[Jipi] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Sam 04 Juil 2009, 10:50

J'adore ce film que je regarde à intervalles réguliers.

Mes copains comme je vous aime bien tous sans vous connaitre je vais vous livrer un secret.

Dans le film rappelez-vous la matheuse prononce cette phrase: On aurait jamais du quitter la première pièce.

Voici le secret. Le sudoku de 9 fois 9 cases donne une grille de 81 cases. Chaque total de ligne donne 45 comme résultat.

A votre avis combien peut-on composer de grilles différentes à l'aide des 9 premiers chiffres? Réponse

5 472 730 538 (Cinq milliard et demi). A raison de 10 minutes par grille il faudrait 3 millions d'années pour toutes les réaliser.

81 est la valeur numérique en hébreu du mot Anoky (Je suis), 45 est la valeur numérique du mot Adam (homme).

A votre avis est-il nécessaire de constituer l'intégralité des 5 milliard et demi de grilles puisque toutes les combinaisons différentes donneront toujours un total de 45 par ligne dans une grille de 81 cases.

Pour moi les 6 protagonistes du film sont à l'intérieur de Dieu et leurs progressions est inutile il suffit d'analyser la première pièce ou ils se trouvent pour connaitre toutes les autres à partir d'un centre indéterminé contenant tous les centres.

17576 nombres de pièces du cube est le cube de 26 valeur numérique de Yahwé.

Je vous envoie un générateur de sudokus

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Sam 04 Juil 2009, 10:56

J'adore! Que de chiffres :love: :mady:

Sinon pour revenir à Cube, le 2 est sympa aussi même si moins bon et le 3 (cube zero) donne des réponse sur l'origine du Cube.
zack_
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Sam 04 Juil 2009, 11:05

Je n'ai pas vu le dernier hélas et ne savait même pas qu'il existait. En tout cas la force de ce genre de films réside dans toute l'imagination qu'il entraine et crois-moi Zack je n'en manque pas.
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Ben Hur - 9/10

Messagepar Jipi » Mar 14 Juil 2009, 18:49

Ben-Hur William Wyler 1959

Messala n’est peut-être pas si ignoble que cela, il permet à Ben-hur de s’extraire d’un quotidien bourgeois ennuyeux en lui offrant un parcours certes viril, accablant sans visiblement de finalité heureuse mais permettant à un homme meurtri de se construire au fil de ses aventures et de ses rencontres.

Le périple en vaut la peine, la vengeance alimente la force de continuer vers l’avant avec le christ sur sa route abreuvant un homme d’une force indélébile celle de tester un cheminement inconnu menant jusqu'à un pic permettant d’acquérir une énergie projetant vers la case départ un impitoyable plan destructeur entretenu par un hyper motivé ayant conquis un statut d’homme sur le terrain.

La numérologie s’en mêle, le numéro 41 porte bonheur. Même enchaîné il permet d’éviter une mort certaine aux galères, de se faire remarquer par sa résistance, de sauver de manière désintéressé tout en faisant voyager incognito une opportunité un personnage important.

Les couleurs d’un réconfort acquises sur des divans romains moelleux ravigore une volonté intacte d’en découdre avec un adversaire persuadé que l’on existe plus.

A travers un thème basique celui de la vengeance alimentant une survie dans des contextes offerts à des surhommes Ben - Hur acquiert une envergure miséricordieuse et rigoriste hors de terres bienveillantes sans surprises.

L’homme s’élabore dans des dimensions éxistentielles gigantesques préalablement, inconnues. Il souffre, frôle cent fois la mort, sauve une vie, rencontre par deux fois un personnage emblématique, s’interroge sur une condition humaine fonctionnant à la percussion de plus en plus rapide. Entretient une croyance par une invulnérabilité hors du commun gérée par la divinité.

Un privilégié qui finalement loin de ses bases s’embellit intérieurement par l'expérience en côtoyant un monde barbare et inconnu.

Rien que pour cela l’odyssée est payante, tout en devant retrouver sa famille et assouvir une vengeance d’une manière combative et loyale un homme alimenté par l’endurance s'enrichit loin de ses terres de toute les richesses du monde collectées par les sens dans des environnement évolutifs extrêmement réalistes.

9/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 14 Juil 2009, 18:55

J'ai vu que des passages quand j'étais gosse! S'te honte :chut:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 14 Juil 2009, 19:15

:love: du péplum, du vrai!! extraordinaire spectacle à l'ancienne comme j'aime!! :love: :love: :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Mar 14 Juil 2009, 20:08

Je eu la chance de le voir au Gaumont Palace Place Clichy en 1960. Un très très grand et beau souvenir

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 14 Juil 2009, 20:39

Magnifique ben-Hur, un film qu n'a rien perdu de son aura :super:

Putain, 1960... mes parents avaient 3 ans :eheh:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 14 Juil 2009, 20:54

:eheh: moi j'étais à -5 !! :eheh:
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Passion du Christ (La) - 7/10

Messagepar Jipi » Dim 19 Juil 2009, 08:55

La passion du Christ Mel Gibson 2004

Devant la vision d’un tel film on ne peut s’empêcher de le rapprocher de ce dominant installé confortablement dans nos vies depuis une bonne décennie, rythmant nos pulsions du matin au soir par « l’attrait » d’un voyeurisme encore sous contrôle mais pour combien de temps.

Le futur look Internet transposé sur écran large se déchaîne pendant plus de deux heures. Un cobaye consentant est matraqué, flagellé, mis en croix dans des conditions très proches de l’exécution d’un otage sur la toile sauf que le pauvre malheureux filmé en temps réel par ses bourreaux n’a pas choisi un tel scénario quoique...

La personnalité du Christ se transforme d’œuvre en œuvre en s’adaptant à l’actualité et aux technologies. Le pauvre en prend et en redemande. De la pure boucherie jouissive et hors de prix filmée par un professionnel plus journaliste que cinéaste stressant en permanence un plateau perdant sa connexion avec une virtualité.

Les évangiles au même titre que différentes traductions offertes à des œuvres classiques sont triturés pour n’offrir en définitive qu’un J.T de vingt heures au look Irakien.

Jésus devient le porte parole du sacrifié sautant sur un marché, torturé en détention, harcelé moralement dans son entreprise ou candidat d'un jeu télévisé débile Japonais.

La croix en ces temps incertains est l’idéologie de nombres de nos concitoyens sans repères, récupérés, drainés en salles obscures par ce produit déprimant n’alimentant qu’une fausse fatalité pouvant se transformer en haine d’une seconde à l’autre.

L’étude de Jésus est avant toute chose Théologique n’excluant pas l’apport d’un travail cinématographique soigné et surtout épargné de tout contexte récupérateur.

Ce cheminement de plus en plus effrayant vers la croix ressemble à un live CNN n'exluant pas forcément la fidélité d'un réalisateur envers ses convictions religieuses.

Mel Gibson se sert uniquement et commercialement de l'impact de son temps sur ses contemporains.

Les plus anciens suivent le logo de Golgotha à la passion du Christ en passant par la Tunique, Ben-Hur, Le roi des rois, Barrabas, Jésus de Montréal et la dernière tentation du Christ.

Une enseigne relookée au fil des opus, récupérée ces derniers temps par des hommes avides de profits détruisant un esprit respecté par un septième art défun.

Après deux conflits mondiaux, un homme roué de coups en permanence ne s’exprime pratiquement plus.

Ou est donc passé le message religieux distribué principalement par la voix?

Jésus devient au début de ce XXI siècle une dégénérescence humaine non assumée par un esprit manipulateur préférant l’offrir à un personnage scénarisé plus corporel que verbal dont la résurrection ressemble de plus en plus à une peau de chagrin.

7/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Dim 19 Juil 2009, 09:23

S'il ne s'exprime que très peu (surtout lors des flash backs) c'est simplement que le film porte très bien son titre puisqu'il s'intéresse seulement à "la passion" terme biblique qui ne s'intéresse qu'aux souffrances endurées par Jésus, et rien d'autre :wink:

La bible en a fait un martyr par des mots, Gibson en fait un martyr par des images... CNN fait des exécutés des martyrs également c'est vrai mais qui s'en souviendra?
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Monsieur Joe - 8/10

Messagepar Jipi » Mer 22 Juil 2009, 11:48

Monsieur Joe Ernest B. Schoedsack 1949

Joe gorille recueilli en Afrique à la naissance par une adorable petite fille sait se montrer reconnaissant et protecteur envers sa bienfaitrice.

Le monstre rugit toujours aussi fort mais ne tue plus. Certes il ne faut pas trop le titiller sous peine de tutoyer les nuages mais le provocateur retombe toujours sur ses pattes grâce un management efficace opéré sur un primate aux ordres.

Cette adorable petite perle rare sans prétention dénonçant les méfaits et les profits de l'homme urbain dévalisant un continent de sa faune animalière afin de monter des spectacles permet de découvrir à condition d’être vigilant sur un générique défilant à son rythme le nom de l’homme qui a vu quatre vingt dix neuf fois King Kong, Ray Harryhausen mentionné comme premier technicien.

Le futur concepteur des effets spéciaux de Jason et les argonautes fait ses classes sur cette œuvrette pleine de charme possédant une morale digne d’un bar tabac.

Les trucages de plus en plus élaborés permettent d’investir davantage un esprit dans une crédibilité que la technologie de la fin des années quarante hisse lentement vers une perfection encore lointaine.

Malgré ces lacunes le traitement est énergique, captivant. Les apparitions du grand singe sont impressionnantes et de conceptions plus que correctes.

Peu importe les quelques défauts de cet opus, une scène magnifique éradique d’un seul jet toutes les imperfections d’un travail qu’un imaginatif tolérant et soutenu maintient sur les hauteurs.

La belle protégée jouant du piano portée à bout de bras par son doudou Africain est à couper le souffle. La scène finale de l'incendie colorisée en rouge est également à ne pas rater.

8/10
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Pi - 7/10

Messagepar Jipi » Lun 27 Juil 2009, 20:01

PI Darren Aronofsky 1998

Max est un phénomène, une perle rare programmée pour découvrir par l’intermédiaire de Pi la spirale d’or, l'équation unique sur laquelle l’univers se meut.

Pi low budget efficace dans la douleur supprime la couleur, bouge sa caméra , crée des flous impressionnants dans un contexte ou chaque dollar économisé permet à l'opus d'aller au bout de son cheminement.

Ce noir et blanc déprimant et mystique masque un gris divin, une pierre angulaire complètement sclérosée par deux fléaux, un arrivisme boursier et un fanatisme religieux s'acharnant sur la recherche pure.

Dans ses conditions le créateur se replie sur lui-même en remettant à une date ultérieure la révélation du mécanisme de l'univers. Pourtant le résultat est la à deux pas dans toutes ces décimales sans fin cachant une seule et même image

L’intellect d’un homme à deux doigts d'être fauché par sa passion préfère couper le cordon ombilical avec une relation métaphysique presque démentielle aux allures de plus en plus auto-suicidaires.

Le mystère de l'univers reprend ses droits laissant un écorché vif récupérer des années de vie dans une normalisation décevante.

Un bon film sur le combat acharné d'un possédé déterminé jusqu'à l'épuisement à comprendre ce qui le dépasse avec comme finalité un verrou protecteur préservant les terres de la divinité.

Les prémices d'une folie privant un illuminé de la révélation finale.

Pour la note soyons indulgents. Y avait pas de sous pour faire le film.

7/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 29 Juil 2009, 08:55

Autant j'ai tout vu sur King Kong, autant j'ai hate de voir les films sur mon ami Joe ;)
Belles critiques sur PI je suis globalement d'accord
zack_
 

Astérix et obélix aux jeux Olympiques - 2/10

Messagepar Jipi » Jeu 30 Juil 2009, 16:03

Asterix au jeux olympiques Thomas Langmann 2008

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Décevant presque affligeant « Astérix aux jeux Olympiques » se traîne péniblement en cent cinq minutes d’images au bord du gouffre.

Pas de récit structuré, uniquement des numéros d’acteurs sans aucun risque blindés de numériques. Comédiens qu’il faut parfois savoir déceler dans ce bric à brac de scénettes lourdes et insignifiantes.

Clovis Cornillac relégué au rang de support technique par un Benoit Poelvoorde fou furieux incontrôlable et trop débridé n’est plus qu’un fusible épisodique dynamisé le temps d’une scène presque sans intérêt.

L’anachronisme tissé dans tout le film n’est pas du meilleur goût. Le clan des siciliens et que je t’aime mène l’ensemble à la frontière du débilissime.

La scène ou Brutus triche lamentablement dans une course de relais est représentative de l’essence d’un produit au parcours pitoyable sans esprit de recherches. On ne peut pas dire que les méninges se soient triturées dans l’élaboration d’un tel opus.

Quelques mimiques d’Alain Delon officialisant un statut narcissique maintiennent pendant quelques rapides secondes le contenu hors de l’eau.

Bref un détour est souhaitable plutôt que d’ingurgiter une ambiance facile bourrée de clins d’œils fournis par des œuvres cinématographiques antérieures référencées ou de panoplies professionnelles de célébrités récupérées.

Le final ressemble à un amoncellement de spots publicitaires incohérents regroupant les stars sportives du moment exécutant devant la caméra quelques prouesses liées à leur gagne pain quotidien.

Une surprise cependant dans ce ramassis d'idées au ras des paquerettes, l’agréable trouvaille d’avoir fait de Jérôme le Banner le soufre douleur d’un Brutus chétif dominant du geste et de la parole un colosse serviable et soumis, ça franchement c’est drôle et peut-être plus fort que la prestation d'un césar tutoyant les cieux.

2/10
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