BLADE RUNNER
Le film : Fût un temps où Ridley Scott était un grand réalisateur, un temps où les majors mettaient moins de bâtons dans les roues, un temps où les CGI étaient encore peu nombreux et on l'on ressentait les effets de la miniature, des maquettes, cette sensation de réalisme pur. Avec Blade runner Scott signe un chef d'œuvre de la SF, sombre mais très éclairé (les tons multicolores qui parcourent Los Angeles en 2019) , tout se passe la nuit à travers une photographie tout simplement fabuleuse. Visuellement une certaine contemplation émerveille (les plans de la ville, la caméra circulant lentement au-dessus des bâtiments, ou en dessous) du fait de quelques rares CGI et nombreuses maquettes extraordinairement bien réalisées. Vangelis en fond musical bien présent (même "très" présent) et là on part pour une expérience d'un autre acabit que pour Cloverfield. Ici c'est une expérience sonore, visuelle, musicale, scénaristique, ambiancée... Je ne me souviens plus du roman donc je ne puis juger de l'adaptation mais Ridley Scott a tout simplement assuré ( ce qui m'a le plus marqué en fait c'est bien sûr la photographie mais aussi le montage, Harrison ford et surtout les musiques. On dirait que le film est...vivant??!!!) ( Et ya un fond ! Combien de films ont repris le même genre d'histoire, ou de fond en tout cas ( entre IA de Spielberg, Ghost in the shell mais surtout le Innocence (qui arrive à la cheville de Blade runner pour moi et bien d'autre....Cette fin de fou :
Là je postes beaucoup parce que je copie-colle ou réarrange des avis que j'avais posté sur dvdrama et certains, si je les potes mais maintenant je les retrouverais jamais.
Pus sérieusement Fincher détruit son mythe autour de Seven (choquant, violent, glauque, sombre) et pose ici l'antithèse du thriller : peu de meurtres, pas de violence ni de sang par dizaines de litres, c'est long, on suit une enquête dans un espèce de maelström de flics, de journalistes, de manipulation, d'obsession, c'est tout en durée c'est très réaliste et très mystérieux. Dans ce director's cut le passage d'une minute avec en fond sonore des radios et des morceaux d'infos sur le Viet-nam , Nixon etc...pour souligner le temps qui défile c'est tout simplement génial, la reconstitution en accéléré de la construction d'un monument connu dont je ne me souviens plus le nom, le défilement des symboles, lettres etc...en bleu, sur l'image quand Robert observe Avery marchant vers le bureau de réunion l'ambiance mais surtout la photographie ou l'intro où on suit l'évolution de la lettre lors de son arrivée au 
