien que lorsque l'on vire du côté des extra-terrestres, le parti pris de mise en scène ne semble plus avoir aucun sens. Cela me faisait automatiquement sortir du film et n'y croyais plus une seconde. Au niveau de la crédibilité, le long-métrage en prend un sacré coup bien que cela ne soit pas très gênant pour la plupart des gens (c'est même à se demander s'ils remarquent ce retournement de point de vue).

Mis à part ça, je n'ai aucune sympathie pour les personnages du film. Du coup, je me fiche complètement de ce qui peuvent leur arriver d'où un détachement de l'histoire de plus en plus embarrassant qui me fait plonger littéralement dans un profond ennui. Neil Bomkamp semble connaître ses classiques et fait ses petits hommages à LA MOUCHE de Cronenberg et ALIENS de James Cameron sans en atteindre la portée émotionnelle (cruellement absente de ce long-métrage) et l'efficacité de Big Jim!

Néanmoins tout ceci se regarde avec un certain plaisir, comme toute bonne série B, et on pourra s'intéresser à la portée socio-politique du scénario même si tout cela me semble largement surestimé à mon goût.
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Nuit fantastique des morts-vivants (La) - 3/10

Messagepar johell » Mar 29 Sep 2009, 11:58

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LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS-VIVANTS (Le Notti Erotiche Dei Morti Viventi) de Joe D'Amato (1980) : 3/10

Un promoteur immobilier se rend en bateau avec sa petite amie sur une île isolée où il compte développer un complexe immobilier. Sur place, ils sont mis en garde par une jeune femme et un vieil homme des dangers du lieu. Bientôt, les morts de l'endroit se réveillent et les attaquent.

Dans les nombreuses variations de LA NUIT DES MORTS-VIVANTS de George A. Romero, voici certainement l'une des plus improbables. Traduit du titre italien original, cela donne LA NUIT EROTIQUE DES MORTS-VIVANTS! Cessez de fantasmez, le film n'affiche pas le tabou ultime : des scènes de sexes avec des zombies. Hélas non, le film ne fait que mixer sexe et zombies... mais jamais une seule fois ensemble.

Le long-métrage de Joe D'Amato est d'ailleurs plus un film pornographique qu'un véritable film d'horreur. Durant les trois quarts de sa durée, LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS-VIVANTS affiche de scènes sexuellement explicites dans sa version "hardcore". Le promoteur immobilier prend son temps pour aller sur l'île aux zombies. Il passe son temps à s'envoyer en l'air avec des femmes, avec gros plan de chattes poilues, fellations et pénétrations. Comparé à certaines productions mises en scène par Jess Franco, ici les inserts pornographiques ont bien été tourné par les acteurs du film et non des doublures. Hélas, la belle Laura Gemser (BLACK EMANUELLE) ne s'affiche jamais dans les séquences les plus "hard", se contentant d'une timide scène de lesbianisme qui permettra toujours aux (a)mateurs de bien profiter de sa superbe plastique.
George Eastman (ANTROPOPHAGUS du même Joe D'Amato, sorti la même année) fait aussi partie de la production et s'il participe à quelques séquences "sexuelles", c'est toujours en gardant son jeans! :lol: Ah, les impératifs du cinéma érotique... C'est absolument pas crédible de voir une femme jouir alors qu'elle se fait prendre par un homme qui porte toujours son pantalon! Mais cela reste amusant, cela permet d'apprécier toute la simulation des comédiennes qui se donnent sans compter lors des scènes très "chaudes"!

On espère que D'Amato et son casting auront bien profité de leurs "vacances" dans ces lieux paradisiaques car, au niveau cinématographique, c'est très vite le néant malgré le côté alléchant du concept. Le réalisateur aura néanmoins pris le temps de faire une sorte de duplicata avec un autre de ses titres qui s'intitule sobrement PORNO HOLOCAUST et qui présente quasiment le même genre de scénario. Par contre, je ne sais pas s'il mixe bien les deux genres, à savoir sexe et mort-vivant. Sur l'affiche en tout cas, on voit un gros zombie en train de se faire sucer par une beauté locale. Charmant! (Je n'ai pas - encore - vu ce film! :oops: )

Ce qui est dommage dans LA NUIT DES MORTS-VIVANTS c'est que le côté "film de zombies" est plutôt assez réussi malgré des effets spéciaux très rudimentaires. Mais le look de ses morts-vivants, portant un suaire et déambulant très lentement en titubant dégage une belle atmosphère, notamment dans ses 20 dernières minutes. On notera que c'est assez rigolo de voir des zombies mordre le cou d'une victime et d'aussitôt recracher le morceau de chair bien acquis. Sont-il végétariens? Mystère.... Il y a aussi ce zombie, perchez sur son palmier, qui essaie de se choper une victime courant sur le plage la nuit tombée. Bizarre, non?

LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS-VIVANTS est plus ou moins gore et sexuellement explicite suivant les versions disponibles sur le marché. La version la plus complète doit être celle qui dure 112 min (celle que j'ai vue!) et contient l'interlude à l'hôtel avec les deux prostituées (fellation, pénétration, éjaculation, tout y est!). Et surtout, la scène mythique : une séquence de strip-tease dans un night-club curieusement vide où la belle effeuilleuse finit par s'enfiler une bouteille de champagne dans son sexe poilu et de finir par faire exploser le bouchon de la bouteille à l'intérieur de son intimité. Je vous laisse imaginer... Les images du film ne suggère rien, on montre TOUT! Wow! :shock:

Même si LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS-VIVANTS est un film assez mauvais et surtout très ennuyeux, cela reste un concept complètement fou bien que raté et se doit d'être vu par toutes personnes intéressées par les bobines filmiques un rien extrême et surtout très trash! Et puis, les fans de série Z ne voudrait aucunement manquer un film où Gemser, en belle Eurasienne qu'elle est, s'affiche de manière toujours aussi sexy (Ah, la scène de la pleine lune!) malgré le "production value" absolument misérable! La magie de Joe D'Amato semble faire encore effet aujourd'hui.... :)


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Destination finale 4 - 2/10

Messagepar johell » Mar 29 Sep 2009, 12:02

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DESTINATION FINALE 4 (The Final Destination) de David R. Ellis (2009) : 2/10

Alors que Nick et ses amis s'apprêtent à s'amuser devant une course automobile, celui-ci a une prémonition horrifiante : un terrible concours de circonstances fait voler en éclat une voiture de course, projetant des débris enflammés qui achèvent brutalement ses amis et fait s'écrouler sur lui une rangée des tribunes. En proie à la panique, Nick parvient à convaincre sa copine Lori et leurs amis Janet et Hunt de quitter les tribunes seulement quelques secondes avant la réalisation de son effroyable vision...
Persuadé d'avoir échappé à la mort, le groupe d'amis semble avoir une seconde chance, mais malheureusement pour Nick et Lori, ça ne fait que commencer. Alors que ses prémonitions se poursuivent et les survivants commencent à moirrir les uns après les autres - de façon de plus en plus brutale - Nick doit trouver le moyen d'échapper à la mort une fois pour toute, à moins d'atteindre, lui aussi, sa destination finale.

La franchise est partagée entre 2 réalisateurs : James Wong (l'épisode original et le n°3) et David R. Ellis.
Ce "dernier" épisode qui semble clôre la saga s'appelle en version originale THE FINAL DESTINATION! Ce n'est pas pour autant qu'il faut s'attendre à de nouvelles surprises vu que le concept original de cette série de films était déjà pratiquement épuisé dès l'épisode 2. Du coup, ce divertissement horrifique est à prendre comme un gigantesque tour de manège. En dehors des mises à mort plus ou moins cruelles, on s'ennuie ferme... D'autant plus que les personnages ne sont pas très fouillés et même carrément énervants. Pour rajouter de l'intérêt, ce DESTINATION FINALE 4 est en 3D ce qui rajoute de l'effet rigolo là où l'on devrait sans doute être effrayé. Hélas, ces effets sont de loin probant et se révèlent être uniquement un gimmick pour raviver une franchise morte depuis bien longtemps. Ce qui est dommage c'est que David R.Ellis, cascadeur émérite qui est son premier métier avant d'être réalisateur, nous avait pourtant offert un DESTINATION FINALE 2 assez spectaculaire dont on retiendra surtout en mémoire une suite de crash sur une autoroute en guise de séquence définitivement monumentale dans son genre. Dans cet opus 4, le réalisateur semble être plutôt fatigué et se laisse aller à des morts assez standardisées, sans sel. Même si l'on débute sur un parcours automobile qui s'avérera meurtrier, la séquence est loin d'égaler ce qu'il avait fait précédemment. Néanmoins, cette séquence d'ouverture reste le meilleur moment du film... Au-delà de cela, THE FINAL DESTINATION est banal, sans grand intérêt.
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Whatever Works - 5/10

Messagepar johell » Mar 29 Sep 2009, 12:04

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WHATEVER WORKS de Woody Allen (2009) : 5/10

Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melodie ("It's French!"), se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melodie s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Malgré son esprit supérieur, Boris finit par apprécier la compagnie de cette simple jeune femme [spoiler]et contre toute attente, ils vont même jusqu'à se marier, trouvant chacun leur équilibre dans la différence de l'autre.
Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l'arrivée soudaine de la mère de Melodie, Marietta. Celle-ci a fui son mari, qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Découvrant que sa fille est non seulement mariée, mais que son époux est un vieil excentrique bien plus âgé qu'elle, Marietta s'évanouit. Pour détendre l'atmosphère, Boris emmène Melodie et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman...

J'ai trouvé que le film est pas mal du tout.... Sauf que, énorme tare pour ma part, le personnage principal ne me passionne pas des masses, il aurait même tendance à me saoûler plus qu'autre chose. A force de l'entendre se plaindre sur tout et n'importe quoi et de se prétendre un génie, plus le film avançait et moins je ne prêtais attention à ces élucubrations. Du coup, j'ai trouvé le temps assez long, malgré le fait que le film soit souvent drôle et bien rythmé. Par contre, il y a de beaux personnages féminins, même si ceux-ci sont finalement très caricaturaux... comme l'ensemble des personnages. Mais c'est vrai que le film dégage une certaine fraîcheur et reste plaisant à suivre, il y a même des passages assez amusants. Ce que je retiendrais principalement du film, ce sont les deux comédiennes : Patricia Clarkson et Evan Rachel Wood. Elles sont vraiment très très bien. Cela contraste parfaitement avec ma "haine" pour le personnage principal que je trouve antipathique au possible!

Reste que je n'arrive pas à comprendre l'engouement que les gens ont pour ce film que je trouve plutôt moyen. Un Woody mineur pour ma part! Vite vu, vite oublié! Du coup, j'ai nettement préféré VICKY CHRISTINA BARCELONA. Et, pour ma part, le meilleur crû WA de ces dernières années reste MATCHPOINT. Même si tout ceci reste plutôt "anecdotique". Mais c'est très branché d'aimer les films de Woody Allen, donc... Néanmoins, je reconnais que son style, sa mise en scène sent beaucoup moins la naphtaline qu'à une certaine époque. Cela passe nettement mieux aujourd'hui car il se dégage dans sa mise en scène une plus grande liberté de ton, qui rend l'ensemble moins théâtral que ses oeuvres d'il y a 20 ans (c'est pourtant pas si vieux que ça).
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Re: [johell] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 29 Sep 2009, 22:36

Hello le pénible (dixit ta critique de District 9)
J'ai hâte de voir Démineurs, et de ne pas être déçu par DF4 même si je sens que ce dernier opus va être fatal :x
Vivement dans 6 mois, pour me faire à gogo de film et de critique :super:
zack_
 

Proposition (La) - 7/10

Messagepar johell » Mer 30 Sep 2009, 15:53

Image
LA PROPOSITION (The Proposal) de Anne Fletcher (2009) : 7/10

Une patronne exigeante est forcée de quitter les Etats-Unis pour retourner dans son pays d'origine : le Canada. Elle accepte par la force des choses de contracter un mariage blanc avec son jeune assistant, dans le but de ne pas partir...

Une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique. Le cahier des charges est bien respecté à la lettre et il n'y a guère de surprise à attendre d'un film de ce genre. L'ensemble est évidemment très prévisible et il n'est pas bien difficile de savoir comment toute cette histoire va se terminer. Et pourtant, l'ensemble fonctionne assez bien. LA PROPOSITION possède un atout de taille par rapport à d'autres comédies romantiques : Sandra Bullock. Car la comédienne dégage une belle énergie et à toujours un quota de sympathie très fort auprès du public, même si ici elle interprète ici la "méchante" employée d'une société d'édition et qu'elle manipule librement son assistant. De plus, avec l'âge, Sandra Bullock gagne un charme certain qui se confirme incontestablement ici : on l'avait rarement vu aussi belle et séduisante. Et puis le potentiel comique de la comédienne est toujours au top, se dépensant sans compter dans des séquences souvent drôlissimes : que ce soit en train de courir en peignoir derrière un aigle qui lui a piquer son téléphone portable ou de tortiller du popotin lors d'une "danse pour le mariage" au milieu de la forêt. De plus, Sandra Bullock se dévoile un peu plus que d'habitude, dans une séquence "coquine" où cette belle femme s'effeuille de manière pratiquement intégrale. Beautiful! :)

Il faut aussi également signaler le cadre très charmant où se déroule l'intrigue amoureuse, située ici en Alaska. Cela confère un décor d'une beauté visuelle très appropriée à ce genre de production romantique. L'ensemble est très bien rythmée, bourré de petits détails très amusants (les petits bruits de la messagerie msn, l'érection du matin) et comme l'histoire sur déroule le temps d'un week-end, tout s'enchaîne très vite et on ne ressent aucun temps mort.

Les personnages secondaires sont assez touchants (la maman, la grand-mère) si ce n'est celui de Ramone (le pseudo chippendale) qui se transforme en "running gag" un brin lourdaux. Et même Ryan Reynolds, souvent si insupportable à l'écran, est très agréable à suivre (surtout pour les filles!), même si cela n'en fait pas pour autant un excellent comédien. Mais ici il s'en sort de manière plutôt honorable.

Le final, bien que dans la grande tradition des comédies romantiques, fonctionne à 100% et pourrait même vous faire verser une petite larme en vous donnant ce petit frisson irrésistible que l'on cherche à ressentir en voyant ce type de film! C'est donc une jolie réussite, souvent drôle et émouvant.

Et restez jusqu'au générique de fin où l'on entend la version originale de la chanson "It Takes Two" de Rob Base & DJ EZ Rock, chanté de manière moins convaincante (mais plus amusante) par le couple-vedette durant le film! Un film très chouette qui porte bien son nom de "feel good movie". Pour les amateurs, c'est définitivement un film à voir! :)
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